Artisan : un rapport visant les qualifications enfonce le clou

par BATIACTU il y a 8 ans
A la suite des déclarations d'Emmanuel Macron et de François Hollande, le sujet des qualifications d'artisans revient dans l'actualité, avec la remise, lundi, du rapport Barbaroux, intitulé "Lever les freins à l'entreprenariat individuel". Cette piste de travail suscite toujours l'inquiétude chez les artisans du bâtiment.
Lire l'article sur Batiactu
10 réponses à ce sujet
Publié : il y a 8 ans
Quand arrêteront-ils de balbutier leurs effets d'annonce et nous laisseront-ils travailler ?

Ce gouvernement est écartelé entre ceux qui compliquent les choses le jour et ceux qui les simplifient la nuit.

C'est le travail de Pénélope ou le mythe de Sisyphe. . .

Une partie des fonctionnaires, sous l'influence des syndicats patronaux, ne font que compliquer l'initiative et mettre des obstacles à la libre entreprise sous forme de réglementations et de taxes.

L'autre partie, sans doute plus positive et attentive à la détresse des plus faibles, essaye de corriger le tir.

Plutôt que de faire et défaire sans plan, sans logique et sans résultat, mieux vaudrait organiser

un « grenelle du bâtiment » pour tout remettre à plat et repartir sur de bonnes bases.

Ainsi il faut revoir en priorité ces vieux carcans :

La caisse des congés payés qui rackette les entreprises au profit de mandarins cooptés

La directive européenne qui institue la distorsion de concurrence des travailleurs détachés

Mais aussi les dernières trouvailles de nos ploutocrates :

Le RGE et son éco conditionnalité qui est une discrimination anti concurrentielle

La carte professionnelle du bâtiment qui scelle l'embrigadement du bâtiment par ses matons

Sans oublier le scandale des caisses sociales gérées dans une totale opacité comme le RSI.

Les adhérents et obligés de ces organismes de type privé n'ont aucun moyen de contrôle,

ces montages sont incompatibles avec une démocratie et trahissent l'esprit fondateur de la libération.

Plutôt que des réglementations, normalisations et certifications stérilisantes, osons la liberté de créer sous le contrôle d'un « bouche à oreille » moderne qui doit s'articuler sur les nouveaux moyens de l'économie collaborative et du numérique.

A une seule condition :

Que ce bouche à oreille ne soit pas sous le contrôle de la FFB, de l'EDF ou de ST Gobain..

En effet le secteur du bâtiment ne doit plus être le principal financier du CNPF, ni la marionnette d'EDF,

et encore moins le jouet des fausses croyances thermique de ST Gobain.

Il y a vraiment quelque chose de pourrit dans le monde du bâtiment.

N'aboyons pas trop après Macron, car il y a bien plus nocif que lui, au sein même des représentants

de « la plus grande entreprise de France ». Revendiquons LA TRANSPARENCE des organisations.

Soyons tous unis, assez vifs et malins pour débusquer l'oligarchie et imposer la démocratie.

Plus d'info sur les sites : . rge-info.com . et . 4c-btp.org
Publié : il y a 8 ans
Ce gouvernement n'aime pas les Artisans et professions libérale ..c'est le gouvernement du collectivisme et de la mondialisation à outrance, il défend les grands groupes ou ils forment ces futurs hommes politiques en commençant par être des délégués syndicaux rouge qui évolue vers le socialo-communisme..Ces futurs hommes politiques haissent les patrons voilà le vrai problème.Car incapable eux même d'etre patron.Hollande toute sa vie n'a fait que ce gaver d'argent public(l'argent facile) car incapable de gagner le moindre petit centime d'argent privé (l'argent des difficultés et de la sueur)ce type le plus grand cumulard de poste va partir en retraite avec 36 000? de retraite mensuel. Pour un artisan cet individu est une honte du système politique Français !
Publié : il y a 8 ans
tout à fait d'accord avec Bernard Fortier , faisons d'abord le ménage dans notre profession au lieu de hurler après les décideurs politiques .

RSI est ses écuries d'Augias

Caisses de congés payés : planque pour syndicalistes gâteux.

la maffia des banques

les assurances efficaces pour encaisser, absente pour indemniser .

Avec la complicité de nos représentants syndicaux toutes une faune parasite nos professions , des "suceurs de bénéfices ".

Formons nous, redevenons maitre de notre profession, faire de la sueur, d'accord ! mais pour nous, pas pour ceux qui nous endorment.

Alors là d'accord avec des gens avertis , qui relèvent le nez du guidon de temps en temps, discutons avec les pouvoirs publics .

Le tout sécurité est trop souvent un prétexte pour engraisser les OPBTP.

un exemple :

Une grande cheminée menace ruine sur la voie publique suite à une tempête , la commune propriétaire trouve le devis exagéré . Effectivement il y avait un montant supérieur lié aux problèmes de sécurité, plus que de frais de réparation .

Résultat la cheminée branlante n'a pas attendu les balivernes de l'inspecteur OPBTP et a fini par écraser une voiture en stationnement.

Nous travaillons en absurdie ,où le détail de chacun des intervenants tue le bon sens !
Publié : il y a 8 ans
pour information, tous les bons architectes recherchent de bons artisans.

Exit les porteurs de brouettes qui se montent en entreprise de maçonnerie, les poseurs de placo qui ne savent que visser et ne savent pas faire les finitions correctement, les boulangers tapissiers, les dentistes plombiers, les électriciens élagueurs....

Non, non non, Il devrait être interdit d'être artisan sans avoir au moins un CAP (français) + un BP (Francais), voire un compagnonnage de 7 ans (France + Italie).

Que dirait un ministre qui ferait retaper sa maison par des branquignoles?

Ne mélangeons pas compétences des artisans et des métiers avec la politique....ce serait comme mettre M. Macron à tailler un pinacle, ou à faire un plafond à caisson en staff! Bonjour les dégâts!!
Publié : il y a 8 ans
Il est compréhensible que de nombreux professionnels sérieux se sentent floués, lorsque les exigences institutionnalisées de qualification baissent.

Ce malaise est motivée par une situation anxiogène où les mauvais choix passés compliquent le jeu et cachent les solutions de bon sens, ne pouvant apporter qu'une surenchère de correctifs sur correctifs.

Il faut oser sortir de ce cercle vicieux, quitte à prendre quelques risques inhabituels.

On croit pouvoir déléguer l'évaluation des compétences des artisans à une institution figée et elle-même incompétente, seulement capable d'appliquer approximativement « des textes » et totalement ignorante du besoin réel et particulier du client. L'erreur est bien là.

Le résultat de cette démarche de plus en plus envahissante de « normalisation » bride l'innovation mais concrètement n'apporte elle-même aucune amélioration qualitative.

Avant d'évaluer l'entreprise, il faut d'abord évaluer le client et son besoin.

Ensuite rechercher le prestataire le mieux approprié.

Selon la complexité du travail et la capacité du client il fera la recherche lui-même ou fera appel au bouche à oreille ou bien à un conseil professionnel, architecte ou autre.

Voila la démarche la plus fiable, la plus rentable, la plus équitable, la plus agile.

Pas besoin de norme ni de certification , seulement de l'échange d'information avec de la traçabilité. Cela s'appelle la TRANSPARENCE, c'est la solution.
Publié : il y a 8 ans
La plupart des fameuses START UP ont une durée de vie courte alors qu'il s'agit de PRO qui croyait bien connaitre ou maritiser leur domaine Un ingiéneur en informatique n'est pas forcément un bon com dans son propre milieu Un bon salarié à 40 h n'est pas forcément un bon gérant de sa boite avec 50 ou 70 h sans comptable et sans secrétaire Une coiffeuse n'est pas obligatoirement une dirigeante d'un salon de coiffure avec un gros investissement au départ ect ect ..
Publié : il y a 8 ans
La liste de gens compétants qui s'installent à leur compte est longue dans mes relations BATIMENT et se plaignent de la concurence des petites sociétés sans frais sans charges sans assurances (au mieux des franchises à gogo si elles sont encore en vie 2 ans aprés -garantie biennale ou pire décennale voir expertises judiciaires et assurances !!) alors qui va filer du boulot au moins cher ou pire au noir...Mais prenez donc un non qualifié et pas la peine aprés de payer un avocat - PAROLE D'EXPERT -un architecte pour réparer les désordres qui vous ont pourri la 'vie ' d'ailleurs votre plainte sera classée sans suite faute de combattants responsables ou ..coupables !
Publié : il y a 8 ans
C'est désespérant cette incompétence de nos politiques. Mais on a les représentants que l'on mérite. Je suis ingénieur du BTP et j'ai monté ma boite en 2008. Franchement j'aurais du rester à pantoufler chez VINCI avec ma voiture de fonction et à rien foutre (à part les réunions) de toute la journée. RSI, Caisse des congés payés, URSSAF, certification bidon, formation qui finance les permanents (syndicaux patronaux et salariés),...... et la concurrence Espagnole, et le travail au noir des autoentrepreneurs avec le matériel de leur patron..... est-ce que quelqu'un peut me dire pourquoi on continue ? maso ? ou heureux de se faire pomper?
Publié : il y a 8 ans
Oui Laurent, on peut te dire.

On s'est investi personnellement, on a investi financièrement, on a pris des risques.... on a entrepris quoi, comme un entrepreneur...

On espère toujours qu'on va pouvoir récupérer ses billes, mais la mauvaise conjoncture aidant on continue à s'enfoncer, s'enfoncer... et la tête dans le guidon on s'en rend pas assez compte, et puis il est trop tard pour reculer parce qu'on a de plus en plus d'investissement personnel à récupérer, peut être.....

Moi je suis au bout du rouleau, je jette l'éponge en perdant 500 000?, mais si je continue je vais perdre encore plus, alors j'arrête tout...18 personnes au chômage, mais bon...... je suis trop usé.
Publié : il y a 8 ans
Patrick 71

bonsoir, un début de réflexion, ce n'est pas la qualification qui est un pb.(pour moi je ne suis jamais assez qualifié , étudier sans cesse !)une des causes des pb. notre système comptable avec son bilan (ensemble très couteux)qui servent très peu

a l'entrepreneur et surtout trop tard , son utilité est principalement fiscale (et financé par nous)donner le montant de l'impôt ,de cotisations pour l'indépendant c'est un système anti progrès pour cette raison (sans parler du stress ENORME chaque année) ,nous avons besoin de compta analytique (tableau de bord vivant)pour voir ou nous allons , et ne pouvons pas dans bien des cas ni le financer ni en prendre le temps (se former et le travailler régulièrement); appel au LIEBUS et ECT..pour nous libérer de cette charge , s'ils sont apte a comprendre? l'autre pb la SOLITUDE se syndiquer? pour la résoudre(on est même niveau que le système comptable un système anti vie, comme un poison maintenant)libérer le travailleur c'est lui permettre de s'associer simplement(les structures en place sont embryonnaire)coopérer au lieu des fausses concurrence bref tout remettre zéro et réfléchir ensemble .
Répondre à ce sujet
Artisan : un rapport visant les qualifications enfonce le clou
Menu
×