Les courtiers en travaux, nouveaux concurrents des artisans ?

par BATIACTU il y a 7 ans
Depuis plusieurs années, les entreprises de courtiers en travaux se multiplient. Une situation inquiétante pour la Capeb Rhône qui entend alerter le public des conséquences que ces intermédiaires pourraient avoir sur leur chantier. Détails.
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35 réponses à ce sujet
Publié : il y a 7 ans
Surtout que la plupart des courtiers en travaux ne viennent pas forcement de se milieux
Publié : il y a 7 ans
Bonjour

Je suis conseiller (courtier) en travaux au sein des réseau qui place les artisans et les entreprises locales du BTP au c?ur de notre système. Ces derniers sont référencer selon une charte qualité très précise que l'ensemble de nos conseillers respecte. Nous établissons ainsi un climat de confiance entre le monde du BTP, nos clients et nous. Avec notre process la relation artisan/client n'est pas rompu bien au contraire. Il faut vivre et savoir évoluer avec son temps. Je reconnais bien volontier que certains courtiers font tout et n'importe quoi, aux artisans et une petite entreprises de ne pas se laisser berner et surtout ne pas accepter des termes d'exclusivité. Je pense et je suis certain que si le binôme artisan/courtier est ancré sur des bases solides tel que le respect et la confiance tout le monde s'y retrouvera. L'objectif est bien que le client soit satisfait et que l'artisan et:ou la TPE voient leur chiffre d'affaire augmenter. Il faut que la CAPEB évolue aussi et se pose les bonnes questions.
Publié : il y a 7 ans
A Patrick,

Non vous êtes simplement des morpions qui entendez vivre au crochet des entreprises auxquelles vous faites appel, et par répercussion au crochet des clients sinon c'est l'entreprise qui perd son résultat et qui se retrouve à travailler pour aucun bénéfice.

Ce système s'inscrit dans la même mouture que les grands groupes qui font travailler des sous-traitants à des prix dérisoires mais, vous vous êtes débrouillés pour mettre en place un système ou la notion de sous traitance a disparu pour que vous n'ayez aucune responsabilité, aucune charge d'assurance etc, etc....
Publié : il y a 7 ans
Il y a une vrai demande de la part des clients d'avoir un seul interlocuteur . Pour les particuliers , c'est une vrai galère pour seulement trouver un artisan qui réponde au téléphone , vienne à l'heure au rendez-vous ( quand il vient !! ) , face son devis et commence les travaux dans les temps , et quand il faut 5 corps de métier différent ....La CAPEB devrait se mettre au goût du jour , la meilleure qualification , c'est le bouche à oreille , il faut arrêter les RGE et autres bâtons dans les roues , sur environ 400000 entreprises du bâtiment , seulement 60000 sont RGE , problème de qualification ou d'argent ?? C'est fini l'artisanat de papa , il serait temps de s'adapter au monde d'aujourd'hui .
Publié : il y a 7 ans
Bonjour,

ne soyons pas naïf, la valeur ajouter du courtier est purement commerciale. Il n'engage pas sa responsabilité, prend une belle commission et parce qu'il a une méconnaissance du bati relai vers des entreprises dont il n'est pas capable d'évaluer sérieusement les compétences.

Ce n'est pas un problème d'évolution de la CAPEB, c'est juste lié au fait qu'internet permet de capter plus facilement des clients, il est donc aiser pour des spécialistes du marketing et de la communication de s'engouffrer sur ce créneau.

Et ceci forcément au détriment de l'artisan puisqu'ils positionnent souvent 4 à 5 entreprises sur un appel d'offre, où comment tirer le marché vers le bas. Des bas prix et la qualité font rarement bon ménage.

Alors oui il y a un vide, l'artisan est le sachant mais ne sait pas mettre en avant son savoir faire.

je suis donc en opposition avec les réseaux de courtier nationaux qui sont sur la toile et dans l'espace publicitaire des chaines de télé et éventuellement on peut envisager une collaboration étroite avec des courtiers visibles sur un territoire.
Publié : il y a 7 ans
Les autres sont méchants, mais moi je suis gentil. Un peu infantile cette réaction de la Capeb.et que font ils eux-mêmes, sinon taxer les artisans ?
Publié : il y a 7 ans
Capeb = RGE Qualibat Qualifelec certifs et autres certifs.

Capeb ou es tu quand un artisan est dans la M...e.

Vos cotisations toujours en hausse pour quels services ?

Oui il faut vivre avec son temps.
Publié : il y a 7 ans
Capeb = RGE Qualibat Qualifelec certifs et autres certifs.

Capeb ou es tu quand un artisan est dans la M...e.

Vos cotisations toujours en hausse pour quels services ?

Oui il faut vivre avec son temps.
Publié : il y a 7 ans
Le courtier en travaux est le partenaire commercial des artisans. Si vous voulez des témoignages de bons artisans satisfaits des services de leur courtier, demandez-moi...

Ne confondez pas courtier en travaux et sites Internet de demandes de devis. La démarche n'a rien à voir. Le premier va chez les clients et accompagne les artisans dans leur démarche commerciale, le deuxième collecte des contacts et les revend...

Je suis courtier en travaux depuis 8 ans, et fier de l'être, pour la plus grande satisfaction de mes partenaires artisans en particulier.

Il n'y a pas de concurrence entre les courtiers et les artisans. ON travaille ensemble sur le même marché, en complémentarité de compétence.

Dommage d'opposer par principe, des gens qui apprécient de travailler ensemble.
Publié : il y a 7 ans
il y a 15 ans j'avais eu l'occasion de travailler avec un "groupement" d'artisans, avec plusieurs représentants d'un même corps d'état, ils s'étaient associés pour partager leur frais administratifs , de secretariat, de compta et de devis ! ils se concentraient ainsi sur leur force et savoir faire, a savoir les travaux !

en effet, ils avaient embauché un métreur tout corps d'état, si se rendait chez les particuliers, avec une vraie connaissance technique, et était capable de rédiger un descriptif métré et de faire une proposition aux artisans, qui validaient ou faisaient évolué les devis. un interlocuteur, rémunéré par les artisans, au service des particuliers. les artisans et entrepreneurs doivent aussi évoluer
Publié : il y a 7 ans
Bonjour à tous

Il me semble qu'il y a un non dit à la fois dans l'article et dans tous les commentaires, c'est le coût de ce courtier en travaux : c'est paraît-il entre 15 et 20% de commission sur le montant des travaux. Commission payée par le client final et qui n'apparaît nulle part en toute transparence, ce qui parait déjà peu vertueux. Mais quand on y pense, ce montant n'est ni plus ni moins que le prix d'un bon architecte, qui lui va concevoir et optimiser le projet du client, établir un vrai CCTP et des plans précis (documents sur la base desquels les entreprises pourront chiffrer leurs ouvrages rapidement et sans risques), faire un véritable appel d'offres et choisir les meilleures entreprises, suivre les travaux et coordonner les corps d'état, tout ça en toute tranquillité pour le client. Autant de choses que ne fait pas un courtier, qui n'a aucune compétence sinon commerciale : entre les 2 approches Il n'y a pas photo, (cela sans même parler de l'assurance supplémentaire qu'apporte l'architecte à son client, alors que le courtier n'a lui aucune responsabilité ni assurance : toutes les garanties restent à la seule charge des entreprises? )

L'émergence d'un tel intervenant supplémentaire qui n'apporte rien si ce n'est un surcoût ne s'explique probablement que par la méconnaissance des particuliers...
Publié : il y a 7 ans
remplacer un courtier par un architecte revient au même.

Il s'agit encore une fois d'un parasitage de notre travail .

Dans l'acte de construire la part qui revient à l'artisan , celui qui fait la sueur , celui qui prend des risques financiers et voir physiques se réduit tous les jours un peu plus .

Des assurances en tous genre , des architectes peu scrupuleux , des taxes multiples , les branchements VRD viennent grever encore de plus en plus le projet immobilier initial .



Comment remédier à cela : La FORMATION , le savoir faire c'est très bien mais le faire savoir est indispensable .

Ce devrait être une préoccupation de la capeb et des chambres de métiers .



On voit apparaitre une nouvelle forme d'esclavage imposée par les donneurs d'ordre , les marchands de matériaux ( avec la complicité des organismes certificateurs ) les assureurs , les banquiers , les pouvoirs publics , les différentes caisses et notamment la caisse des congés payés .

Il faut relever la tête du guidon et se prendre en main avant que les parasites nous vident entièrement les poches.
Publié : il y a 7 ans
à M. JOULIA

Si je partage votre avis sur le besoin de formation, je pense qu'il faut faire preuve d'un peu plus de discernement : des architectes "peu scrupuleux" il y en a probablement autant que des artisans, ce n'est pas pour autant qu'il faudrait tous les rejeter en bloc?

Il faut essayer d'aller au-delà de l'invective stérile : que l'artisan soit celui qui "fait" est incontestable, et les architectes ne l'ont jamais nié, bien au contraire : ils le valorisent. Cela ne retire rien à l'intérêt de ces hommes de l'art qui conçoivent, dessinent, décrivent, suivent et coordonnent les travaux pour leurs clients et les entreprises (souvent demandeuses de ce type d'intervenant, sans lesquels elles finissent par s'étriper sur les chantiers).

Je vous rassure : si un architecte ne servait à rien comme vous le sous-entendez, cela ferait au moins 3000 ans qu'on n'en parlerait plus? Tout comme les artisans, d'ailleurs ! Si ces métiers co-existent avec bonheur depuis la nuit des temps, ce n'est pas pour rien...

Ce n'est pas du tout le cas des courtiers qui ressemblent - je vous rejoins à nouveau - à une taxe supplémentaire qui n'apporte rien au projet final et qui finit par gréver le budget des clients...
Publié : il y a 7 ans
Et voilà, chacun défend sa petite citadelle, et injurie le voisin sans prendre la peine de faire sa connaissance.

Quel architecte va aider la petite dame qui veut refaire sa salle de bain, ou faire son extension de 25 m² ! Il y a de la place pour tout le monde. Que chacun s'occupe bien de son marché et de ses clients, et respecte ses concurrents. Quelle profession existerait sans marché ? Il y a un marché pour les courtiers, et il n'a pas vocation à vous priver du vôtre, donc ne manifestez pas une telle peur. Apprenez à nous connaître et nous valoriserons les métiers du bâtiment ensemble aux yeux de nos clients qui se montrent de plus en plus dubitatifs face à trop de soi-disant professionnels, qui sont pourtant peu scrupuleux, toutes catégories confondus...
Publié : il y a 7 ans
Mais alors, qui pilote le chantier et coordonne les intervenants ? Qui prescrit et rédige les cahiers des charges ? Qui gère l'appel d'offres ? Qui fait le dossier de demande de pc ou de déclaration préalable de travaux ? Le courtier ? L'artisan ?
Publié : il y a 7 ans
Ca dépend de la taille des chantiers, de la demande de chaque client, et du savoir-faire des entreprises proposées. On s'adapte, tout simplement, y compris pour les petits chantiers qui n'intéressent pas grand monde chez les gros entrepreneurs, et que de petits artisans peu visibles, et de grande qualité de travail, sont bien contents de récupérer.

Les temps sont durs pour beaucoup, et ils sont bien contents d'avoir des courtiers qui les aident à trouver des clients. Ne les oubliez pas. On travaille avec eux, et ils sont des vôtres.
Publié : il y a 7 ans
Tout à fait d'accord sur le fait que cela dépend de la taille du chantier. Je voulais juste souligner qu'un courtier ou un artisan, si bon soit il, n'est pas un maître d'oeuvre. Il n'ont ni l'un ni l'autre les compétences et les assurances pour cela.
Publié : il y a 7 ans
Absolument d'accord. Il faut que chacun reste dans son périmètre de compétence. Et des compétences, il y a en a beaucoup, partout. Il faut juste les identifier, et les réunir en fonction de chaque projet. Au de-la du fait de trouver de nouveaux contacts, c'est aussi ça la compétence du courtier, puis chacun amène son expertise pour la perfection du chantier, et la satisfaction des clients.
Publié : il y a 7 ans
En tant que consommateur , j'ai demandé lors de l'établissement de travaux pour changer ma chaudière , que l'on me fournisse une attestation d'assurances décennale pour la signature du contrat.

J'ai essuyé un refus : ""Pourquoi , vous n'avez pas confiance ? je n'ai jamais eu de problèmes , je vais me renseigner auprès de la chambre des métiers".

Cette demande a été formulée à la mi-septembre 2015 . le 14 février 2016 dans mon courrier , j'ai reçu une copie de l'assurance décennale.

Entre temps le 23 décembre 2015 , l'installation de la chaudière neuve était réalisée par ma société de maintenance , beaucoup plus réactive.

Je signale que trois autres artisans ne n'ont pas répondu. L'un d'entre eux , au téléphone m'a informé qu'il ne distribuait pas ce document confidentiel sur son entreprise avec ses devis .

En qualité d'acteur de la construction , j'ai au cours de mes trente années de travail toujours fournis tous ces documents ( décennale, RC, Avis techniques,etc....)et même les utilisais comme argument commercial pour valoriser mes prestations. "Un client rassuré , c'est un client comblé".
Publié : il y a 7 ans
A Vous Dindon de la farce je trouve d'ailleurs ce nom très dévalorisant, je ne suis pas là pour vivre aux crochets des entreprises que je référence mais on contraire leur amener des affaires en plus pour améliorer leur CA. Certes, je ne suis pas dupe et je sais très bien que des personnes n'ayant peut être pas les mêmes valeurs et le même respect que je porte aux artisans existent alors combattons les ensemble.
Publié : il y a 7 ans
Le courtier est un commercial, qui se rémunère sur son carnet d'adresse d'artisans : entre 10% & 15% + d'autres frais ; l'artisan bien sur répercutera le surcoût sur son devis. N'espérez pas gagner d'argent...

Ce ne sont pas des Maîtres d'oeuvre et donc n'ont qu'une responsabilité limitée (ne devrait pas préconiser, pas de décennale, pas de suivi de chantier), même si certaines enseignes de courtage entretiennent un double discours. Cette activité devrait être mieux réglementée pour ne pas agir sur les murs porteurs, devrait être relégué à des actes mineures et pas plus de 3 lots.

Lors de leurs entretiens en clientèles, ils s'appuient sur leurs réseaux d'artisans qui connaissent bien leurs lots mais pas ou peu les autres. Souvent les travaux doivent être vu dans la globalité. Ils demandent et vérifient les devis. Communication: Publicité à tout va.

Les Maîtres d'oeuvre se rémunèrent sur le client partiellement ou en totalité (ex: 8% à 12% sur le client et 5% sur l'entreprise). Ils ont une décennale et peuvent agir sur tous les projets sauf les permis de construire de + de 150m². Tout le monde peut s'intituler Maîtres d'oeuvre. Communication: Publicité à tout va.

Les Architectes se rémunèrent sur le client en totalité (ex: 8% à 12%). Ils ont une décennale (10 ans) et peuvent agir sur tous projets. Un architecte est un maître d'oeuvre formé, diplômé, assuré, inscrit à l'ordre des architectes pour prétendre le titre. Les architectes sont soumis à un code déontologique. Communication: Publicité limitée voire interdite au dire de certains d'où une certaine méconnaissance de la profession de la plupart de la clientèle, des artisans.



Même si le courtage en travaux paraît une alternative intéressante, il faut noter que leur activité n'est que "COMMERCIALE sans responsabilité" et devrait être rémunérée à ce titre. Leurs carnets d'adresse est celui des Maîtres d'oeuvre, des architectes et les tarifs des artisans ne sont pas forcément les moins chers. Arrêtez de penser qu'ils travaillent pour vous. Le travail entretenir un carnet d'adresse d'artisan (démarchage, prospection : travail long) avec une vérification assurance (10 minutes, allez tous le 6 mois), vérifier des devis (c'est plus long mais 10% ? ), faire de la publicité commerciale (encore plus longs et chers: salons, affichages... )

Idéal pour de MENUS TRAVAUX (changer un robinet, une prise électrique...) et pas plus de 3 lots ne nécessitant pas de maîtrise d'oeuvre (plomberie, électricité, peinture... ) et qui ne devraient pas toucher aux éléments porteurs.

A 10% et + choisissez un professionnel compétent dans la Maîtrise d'oeuvre, formé et assuré...
Publié : il y a 7 ans
Je trouve cette réaction de la CAPEB un peu excessive et précipitée.. Pour ma part lorsque je souhaite référencer un artisan je ne le contacte pas par mail sans même le connaitre ! Il y a dans notre profession de courtier comme partout ailleurs des personnes capables de nuire à notre image. Vous parlez clairement d'une perte de CA pour nos artisans .. J'ai pour ma part une question à leur poser : combien de CA ont ils perdu par manque de temps ?? j'entends par manque de temps: aller voir des clients, relancer des devis en cours,répondre au téléphone, prospecter .. Vos artisans sont ils vraiment contre un apport d'affaires complémentaires? affaires gérées en grande partie par le courtier (gain de temps donc) sans oublier que l'artisan ne rémunère le courtier qu'en cas de devis signé!
Publié : il y a 7 ans
Visiblement,certaines corporations n'ont pas encore compris qu'elles vont devoir accepter la libre concurrence, nous ne sommes plus à l'époque de l'économie planifiée, le seul décideur c'est le client final. Et le client final n'a rien à faire de la CAPEB, des architectes ou des courtiers. Ce qu'il veut c'est que son travail soit bien fait, dans les délais et au meilleur prix.Il me semble surtout que la CAPEB essaye de montrer une structure équivalente au courtage et n'y arrive pas, parce que trop chère du fait de sa structure inadaptée.
Publié : il y a 7 ans
Christophe Hurlisis

"Un vide que la CAPEB espère bien reconquérir" j'ai l'impression que l'on se moque du monde, il me semble que la CAPEB est à l'origine du réseau de franchises "ILLICO TRAVAUX".

La fonction d'un courtier se résume au référencement d'entreprises et à la recommandation moyennant commission pour apport d'affaires. Toute prestation d'accompagnement prend la forme d'assistance à maitrise d'ouvrage ou maitrise d'oeuvre et doit être facturée directement au client.

Au sein du réseau Pro®Habitat, les courtiers référencent les entreprises et s'assurent de leur professionnalisme avant de les recommander dans le cadre d'un projet arrété contre une commission de 8%. Lorsqu'il y a nécessité d'acompagner le client dans son projet, ce sont les assistants à maitrise d'ouvrage et/ou les maitres d'oeuvre qui prestent et facturent le client directement.

Il est cependant vrai que nombre de structures surfent de manière opportuniste sur un marché en s'apparentant à tort à des maitres d'oeuvre et réclamant des commissions exorbitantes aux entrepreneurs. Je pense qu'il est de bonne augure de dénoncer ces pratiques mais heureusement certains exercent leur métier avec professionnalisme et passion.
Publié : il y a 7 ans
Attention il ne faut pas généraliser

Courtier en travaux depuis 6 ans

j'ai aujourd'hui tout un réseau d'artisans

au service de mes clients particulier ou industries

Le courtage en travaux si il est fait consciencieusement est une très bonne triangulaire

CLIENT ARTISANS COURTIER ou chacun doit s'y retrouver

Alors merci ne pas comndanner pas le métier trop vite et sans savoir ...

Il y a aussi des artisans et maitre d'?uvres pas sérieux

Bonne journée
Publié : il y a 7 ans
Il est normal que la Capeb s'inquiète du phénomène. Dans les boites mails des artisans, le démarchage par internet pour des recherches de prospects de "clients ciblés", d'augme,ntation de CA, ça n'arrète pas. Pour autant, c'est qund même bien le client final qui a changé : il demande rarement si il y a un artisan à contacter, qu'on peut lui recommander, il ne connaît pas forcément quelqu'un dans son quartier, il est peu friand de contacts, et finalement très adepte des hypermarchés, des achats sur internet. Malheureusement c'est exactement comme cela qu'il est bon à se faire roulé dans la farine. Alors on peut tout faire sans de contact humain : on ne se connaît pas et on n'a pas à se connaître, c'est pas la peine d'être excellent il ne me recommandera pas dans son entourage, je peux demander un peu cher on ne se reverra sans doute pas de toute façons .... Bref, c'est un peu la fin de l'artisanat de proximité, de la confiance (établissement, maintien), c'est aussi la multiplication des procédures en cas de défauts, de pannes. Le client sera plus porté à utiliser ses droits qu'à recontacter l'artisan. Si, et je le répète, il est normal que la Capeb s'inquiète, son rôle est aussi de suivre, constater les évolutions.
Publié : il y a 7 ans
L'analyse de la CAPEB du Rhone est intéressante.

Ils dénoncent les intermédiaires qui nous parasitent et qui n'apportent pas de vrai service,

alors ils ne sont pas loin de dénoncer l'abus de pouvoir de Qualibat et des caisses de Congés.

Ces dernières (les caisses) ont été jugées inutiles et donc nuisibles par la Cour des Comptes, mais le gouvernement a décidé de maintenir cet archaïsme, pour plaire aux organisations professionnelles, qui sur ce point ne représentent pas leur base.

Il ne faut pas tout mélanger.

Certain courtiers apportent une vraie plus value au client, surtout sur des chantiers complexes.

Mais les sites internet qui fleurissent et qui sont critiqués par la CAPEB du Rhône n'apportent souvent que de la confusion supplémentaire.

Il faut savoir respecter toutes les solutions qui répondent souvent au mieux à la diversité des situations rencontrées dans le bâtiment où la maîtrise d'?uvre nécessite parfois une fonction indépendante.

Le bouche à oreille a toujours été le meilleur système pour mettre e rapport l'offre et la demande. Il faut maintenant que cette tradition se serve des outils modernes de la communication numérique.

Les potentialités de réels progrès y sont immenses pour des coûts relativement dérisoires.

Ce serait dommage de laisser cette fonction à des entreprises privées qui sauront imposer un monopole et en exploiter le filon comme les majors de l'informatique, Google Facebook etc.

Cette mission doit rester sous le contrôle et au bénéfice de la collectivité des consommateurs.

Les chambres de métiers doivent faciliter et même initier ces outils du futur.

Les artisans doivent devancer leur Ubérisation, pour en contrôler l'éthique et sa mise en ?uvre dans l'intérêt de tous.

En cela je partage l'analyse de la CAPEB du Rhône, elle est dans le vrai.

J'espère qu'elle saura en tirer toutes les conséquences, y compris pour ces dinosaures qu'elle cautionne involontairement peut être (Qualibat et Caisses de congés)

Plus d'infos sur rge-info.com . . . et . . . 4c-btp.org . . . et 500 témoignages ici :

http://www.cyberacteurs.org/cyberactions/arretons-desastre-programme-systeme-797html
Publié : il y a 7 ans
bonjour

c'est pas faux " DANGER "

j'ai été approché par ce genre d'individu

ils vous prennent une commission de 10 à 15 %, et ne prennent aucune responsabilité envers leurs soit disant clients, de plus vous ne devez pas les concurrencer (contrat oblige), donc au bout du compte l'artisan excusez moi du terme " on fait la pute et eux le maquereau"

pour faire court

cordialement eric
Publié : il y a 7 ans
Certains courtiers appliquent des clauses du genre : le client est apporté à l'artisan par le courtier puis le travail effectué réputé fini par l'artisan. Ce dernier est reconsulté en direct par le client pour autre chose. L'artisan doit reverser une commission... même si le courtier n'a plus rien à voir dans l'affaire. Le client appartient au courtier !!! Lamentable.
Publié : il y a 7 ans
Ce qu'il faut voir, c'est que, juridiquement, le courtier a simplement une positions d'apporteur d'affaire. Livre à l'artisan, au maître d'oeuvre, à l'architecte, etc ... d'accepter ou pas de travailler dans ce cadre. Mais ce qu'il faut aussi voir, c'est que c'est le client qui décide (ou pas) de faire appel à un courtier. Eu aujourd'hui, la tendance va bers ce système que ce soit pour la recherche d'un terrain, pour obtenir un prêt bancaire, faire des travaux, et bien d'autres choses encore. En fait, les gens qui n'ont pas le temps, ou ne veulent pas s'occuper de certaines démarches, choisissent de payer quelqu'un pour ça. C'est leur choix et cela se respecte. Si cela leur coûte cher, c'est leur problème. Maintenant, que cela bouscule la donne, et qu'il faille s'adapter, c'est le problème des artisans, des maîtres d'oeuvre, etc ... Et tout ce petit monde reste totalement libre d'accepter de travailler avec ou sans les courtiers.
Publié : il y a 7 ans
D'accord avec ta mise au point Francis.

Toutefois la menace d'un courtier numérique tout puissant qui emprisonnera client et artisan dans une nasse commerciale, où la qualité sera une illusion, cette menace existe bien.

Cela aura le mérite de nous questionner sur la fonction idéale de l'intermédiation.

Avec un bouche à oreille numérique, il y a moyen de faire bien mieux que le RGE.

RGE c'est une intermédiation uniquement bureaucratique et Kafkaïenne de fait.

Une intermédiation dans l'esprit du 19 ème siècle et aux frais des artisans.
Publié : il y a 7 ans
Bonjour,

Du point de vue du client (que je suis), la question est simple :

lorsqu'ols s'adressent aux organismes professionnels (Chambre des Métiers, ADIL, unions professionnelles... et sans doute CAPEB) pour demander des indications, conseils et recommandations dans le choix d'un artisan prestataire pour réaliser des travaux, les clients perdent leur temps : au nom d'une pseudo neutralité, devoir de réserve, etc ... - mais à mon avis d'expérience, surtout par paresse et incompétence de leurs personnels et donc des dirigeants qui organisent l'activité, - le client potentiel est renvoyé sans réponses.

Restent alors trois choix:

- faire confiance au hasard avec une chance de bonne réussite, si on tombe sur des professionnels corrects, ou plusieurs chances d'échec (il y a davantage d'ivraie que de bon grain);

- utiliser les services payants d'un maître d'oeuvre (mais lorsqu'il s'agit de remplacer un chauffe-eau ou une fenêtre, qui se lancera dans ce surcoût);

- confier son sort à des intermédiaires dont l'intérêt devrait être de recommander des artisans de qualité pour revoir leurs clients. Mais ça ne fonctionne pas à tous les coups.

Voilà, par refus des organisations professionnelles de comprendre que si elles n'assument pas leurs responsabilités vis-à-vis des clients finaux, mais simplement celle, corporatiste, de leurs membres, elles ne servent pas les enjeux économiques, on a le bazar français, qui n'existe pratiquement pas dans des pays mieux régulés, comme l'Allemagne ou la Suisse, où les prestations coûtent cher, mais où le client obtient le résultat attendu et en a donc pour son argent.

Michel Breisacher
Publié : il y a 7 ans
Michel BREISACHER, vous avez raison pour ce qui de la part de responsabilité des OP. Mais il n'est pas simple du tout de faire choisir parmi ses adhérents, ils doivent bien évidement être traités sur le même pied d'égalité. C'est pourquoi nous travaillons dans le Rhône, sur un annuaire de nos adhérents pour lequel, le client pourrait laisser des notes ou appréciassions. Ce n'est pas quelque chose de simple à faire, mais je croit qu'il y va de notre crédibilité. Pour ce qui est des intermédiaires, c'est comme dans tout les métiers, il y en a des bons et des moins bons. C'est peut être utile dans certains cas, mais la meilleur des relation reste bien évidement celle direct entre le client et l'artisan.
Publié : il y a 7 ans
Bonjour,

pour les clients particuliers, il y a le site QUALIBAT qui permet de voir quelles entreprises sont qualifiées. de plus, les qualifications Qualibat distinguent un niveau de technicité. Cela reste une référence.

Je ne peux pas comprendre les sites en ligne où le particulier peut décrire ses travaux sommairement, lui même, et obtenir un certain nombre de devis sous 48h00. Lorsqu'un particulier a besoin de travaux, un RDV est programmé sur place, l'artisan prend des cotes, voit l'état de l'ouvrage, l'état du support, car il est responsable de ses ouvrages. Il a une analyse professionnelle, apporte des conseils.

je ne pense pas que ce soient les meilleurs artisans qui fassent appel à ces intermédiaires, apporteurs d'affaires.... certes, recevoir plusieurs artisans pour expliquer le projet est plus couteux que de faire un devis en ligne, mais, cela a le mérite de rencontrer le professionnel; il est toujours possible de demander à l'artisan des références chantier. nous ne sommes pas avars de fournir et expliquer les fiches techniques des matériaux que nous posons.

enfin, les architectes et maitres d'ouvrages publics demandent des références chantiers, les qualifications de l'entreprise. il n'est pas interdit de questionner l'entreprise.

la relocalisation de l'artisanat sera une question à développer.
Publié : il y a 7 ans
Triste de lire un tel article.

Oui des dérives existent, seulement ce métier existe finalement depuis la nuit des temps : mettre en relation parce que je connais la personne qu'il te faut.. La différence est uniquement d'ordre étique.

Certains connaissent très bien le tissus d'entreprises local, sont très à même d'orienter vers un bon prestataire, font très bien leurs travail (souvent avec passion),ont de l'expérience dans le bâtiments et entretiennent de très bonnes relatons avec les artisans et pme locales.

Et c'est bien le client qui en tire le bénéfice!! Bien sur que l'artisan commissionne le courtier, et heureusement d'ailleurs, mais cette part de commerciale n'est plus effectuée par l'artisan.

Je reprend cette phrase citée plus haut: "Ces méthodes contribuent à faire disparaître le principe de proximité.........d'un travail artisanal de qualité" Pardonnez moi mais cette phrase sent la frustration...

Depuis quand un métier qui permet de mettre en relation client et entreprise (qui elle-même ira travailler chez le client), qui permet de faire connaitre et reconnaître les artisans digne de l'être grâce à la qualité de leurs travaux , fait disparaître la proximité et fait baisser la qualité?!

On croit rêver, c'est si simple de mettre tout le monde dans le même sac! Messieurs madame les clients : choisissez des courtiers indépendants ayant de l'expérience dans le domaine, adhérent à la gncti ou ffct.

On peut tous travailler en bonne intelligence, et tant pis pour ceux qui se plaignent plutôt que d'avancer, à bon entendeur..
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