Accessibilité : l'échéance ne sera pas repoussée malgré « retards et inertie » - Batiactu

par BATIACTU il y a 11 ans
Au 1er janvier 2015, l'ensemble des bâtiments publics doit être rendu accessible. Or, un rapport sénatorial met le doigt sur des retards dans l'application de la loi handicap de 2005. Si des efforts sont faits, reste des « disparités selon les territoires » et surtout un « manque de volonté et de pilotage », précisent les sénatrices Claire-Lise Campion (PS) et Isabelle Debré (UMP).
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5 réponses à ce sujet
Publié : il y a 11 ans
Nombre d’architecte dépense temps et argent à se former. La pratique du moins disant nuit à la qualité, dans tous les domaines. Le maitre d’ouvrage doit arrêter de vouloir économiser sur la compétence, alors qui devient dispendieux sur d’inutiles assistances. Donnons aux architectes les moyens de travailler. Redonnons aux architectes les choix de projet.

fs13
Publié : il y a 11 ans
je suis heureux que des personnes constatent la non application de la loi maintenant pour le bâtiment neuf il faut sanctionner avec une caution de trois au maitre d'ouvrage qui lui pourra se retourner contre le maître oeuvre pour défaut de conseil et de non respect des règles en vigueur de l’application de cette loi la valeur du coût de cette accessibilité avec l'obligation de la réalisé pour des bâtiment construit à partir de 2005.Les travaux effectués avant 2015 la caution seront redonnée au maître de l'ouvrage.

Concernant les bâtiments historiques ou immeuble ancien en situation ERP voir un aménagement possible si les accès à ces bâtiments les permettent comme rue datant du moyen-age ou autres très étroites.

Seule les commissions locaux peuvent notifier une dérogations à l'application de cette loi.

Quand pensez vous?

Eric Garreau
Publié : il y a 11 ans
En ce qui concerne les bâtiments neufs, c'est intolérable, je suis d’accord.

Mais pour les autres, il n'y a pas que les monuments historiques qui posent problème. Pour beaucoup de constructions anciennes, le respect de la réglementation est tout simplement impossible.

Il faudra bien se résoudre à accepter des dérogations pour la majorité de petites boutiques.

Et les communes qui pourraient autoriser la mise en place d’une rampe sur le trottoir quand cela est possible ne jouent pas le jeu.

Finalement, peut-être faudrait-il supprimer le commerce des centre-vile…
Publié : il y a 11 ans
si volonté il y a ...argent il y a et techniquement cela est possible.Arrêtons de se voiler la face!
Publié : il y a 11 ans
La mise en application de la loi est simple. Il y a beaucoup de règles très strictes qu'il suffit d'appliquer. Mais il faut du temps pour vérifier, beaucoup d'argent pour donner les surfaces nécessaires et mettre en œuvre les techniques et équipements adéquats. Du temps on en laisse de moins en moins, les conception sont à faire dans des temps toujours plus courts pour laisser plus de temps aux administratifs qui se couvrent en permanence avec des appels d'offres et des temps de notifications qui durent plus longtemps que les études. Et de l'argent il n'y en a plus pour les études et encore moins pour les chantiers. Combien de collectivités et surtout les maires sont-ils à pester contre les surcoûts de ces mesures et à demander aux concepteurs de trouver des solutions miracle. Les règles sont souvent contradictoires avec les règles de construction. L'intelligence demande du temps et l'échéance de 2015 dans le contexte de crise des financements paraît fantaisiste.
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