L'Etat veut booster le développement des énergies renouvelables

par BATIACTU il y a 7 ans
ANNONCES . Ségolène Royal a présenté, ce mercredi en Conseil des ministres, un projet d'ordonnance visant à faciliter la production d'électricité à partir d'énergies renouvelables. Détails.
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5 réponses à ce sujet
Publié : il y a 7 ans
L'Éolien est une énergie qui suit les caprices du vent et a besoin de centrales ultra polluantes, charbon, gaz ou fioul afin d'être distribuée. Cela en fait l'Énergie la plus polluante, la plus néfaste pour l'environnement et la moins rentable. Une catastrophe au bout des pales et dangereuse pour l'humain, la faune et la flore.
Publié : il y a 7 ans
A Patrick TERON, MDR votre commentaire qui est contredit par la réalité en FRANCE où l'éolien permet de fermer les centrales thermiques qui étaient INDISPENSABLES en complément du NUCLEAIRE !!!
Publié : il y a 7 ans
Ségolène, femme politique s'il en est, n'existe que par ses positions démagogiques en faveur des énergies dites renouvelables et contre le nucléaire (qui l'est autant que l'éolien à partir du moment où le combustible est recyclé - d'où l'acharnement de ses amis EELV à tuer la filière de recyclage MOX). Et tant pis si elle ampute notre pouvoir d'achat avec les taxes qui subventionnent ces énergies (la CSPE pèse 16% sur chacun des kWh de nos factures EDF), et si le mensonge sur la réduction des émissions de CO2 commence à devenir un peu gros, les français sachant quand même que leur électricité est totalement décarbonée grâce au nucléaire et à l'hydraulique, contrairement aux allemands par ex.

Pour éviter que les conséquences financières de ses décisions en faveur de ces énergies dites Vertes ne se voient à court terme, elle a truqué la formule de calcul des tarifs EDF, obligeant cette entreprise à vendre à perte ce qui ne saurait durer très longtemps... en tous cas suffisamment pour que la faillite ne soit effective qu'après 2017. Après les élections, le déluge !

Ne nous réjouissons donc pas du développement effréné de ces énergies Vertes, même si EDF, au travers de sa filiale EDF EN, a fini par s'y mettre pour profiter des subventions : il ne sert à rien d'être plus Royaliste que Royale !

A terme, ce sera de toutes façons des tarifs qui vont exploser : soit EDF survit (à condition que le prochain gouvernement abroge la loi de Transition Energétique sur les aspects ouvertement antinucléaires)... et les tarifs devront remonter pour compenser les pertes provoquées par la folie démagogique actuelle. Ou EDF fait faillite, et sera remplacée par des compagnies européennes privées qui ignoreront la notion de tarifs et pratiqueront les prix du marché : et ceux-ci rappelons-le, sont 40% plus chers que les tarifs français (et même 100% en Allemagne).
Publié : il y a 7 ans
@ Floris FOSSEY

Ne soyez pas MDR mais de honte (j'exagère un peu...).

En effet, les centrales thermiques servaient autrefois à faire la "dentelle" c'est à dire à compenser finement la différence entre production et consommation, le nucléaire n'ayant pas la réactivité nécessaire - même s'il assure plus de 80% de la fonction.

Ce ne sont donc pas des énergies aléatoires, par définition incontrôlables, qui sont aptes à assurer cette mission hautement stratégique pour la stabilité de notre système électrique !!

Si le thermique charbon est en effet en décroissance, c'est d'abord grâce aux innovations techniques récentes qui améliorent le pilotage des réacteurs, mais aussi en raison d'une prise de risque supplémentaire par le gestionnaire du réseau que celui-ci subisse une panne générale (blackout).
Publié : il y a 7 ans
Enedis signale dans ses rapports que le réseau actuel français permet l'introduction de plus de 40% d'énergies renouvelables "intermittentes", on en est encore loin et alors que les techniques de stockage se développent rapidement avec des coûts en forte baisse. La CSPE n'est qu'en partie modérée consacrée au développement des Enr qui créent des emplois nets locaux. C'est en outre un investissement. Le prix du MWh d'un EPR a explosé et n'est plus guère compétitif. La 3e génération pose tjrs le problème majeur des déchets d'ultra-longue durée ingérable et de rendement faible tout comme du démantèlement. Le parc nucléaire a dépassé la date de durée initiale de 30 ans et les risques comme les coûts augmentent donc statistiquement. Ils sont de 600 milliards à 1000 milliards d'euros en cas d'accident majeur d'un seul réacteur selon les rapports officiels que tout le monde peut consulter. Ces quelques paramètres comme la nécessité de se positionner sur des secteurs comme l'hydrolien, le biogaz, le stockage, l'efficacité énergétique etc et d'exporter confirment le choix favorable de développer les énergies renouvelables présentes dans quasiment tous les pays du monde et qui permettent en outre une décentralisation et de produire pas uniquement de l'électricité alors que nos importations d'énergies fossiles étaient encore de quelques 70 milliards d'euros par an il y a peu. Il faut donc arrêter de regarder les énergies renouvelables avec un regard dépassé et de sortir des clichés inexacts.
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