Construction de logements : l'hécatombe se poursuit - Batiactu

par BATIACTU il y a 9 ans
Le secteur de la construction de logements continue de s'enfoncer : au cours du 2e trimestre de l'année 2014, le nombre des mises en chantier et celui des permis de construire accordés ont poursuivi leur chute. Détails en chiffres.
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7 réponses à ce sujet
Publié : il y a 9 ans
Il suffirai de desserrer la corde au coup des artisans, maître d'oeuvre et architectes en donnant la liberté et donc la responsabilité au futurs acquéreurs de dans le neuf concernant les normes et réglementations dictatoriales et fumeuses. Ainsi, seul les propriétaires pourraient prendre la décision de leurs achats au regard de l'énergie. Fin de l'assistanat qui rend imbécile.

Un scientifique qui a les deux pieds sur terre.
Publié : il y a 9 ans
Merci Cécile
Publié : il y a 9 ans
construction de logements l hecatombe = pas pour les financiers ; a qui on laisse liberte sur les loyers du batis actuelle ,et qui gere le patrimoines des grandes fortunes ;pour eux la penurie de logements tres bien ,moins il y a de logement plus ils gagnent = ALORS pourquoi investir dans la construction de logement neuf ;qui coutent tres chere ,avec les augmentations des materiaux de construction et autre obligations = et pour eux le retour sur investissement trop long pour faire de l argent = de plus les terrains a batir que ces financiers declare au compt-goute = le mot juste ( L HECATOMBE ) OU ( BLOCAGE FINANCIER )les grandes fortunes qui ne sont pas toute FRANCAISE et leur banques non plus ???
Publié : il y a 9 ans
Complètement d'accord avec Jean Luc Debray, claire et concise, sa solution est la bonne, la seule qui ne coûte rien et qui peut rapporter beaucoup. Je vais exprimer la même chose, un peu plus dans le détail.

L'article de Batiactu se termine en disant :

« Diverses pistes sont attendues par les professionnels, dont certaines portent sur le foncier ou sur les investissements locatifs ».

A mon avis ce sont des questions secondaires.

Les remèdes invoqués sont très corporatistes, chacun prêche pour sa paroisse, et toutes ces pseudo solutions sont à somme nulle, elles s'opposent plus qu'elles se complètent.

Lorsqu'elles ne s'opposent pas, c'est qu'elles font corps pour obtenir un secours, un transfert économique de la part de la société globale, par l'intermédiaire d'une gouvernance qui offre l'illusion d'être une ressource miraculeuse et sans limite.

Selon la formule : « privatiser les bénéfices et socialiser les pertes ».

Finalement, c'est le citoyen qui paye la note, c'est-à-dire tout le monde (l'entrepreneur est aussi un consommateur et un contribuable). Ainsi le système se complexifie encore un peu plus à chaque fois, car c'est de plus en plus difficile d'arracher quelques avantages supplémentaires à la bête (la dette !), qui s'essouffle et s'épuise dans cette course.

Il faut compliquer les dispositifs à l'infini, pour lui faire croire qu'elle va y gagner, et la pousser dans l'urgence à construire de fausses solutions, qui ne seront jamais dénoncées, car vite dépassées et insondables.

Il faut être lucide et honnête :

une part importante de la crise est là (la partie interne et spécifique à notre pays).

Pour pouvoir simplifier, il faut arrêter de brouiller les pistes simultanément.

Or tous les pouvoirs professionnels profitent de cette complexité pour faire leurs petits profits. Captifs de ce cercle vicieux, ils réclament une simplification par devant, mais ils font tout pour que cela reste inextricable par derrière.

Il faut se donner les moyens de sortir de cette impasse, de cette prise en otage du citoyen « normal » par des décideurs et des élus, qui n'ont jamais de compte à rendre.

Supprimons tous les règlements nocifs et obligations inutiles qui paralysent l'initiative et l'entreprise locale, (RT2012, RGE, caisse des congés payés du bâtiment, proximité d'un bâtiment historique, etc, etc)?

Dans un premier temps, de manière expérimentale et pour éviter de trop grandes dérives, ce « passe droit » pourrait être réservé aux petites entreprises (de moins de 10 salariés ?).

Qui aura le courage politique d'imposer cette cure de désintoxication nécessaire ?

Un artisan qui a les deux pieds sur terre.
Publié : il y a 9 ans
Bonjour

Trés justes réactions des intervenants. La crise est systèmique et mondiale par le blocage de la finance, seul intérêt désormais pour ceux qui visent les bénéfices et non plus l'apport aux sociétés collectives. L'on gagne de l'argent désormais dans le virtuel des chiffres sans rien faire et sans participer à l'économie rélle mais sur le dos de ceux qui oeuvrent dans la réalité et les risques (socialisation des risques donc) . Donc tout travail en occident est désormais sans bénéfice pour le travail physique concret. Une chute qui a presque 50 ans sinon et dont personne ne peut se relever, les politiques de mesurettes font suivre les affaires sans s'en prendre au fondement des malaises. Bien avant cela la propriété immobilière reste le blocage de nos sociétés. (Sans êtres Marxiste, la réalité le prouve). Le logement doit désormais par le nombre et les besoins devenir un produit de consommation. C'est un produit spéculatif que se sont octroyés tous les pouvoirs jadis, mais intenable désormais avec 7 milliards d'hommes. Nous voyons arriver des solutions techniques de mini-logements et les caravanes et les yourtes sont désormais reconnues comme habitations...!!! Bientôt les grottes seront recherchées, vous verrez... Les pays émergeants sont réveillés, donc vu le niveau des prix chez eux qui exportent, ne pas rêver, a moins d'accepter d'oeuvrer pour 500 euros par mois pour relancer l'économie sans changer les conditions du jeux de dupes. (Etant à l'étarnger je reçois de plus en plus de contacts de professionnels PME et artisans, qui désirent partir de la France, même ceux qui ont néanmoins un carnet remplis. Brasser de l'argent pour rien au final à par la prise des risques, fatigue même les meilleurs.

Bon courage aux téméraires.
Publié : il y a 9 ans
A Ph. Delessale, merci pour ces pertinentes remarques.

Il y aurait de quoi écrire un livre avec chacune de ses observations, quelle densité !

Juste une nuance :

laisser tomber la France n'est peut être pas le bon choix, car notre situation de fond est encore enviable, ce pays est béni des dieux par rapport à d'autres. Nous n'avons pas de raisons objectives pour être malheureux, il ne faudrait pas grand-chose pour que ce pays soit un havre de paix et de bonheur. Il suffirait de ne plus écouter les sirènes transatlantiques de l'ultra libéralisme financier et gérer notre jardin de manière équitable (Gabriel Rabhi), avec sobriété (Pierre Rabhi) et dans la convivialité (Ivan Illich).

Pour cela toutes les bonnes volontés seront utiles.

Nous devons le faire pour nos enfants, et si nous réussissons,

ce ferment de vie sera à la disposition de tous les déshérités du monde.
Publié : il y a 9 ans
qualibat qualipac qualisolaire qualifiuol qualibois qualigaz eco artisan rge qualifelec ab5 maitre artisan

vous en voulez encore

la capeb et nos organisations syndicales a l'origine de tout sa
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