Risque amiante : Abaissement VLEP passer de 100 à 10 fibre/l
Pas si facile !

Cet abaissement de la valeur limite d'exposition professionnelle, divisée par 10, est un véritable défi technique pour les entreprises de désamiantage. Du matériel est dorénavant proposé pour permettre cet abaissement, comme des brumisateurs (matériel Lapro). C'est une piste très intéressante.
On peut prévoir que les chantiers test vont fleurir un peu partout ! Notamment à la demande de l'inspection du travail. Les entreprises vont tâtonner un moment.

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SAUVEGARDER L'ANNON

Création de groupe de travail en interne, demande de diag sur tout le patrimoine pour optimiser la gestion de ce risque, qui coute de plus en plus cher aux organismes OPH.

C'est avant tout en mettant au point des techniques de travail peu émissives que l'on solutionnera le problème.

Même si l'étude de l'INRS en cours prouve, lors de sa publication, de meilleurs facteurs de protection des masques que ceux en cours aujourd'hui, je qui me semble, d'après mon expérience, possible pour l’adduction d'air extérieur, mais fort peu probable pour la ventilation assistée, il n'en reste pas moins que les chiffres répertoriés dans la base SCOLA montrent clairement pour certains travaux, et pas uniquement sur Progypsol ou flocage,des niveaux d'empoussièrement beaucoup trop élevés pour assurer une protection suffisante des travailleurs.

Cette affirmation d'Olivier concernant les techniques de travail pour le retrait de MPCA est tout à fait exact.
En effet, même si elles sont connues depuis très longtemps, ces techniques de travail limitant le relargage de fibres sont de fait assez peu utilisées en zone confinée !
Le gain de temps en zone et la confiance dans les APVR amènent beaucoup d'entreprises à négliger ce facteur de sécurité pour les opérateurs.

Assistant aux Maîtres d'ouvrage,
Coordonnateur SPS
Expert technique et sécurité

La publication par l'INRS de la synthèse de leur campagne d'essais sur le FPa des masques (réf: ns 341), est encore plus alarmante qu'attendu.

En effet, contrairement à ce que je prévoyais il y a quelques mois,les préconisations de l'INRS sont de garder un FPA de 250 pour les masques à adduction d'air extérieur, et de porter celui des masques à ventilation assistée à 100.

Cette préconisation ne fait que renforcer l'absolue nécessité de tout faire pour réduire la production de fibres à la source, et donc de revoir les modes opératoires en ce sens.

Une autre publication de l'INRS (NT28) fait apparaître certaines lacunes dans le travail des laboratoires d'analyse.
Associée au constat que 25% des chantiers testé lors de cette étude présentaient un taux d'empoussièrement supérieur à celui prévu au plan de retrait, ces informations n'ont rien pour engendrer l'optimisme...

Si l'on prend en compte l’enthousiasme avec lequel les entreprises du BTP inscrivent leur personnel en formation de sous-section 4, il est à craindre que l'estimation de 68 à 100 000 morts supplémentaires à échéance 2050 soit largement dépassée...

Je n'ose aborder la question de la contamination environnementale...

Merci beaucoup Olivier pour cette information utile sur cette publication INRS.

Ci-dessous le lien pour récupérer le document :
/inrs/recherche/etudes-publications-communications/doc/publication.html?refINRS=ET2013-002/P2016-005/NS%20341

On constate effectivement un certain sursaut des entreprises du BTP pour les formations SS4 ... il était temps ! Espérons que cela amènera le secteur de la construction à mieux prendre en compte ce risque majeur.