Concurrence étrangère : le cri de colère des façadiers français

par BATIACTU il y a 7 ans
"Trop c'est trop" : les façadiers lancent un cri d'alarme. Les professionnels du secteur dénoncent des pratiques privilégiant les entreprises étrangères. La "réalisation des façades vitrées et murs rideaux de la tour Saint Gobain, par une entreprise turque, est l'exemple de trop". Jean-Luc Marchand, Délégué général du SNFA, s'en explique.
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9 réponses à ce sujet
Publié : il y a 7 ans
Sans faire du protectionnisme, il est important que le savoir faire , la compétence , l'expérience soient récompensés et payés au juste prix. Si l'on veut également préserver les emplois , créer des opportunités pour les jeunes, contribuer à la baisse du chômage, il faut agir en conséquence. Les donneurs d'ordre doivent montrer l'exemple et accepter de rogner un peu sur leurs marges . Je pense sincèrement que les entreprises françaises et les pouvoirs publics ont tout à y gagner

Claude DJALANE
Publié : il y a 7 ans
Anne PARLANGE

Le règne du moins disant aboutit à un nivellement inexorable, par le bas, de toutes les entreprises et de tous les salariés. Le but étant que nous soyons tous payés comme des Ethiopiens (actuellement les moins chers). Cela nous amène à la pauvreté de masse, aux extrêmes et, pour finir, à la guerre. L'exemple choisi est frappant. C'est Saint Gobain, tout de même. Un verrier. La logique est profondément destructrice. Tous les équilibres sociaux (cotisations, retraites, santé, etc.) explosent. C'est cela qu'on veut ?

Anne PARLANGE
Publié : il y a 7 ans
Tant que les pouvoir publics, sous le couvert des élus, ne réprimeront pas ces pratiques de la façon la plus sévère, ils paieront les amendes (dérisoires) et continueront.

Et alors que les "Vinci", leurs cadres, leurs actionnaires sabrent de l'intérieur, la "France périphérique" des "sans-dents" chope "la haine".

Les élus pissottent à l'assemblée ou ailleurs, carottent au passage sur les marchés publics, tafiottent face à leur responsabilités, et parlottent à la citoyenneté courtisanne...

On a de beaux jours...
Publié : il y a 7 ans
Que pensent Juppon et Fillé de cette concurrence déloyale ? Il faut leur poser la question !
Publié : il y a 7 ans
ces pratiques sont générales à toute la filière du bâtiment. ce n'est plus du tout le mieux disant qui est retenu mais le moins disant et les acheteurs des maitrises d'ouvrages ou des entreprises générales poussent à ses pratiques. Tous ces gens intelligents qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre que faire du low cost est néfaste pour tous les français.
Publié : il y a 7 ans
Comme quoi les dirigeants ne sont pas capable d'endiguer le chômage. Vinci se gave partout ou il peut, et c'est nous paieront les pôts cassés.
Publié : il y a 7 ans
SERRA Serge

Je suis scandalisé de ces PME qui font travaillé des entreprises étrangères payent des charges inférieures au nôtre.Nous ne pouvons pas nous alignés àleur tarifs avec les charges que nous payons,il faut faire payer des amandes à cest PME.
Publié : il y a 7 ans
Ce qui est en cause n'est pas la défense de la technicité française ! Cela n'est que le coefficient amplificateur de ce scandale, qui touche la totalité de l'activité économique française ! Quelle serait la réaction du SNFA s'il était démontré que les produits mis en oeuvre par ces entreprises étrangères (à nos pratiques normatives et sociales) étaient parfaitement conformes ? La dérive serait-elle moins grave ? NON ! ses conséquences en terme d'emploi seraient les mêmes ! Les donneurs d'ordre, privés ou publics, ne sont pas coupables de vouloir toujours payer moins cher, c'est l'essence de tout commerce, nous le faisons tous, tous les jours, à notre niveau. Ce qui est en cause, c'est l'absence d'obligations formelles et réprimées de respect des mêmes Normes, des mêmes qualités, et des mêmes règles sociales qui s'appliquent aux travailleurs, sur place, ou sur les sites de production des produits utilisés. Je suis donc d'accord avec André BEDOC, Christian PIERARD, Eric OBERSON et Anne PARLANGE : Il appartient à nos pouvoir public de mettre urgemment en place les mesures protectionnistes qui réguler ces importations de produits et mains d'oeuvre !

Et tant pis si notre génération doit un peu souffrir de cette régulation des importations, tous secteurs confondus, qui ne pourra que revaloriser les productions locales.

Quand la Régie Renault ouvre, avec l'accord de l'Etat actionnaire, une usine en Roumanie, sous prétexte de proximité vec un marché potentiel, et que ces véhicules font le voyage jusqu'à nos concessions françaises, il faut être con pour ne pas voir que ce sont uniquement les facilité sociales qui sont recherchées par ces dirigeants. Les coefficients correctifs devraient être en faveur du maintien de ces usines sr le sol français, avec des emplois français ! Idem quand EADS se vante de vendre des Airbus à la Chine...construits là-bas ! Quelle plus value pour les salariés français de ce groupe, et tous ses sous-traitants ? Quelle plus value pour les cotisations et impositions ? A part, au passage, la fuite définitive de nos technologies, développées depuis des années au frais du contribuable (études payées à nos ingénieurs, etc.).
Publié : il y a 7 ans
Réponse à Batiactu

Cela revient à la question centrale que chacun doit se poser avant de vôter à la prochaine élection présidentielle. Veut on un gouvernement qui continue d' accompagner ou d' influer à la marge sur une politique européenne qui nous a amené dans de nombreux secteurs les effets que l' on connaît en ne freinant pas les appétits légitimes et toujours grandissants des lobbys économiques. Ou voulons nous enfin un gouvernement de France et d' Europe qui essaye de reprendre la main (même si maintenant ce ne sera pas facile) et qui avec une vision de long terme, de la planification et du protectionnisme légitime créé les conditions d' une activité économique raisonnable et durable au service avant tout de sa population. Ceci rendra service aussi sur le long terme aux autres populations d' Europe et évitera des explosions sociales déjà en cours, la montée du racisme et de la défiance. Les gens des milieux ouvriers que je rencontre sont de plus en plus radicaux; il y a grand risque à ne pas enfin les considérer.

Richard
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