Affichage tarifaire : les architectes se font rappeler à l'ordre - Batiactu

par BATIACTU il y a 8 ans
Une enquête de la DGCCRF épingle les architectes sur le manque d'affichage de leur prix. Le principe même de l'obligation d'affichage de leurs tarifs est méconnu et souvent contesté par les professionnels qui ne savent pas comment l'appliquer. Autre phénomène inquiétant : la multiplication des signatures de complaisance des permis de construire. Réaction de l'Unsfa.
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19 réponses à ce sujet
Publié : il y a 8 ans
Je propose que les architectes et les maîtres d'oeuvre soient rémunérées sur les mêmes bases et modalités que les avocats : enfin, ils gagneront correctement leur vie !!!
Publié : il y a 8 ans
Pour les signature de complaisance et des faux architecte. C'est un problème qui vient des mairies pas des architecte
Publié : il y a 8 ans
Un art libre, c'est un art accessible à tous. Après, que l'oeuvre soit reconnue comme étant qualitative et méritant d'être autorisée à s'afficher (permis de construite, autorisation de travaux), c'est de la responsabilité des services publics instructeurs et des signataires de ces permis et autorisations. Rappelons, d'ailleurs que les services instructeurs et les commissions d'urbanismes comptent très fréquemment dans leurs rangs des architectes. Il n'y a donc pas besoin de seuil, mais seulement de décisionnaires sérieux, indépendants et compétents. Réduire l'accès à l'art-chitecture aux seuls diplômés est un déni de démocratie et totalement contraire à l'esprit de la Constitution.
Publié : il y a 8 ans
Bjr

Dans un pays ou la fraude est érigée en règle ( cf nos politiciens...) et où l'on est démarché quotidiennement pour payer moins d'impôts (alors que tout le monde souhaite plus de prise en charge, secu, RSA,....) il est totalement illusoir de compter sur le bon vouloir des clients pour généraliser la démarche du recours à l'architecte. Nos pairs l'ont prôné, en vain. Alors cessons de nous cacher derrière une quelconque vertu et admettons (au moins provisoirement) le recours OBLIGATOIRE à l'Architecte . ( quitte à ce que nos honoraires soient pour partie déductibles des impôts ! ) Quant aux signatures de complaisances et autres usurpations de titre, il est dans la mission régalienne de l'ordre de gérer le tableau, donc de vérifier d'une manière ou d'une autre que les permis déposés le sont bien par des architectes dûment inscrits !

QUE l'ordre fasse moins de sondages sur l'état LAMENTABLE de la profession ( connu ) et utilise cette manne au contrôles légaux !
Publié : il y a 8 ans
Un simple rappel des règles devrait suffire au-delà de 170 m² le permis de construire est obligatoirement déposé par un architecte, nous au-delà de 170 m², et souvent moins,nous constituons une équipe de maîtrise d'oeuvre. Bien sûr les honoraires sont partagés en responsabilité en commun et non solidairement. Bien souvent l'architecte nous suit, mais jamais dans le cas contraire....? Les compétences ''elles aussi se partages'' A bon entendeur salut.
Publié : il y a 8 ans
A quoi ça sert que les demandes de pc soient signées par un architecte ? La demande de pc ne devrait être signée que par le demandeur, c'est à dire par le maître d'ouvrage. Liberté devrait lui être restituée pour faire concevoir son projet par qui il veut. Ensuite que le projet soit accepté ou refusé, c'est de la responsabilité des services publics qui peuvent se faire assister par un architecte (ce qui est d'alleurs souvent le cas). Ainsi, si on veut de la qualité architecturale, c'est à ceux qui donnent les autorisations de s'assurer que les projets tiennent la route sur ce plan. Quant à la conception technique et à la qualité de construction, c'est un travail d'équipe qui ne relève pas de la seule compétence du designer de façades. Obliger les maîtres d'ouvrage à faire signer l'"oeuvre" par un architecte (sous entendu en France quelqu'un d'inscrit à l'Ordre), c'est de l'abus de pouvoir et du grand n'importe quoi. Il faudrait peut être que les architectes français arrêtent de se considérer comme des artistes et reconnaissent que la conception d'un bâtiment, ce n'est pas que du désign, mais le résultat d'un travail d'équipe. Cette approche française basée uniquement sur la valorisation du paraître en dit long sur notre manière de penser et de vivre. Pas étonnant que ça merdouille !
Publié : il y a 8 ans
En italie, le recours à l'architecte est obligatoire c'est le 1er m2.

Ce qui est n'importe quoi c'est de penser qu'un ingénieur qui sait calculer du béton peut faire de l'architecture.

Et si "ça merdouille" c'est bien parce que les services instructeurs des permis ne font pas correctement leur travail car il est somme toute assez simple de détecter un faux architecte...
Publié : il y a 8 ans
En Italie et dans bien d'autres pays, Allemagne en tête, l'accès au titre d'architecte est bien dufférent de ce qu'il est en France. La plupart du temps, les architectes sont issus d'acoles d'ingénieurs, pas d'une extrapolation des écoles des beaux arts. En France, dans le ecoles d'architecture. Pour avoir plusieurs fois pris en stage de jeunes architectes diplômés, je suis bien placé pour savoir qu('ils sont incapables de concevoir ne serait ce qu'une maison, pas plus qu'en d'en assurer la direction de construction. Et ce en grande partie parce qu'il n'ont pas appris la technologie de construction, pas plus que la technologie des matériaux et encore moins l'économie de construction. Or pour concevoir sérieusement un bâtiment, ne serait ce qu'une maison, il faut raisonner en déign et ergonomie, certes mais aussi en technique et en coût etc ....Seule une capacité d'appéhension précise et de penser global permettent de sortir un projet qui est réaliste. Bref, l'incomplétude des formations d'architectes est sans doute la cause majeure des problèmes soulevés dans l'article. D'ailleurs, pour les grands bâtiments, ça peut encore le faire car le travail en équipe compense les incompétences. mais pouir le secteur des maisons et petits ba^timents, là où il faut tout gérer seul, la plupart des architectes sont largués. Certains, heureusement, avec le temps arriveront à faire du bon boulot. mais pas tous loin de là ! Si tous les architectes étaient bons, cela se saurait !!! Alors, avant de réclamer un renforcement d'un monopole déjà inadmissible dans un pays qui se veut non totalitaire, il vaudrait mieux se réformer de l'intérieur. revoir entièrement l'enseignement de l'architecture, revoir l'accès au titre et en finir avec l'ineptie des seuils et obligations arbitraires.
Publié : il y a 8 ans
wahoooo c'est chaud!!
Publié : il y a 8 ans
Je rejoins Francis Le Bris.

Bien concevoir un espace c'est être capable appréhender toutes les problématiques qui s'y rapportent, ce que les architectes de par leur formation ont bien du mal à faire.

Il devient ainsi aberrant de ne pas reconnaitre qu'un parcourt autre que celui de la formation d'architecte et en particulier celui du terrain ne permette pas à un individu de développer des aptitudes à la conception architectural.

Il est un combat d'arrière garde que de vouloir préserver à tout prix un privilège qui n'est pas en rapport avec des aptitudes et d'empêcher ainsi d'autres individus compétents d'exercer un métier à la hauteur de leur compétences.

Quand est ce que les architectes se rendront à l'évidence...
Publié : il y a 8 ans
C'est marrant cette haine lancinante chez certains pour les architectes ... c'est quoi le problème ?... un traumatisme dans la petite enfance ?... Une vocation contrariée ?... Veuillez vous allonger sur le divan et dites-nous tout et on essaiera de comprendre.
Publié : il y a 8 ans
Il n'y a aucune haine. D'ailleurs, je travaille régulièrement avec des architectes, et cela se passe très bien. Néanmoins, dans le domaine d'activité qui est le mien, je dois dire que c'est plus souvent eux qui ont besoin de moi que le contraire. Etant spécialisé dans la conception de maisons bioclimatiques et écologiques, je ne prétends pas par ailleurs, être compétent sur d'autres types de bâtiments. Dans une équipe de concours, pour des projets publics par exemple, j'apporte mon expertise et mes conseils et c'est tout. C'est vrai que pour des projets de maisons, je pourrais me passer totalement des architectes, si ce n'était le seuil de 170m². Néanmoins, il y a la loi, et même si je la trouve débile et anticonstitutionnelle, je la respecte. Néanmoins, je ne trouve pas juste qu'une seule personne signe une oeuvre qui a été conçue à deux, voir plus. Alors, c'est sûr, certains diront que je n'ai qu'à passer le diplôme ... Mais par pur principe, et à 63 ans, je refuse de passer du temps à prouver mes compétences alors qu'elles sont déjà prouvées par les faits. Nombre de mes réalisations sont citées en exemple. Je donne même des cours en licence et master sur l'élaboration de projet en démarche écologique, bioclimatique, passive, à énergie positive .... Alors, messieurs les architectes, laissez donc une petite place sur votre tableau de l'Ordre pour les gens comme moi. Vous en sortirez grandis car vous aurez fait preuve d'humanisme. Et puis, vous savez, nous ne sommes pas très nombreux et ce sera un partenariat gagnant-gagnant. En fait, nous poursuivons le même but : travailler sereinement et faire du bon et beau boulot.
Publié : il y a 8 ans
Je trouve qu'il y a beaucoup de contradictions dans le discours.

Vous comparez les "stagiaires architectes" et des "personnes ayant l'expérience du terrain".

Si on va par là, un maçon avec 20 ans d'expérience connait mieux le béton qu'un ingénieur structure à la sortie de l'école.

Comme si les méchants architectes étaient nécessairement débutants et les gentils MOE étaient nécessairement expérimentés.

Le problème est pris complètement à l'envers. La vraie question n'est pas de savoir si la formation des architecte leur apprend à travailler sur le terrain, mais de savoir si travailler sur le terrain permet-il d'apprendre l'Architecture ?

Car l'architecture et la construction sont deux choses différentes.

De plus, le titre d'architecte, ce n'est pas qu'un diplôme. C'est aussi le respect d'un code de déontologie, une assurance , une responsabilité quasi totale des ouvrages et une organisation professionnelle qui prendra le relais en cas de défaillance.
Publié : il y a 8 ans
Avant j'étais Architecte inscrit à l'ordre. Maintenant, et volontairement je ne porte plus le titre. Plus d'emmerde, je fais ce que je veux comme Francis LE BRIS. J'ai aussi créé une société d'aménagement, et une entreprise générale. Cela nous permet de réaliser des opérations de lotissement de 5 à 20 logements assez facilement. On en fait une dizaine par an soit en moyenne 180 logements. Aucune signature de complaisance, aucun permis au dessus de 170m². Aucun code déontologique, nous vivons très bien.
Publié : il y a 8 ans
Mr LIBRE votre haine des architectes est totalement injustifiée et inqualifiable . L'Ordre des Architectes vous a selon vos dires reconnu une certaine compétence pour vous permettre d'exercer notre métier avec les mêmes droits et obligations (vous avez renoncé ensuite ou l'Ordre des Architecte vous a résilié pour non respect de vos obligations professionnelles?), et vous pouvez à présent réaliser 180 maisons par an sans avoir besoin du recours des architectes . Quels est votre problème ?

Vous avez peut être du talent dans l'exercice de votre métier, ne contestez pas celui des architectes . Ceux que vous critiquez sont de jeunes architectes peu expérimentés qui travaillent comme des nègres pour des constructeurs de maisons individuelles pour des sommes symboliques et qui essayent de de valoriser au mieux votre profession . Ayez un peu de tolérance à leur égard car malgré 5 à 6 années d'études après le BAC rien ne remplace la réalité d'être confronté aux dures réalités d'un métier difficile où l'architecte est responsable de tout . Vous n'aurez pas l'insolence de nous faire croire que vous saviez tout faire en commençant votre métier de constructeur, et comme tout le monde vous avez commis des erreurs en débutant ...

En dehors de cela que savez vous des architectes et de leur enseignement, de ceux qui valorisent notre environnement, de ceux qui sont passionnés par leur métier au détriment de leur vie privée, de ceux qui réalisent le rêve de leurs clients bien au delà de leur espérance ? Tous ne sont pas excellents, c'est comme cela dans tous les métiers ...

Confrontez vos propos avec ceux qui ont autant d'expérience que vous et vous pourrez juger de leur compétence .

www.philippebracco.com
Publié : il y a 8 ans
Ce qui est critiquable, c'est avant tout la piètre qualité sur le plan technique et économique de l'enseignement de l'architecture en France. Trop désign et "beaux arts" et pas assez technique. Les jeunes diplômés en font malheureusement un constat amer au sortir de l'école. Pour avoir travailler quelque temps avec un architecte belge (sorti major de sa promo, école de Liège), il était affolé de voir le faible niveau de compétences des archis français sur le plan technique. Quant au code de déontologie, aux assurances etc ... que brandit M. Boudignon, c'est du pipeau car la loi est la même pour tout le monde : architecte ou pas, nous avons les mêmes obligations.
Publié : il y a 8 ans
Je suis tout à fait d'accord avec M Le Bris, j'ai un collègue de formation (licence pro bois construction) qui ayant échoué une première fois au concours pour entrer à l'école d'archi, a continué ses études en IUT génie civil dans l'espoir d'être pris plus facilement à sa deuxième tentative. On lui a répondu qu'il été trop technique sur son approche et a été refusé une deuxième fois...

Je suis un fervent amateur d'architecture et je suis convaincu de l'utilité d'un architecte, toutefois il faut bien constater qu'un certain nombre ne sont pas à la hauteur de la tâche quand il s'agit de suivre des travaux. Heureusement certains ont l'humilité de s'en remettre aux artisans et écoutent nos conseils et ça se passe bien, mais évidement d'autres se croient au-dessus de ça et veulent imposer des idées aberrantes en termes technique. Sur le point des signatures, force est de constater que cette disposition fait que certains projets ne se font pas pour une raison de sur-coût (il s'agit de petits projets avec des budgets serré et qui suite à la dernière mouture des règles d'urbanisme tombe sous la nécessité de faire appel à un architecte), le résultat est donc moins de travail pour les artisans et non pas plus de travail pour les architectes... Donc je suis franchement agacé par les demandes répétées des architectes pour faire descendre le seuil des 170 m², nous on est favorisé par aucune loi pour travailler, on obtient nos chantiers grâce à nos seules compétences et c'est pas facile pour nous non plus, la solution est je pense d'avoir une vrai cohésion entre l'ensemble des intervenants et que le client final soit convaincu de l'intérêt de faire appel à un architecte grâce a des résultats indiscutables...Et malheureusement le retour des clients ne vont pas toujours dans ce sens (mais évidement il y a des mauvais dans tous les métiers), on a pourtant des clients qui cherchent désespérément des architectes qui répondent a leurs attentes (je leur indique ceux que je connait et qui sont compétents) mais dans la domaine de la construction bois par exemple il faut reconnaitre qu'ils ne courent pas les rues...
Publié : il y a 8 ans
Quand j'étais à l'école, on m'avait également reproché d'être trop technique. Pendant longtemps, tout comme vous, je me suis offusqué de cette lacune de l'enseignement. Maintenant que je suis dans le monde professionnel, je suis beaucoup moins critique vis à vis de cette façon de faire.

Si l'enseignement est ainsi fait, ce n'est ni par laxisme, ni par incompétence. Simplement en 5 ans, on ne peut pas tout apprendre.

La technique, fera nécessairement partie de notre métier. On l'acquière d'une façon ou d'une autre avec l'expérience. Ce n'est pas le cas du reste de l'enseignement.

Exemple concret : si je fais une erreur dans mon détail, l'artisan qui doit le réaliser m'appellera, et nous verrons ensembles comment faire. Les prochaines fois le détail sera juste.

En revanche, si mon projet :

-est inconfortable

-n'est pas fonctionnel

-ne ressemble à rien

-ne s'insère pas dans son site

-est une aberration écologique

-etc.

Personne ne verra le problème à ma place (à part peut-être le MOU, et encore pas toujours).

La preuve, c'est que nos banlieues sont remplies de pavillons techniquement irréprochables (quoi que). La technique étant bien le seul point irréprochable de ces constructions.
Publié : il y a 8 ans
Ne serait ce pas, avec l'aide de leurs architectes conseils, aux services instructeurs de s'assurer que le projet est fonctionnel, confortable, ressemble à quelque chose (ou pas), s'insère dans son site, n'est pas une aberration, etc .... ??? De plus, défendre l'enseignement de l'architecture à la française, c'est oublié qu'il est fait autrement ailleurs et que les problèmes des architectes dont on nous rabat les oreilles ici, n'existent pas ailleurs.En 5 ans, on a le temps d'apprendre beaucoup de choses. Personne ne me dira qu'il est normal qu'un architecte sortant de l'école avec son diplôme en poche, ignore pratiquement tout de la technologie de construction, de la technologie des matériaux et de l'économie de construction. J'ai ai connus qui n'avaient même pas de bases de connaissances concernant le code de l'urbanisme et le code de la construction, étaient incapable de comprendre un PLU et de remplir un imprimé cerfa de demande de pc. Désolé, mais en 5 ans, on a le temps d'apprendre les bases de ce qui fait un métier. Les belges, les allemands, les hollandais etc ... y arrivent. Pourquoi pas nous ? L'enseignement de l'architecture et l'accès au titre est à réformer en profondeur. Déjà, sortir l'architecture de la tutelle du ministère de la culture, serait une sérieuse avancée.
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