Artisanat du bâtiment : les enjeux de demain - Batiactu

par BATIACTU il y a 11 ans
A quelques jours des Journées Professionnelles de la Construction - sous l'égide de la Capeb et de ses Unions nationales artisanales - l'heure était à la présentation des différents enjeux qui ordonnanceront les métiers du bâtiment de demain. Parmi les tendances fortes : la nécessité de travailler de concert, l'engagement dans les processus de normalisation, l'importance de la formation initiale et continue. Détails.
Lire l'article sur Batiactu
6 réponses à ce sujet
Publié : il y a 11 ans
comment se rendre indispensable ? En voila une bonne question

- quand vous avez un gouvernement qui tape sur les artisans comme jamais

-quand vous avez les gsb qui font de la prestation de service et de la vente entre 20 et 30% de moins que nous

-quand vous avez des statuts auto entrepreneur completement deloyaux vis a vis des notre

- quand vous avez le rsi qui considere que quel que soit l'entreprise c les meme proportions de charges

- quand vous avez les marches public totalement inaccessible aux tpe

- quand vous avez des particulier qui peuvent eux s installer des appareils à gaz ( chaudiere par ex.)

nous ne seront jamais indispensable , alors vos belles paroles habituelles , messieurs , gardez les pour les naifs , moi je ne mange pas de ce pain là
Publié : il y a 11 ans
les artisans prennent de moins d apprentis, encore une bonne question ...

j'ai moi meme forme des apprentis pour les voir se casser des leur formation achevé diplome en poche , quelle ingratitude !!! personne ne les oblige à resterne serait que 1 ans ou deux ( c pas pareil pour les ingenieurs par exemple )savez vous ce que coute un apprentis à un artisan ? Je ne le crois pas sinon vous n'ecririez pas des conneries pareilles ; un apprenti coute environs 30% de son temps temps à un artisan ; sachant qu une journee decente d artisa doit se facturer 300 ?, cela fait donc 90? de perte/jour SOIT 20000 ? PAR AN rajoutez a cela les charges sur les apprentis ( car il en a aussi ) la reglementation draconienne ( horaires imposés etc ... ET VOUS NE COMPRENEZ PAS POURQUOI LES ARTISANS NE PRENNENT PAS D APRENTIS ? !!!!! SORTEZ VOUS LE CACA DES YEUX MESSIEURS LES BEAUX PARLEURS
Publié : il y a 11 ans
je rejoint tout a fait mr inard.

1-marché hyperconcurentiel

2 marché saboté par la grande distribution

3 concurence déloyale(auto entrepreneurs)

4 travail au noir des retraités,chomeurs,des 35 heuristes.

5 ingratitudes des apprentis ,une fois formés s'en vont.

6 taxation des entreprises pour les centres de formations , chambres des metiers,commerces etc.

7 le bouquémissaire est le chef d'entreprise !!!!
Publié : il y a 11 ans
je ne suis pas tout à fait d'accord avec vous. sur vos constats de l'état de la société, il sont plutôt juste.

Mais une fois que l'on a dit ça, deux solutions s?imposent à nous :

-le suicide ( et comme disait le grand philosophe Coluche le suicide est une vengeance personnelle et moi personnellement je ne m'en veux pas)

-ou la volonté farouche de s'en sortir en positivant et en se battant.

En effet la vie n'est pas toujours rose pour nous autres artisans, en effet on nous appui pas mal sur la tête ces jour ci.

en temps que responsable CAPEB je passe mon temps à rencontrer des gens pour essayer de faire changer ça et leur expliquer que sans l'artisanat ce pays ne vaut pas grand chose et que l'industrie et l'exportation ne sont pas 100% de notre économie.

Pour ce qui est de votre analyse sur l'apprentissage, si le raisonnement est réel quand au cout pour l'entreprise, l'évaluation du temps passé et du cout global est pour le moins extravagante. 30% du temps de l?artisan ou de ces compagnons pour former un jeune, vous donnez des cours au CFA pour arriver à ce résultat.

Je pense qu'un jeune bien formé reste dans son entreprise dans la majorité des cas. Le vrai problème est plutôt pour le chef d'entreprise qui forme des apprentis pour le bien de la collectivité qui lui ne s'y retrouve pas, celui qui investit sur l'avenir de son entreprise sort, lui, gagnant à tous les coups
Publié : il y a 11 ans
Evidemment, mener à la réussite une entreprise, dans les conditions actuelles, est certainement difficile. Néanmoins, la problématique française se situe trop souvent au niveau de la taille insuffisante des entreprises particulièrement dans le bâtiment. C'est un changement de mentalité qu'il est nécessaire d'accomplir pour exister dans les années à venir : se regrouper et créer des pôles de techniques (GO-maçonnerie, électricité, plomberie chauffage) et avoir une capacité de diversification. Enfin, les professionnelles doivent changer leur image, en montrant leur professionnalisme et leur compétence et en assurant la vente " de leur devis" pour expliquer les choix techniques et réglementaires et justifier le coût du travail bien pensé et respectueux des règles de l'art. La RT 2012 et les nouvelles règles dans la rénovation thermique vont contribuer à ce changement. Le vrai défi n'est pas de justifier ce qui ne va pas, mais de trouver et mettre en oeuvre les solutions pour réussir.
Publié : il y a 11 ans
patrick à raison le cul sur son canapé en buvant une biere ,en insultant les politique et les responsables CAPEB ou autres,en parlant de son comptable comme un voleur, son apprentis de faineant,et les clients de salaud . Tout ça fait avancer les choses ,remettez vous en cause aussi je pense . j'ai 4 apprentis , au moins trois resterons chez moi ,1 par faire le tour de France , et tant mieux pour l'entreprise qui le récupère.60% de mes salariés sont des anciens apprentis .
Répondre à ce sujet
Artisanat du bâtiment : les enjeux de demain - Batiactu
Menu
×