Construction/rénovation durable : avoir une réflexion globale

La Maison Paillepacte®

La Maison Paillepacte® est la résultat d'une vie passée dans le bâtiment, le travail du bois et l'artisanat. Avec une formation en charpente et menuiserie, les principes de construction dans tous les corps de métier, la science des matériaux, le design et son enseignement, j'ai travaillé sur des chantiers et restauré plusieurs maisons pour ma famille. Depuis vingt ans, j'étudie la construction avec des matériaux naturels ; les arbres en taillis, la terre crue, les ossatures bois multicouche remplies de béton de terre allégée (BTAOB), de paille et d'huile de lin. Voir mon site : http://lorien.free.fr

J'ai conçu le cahier de charges 'Écohabitat' en 1999 et je me suis concentré sur la conception d'une maison bioclimatique et autonome, avec les matériaux disponibles grâce à l'agriculture locale, où toutes les sources de nuisances sont éliminées, qui est sur-isolée et qui « transpire » par les murs et plafonds, qui a besoin de moins d'apports en énergie et que ceux-ci soient renouvelables, munie d'un ventilation passif et contrôlable et qui comporte des espaces adaptés pour permettre toutes les activités que nous voulons faire chez nous.

Ces objectifs nous ont amené a travailler sur les détails d'un concept de maison sur-isolée avec une coquille de bottes de paille compactées (Paillepacte®), qui offre une haute performance en tant qu'isolant/masse-thermique, pour le sol, les murs et la toiture.

Je vous remercie de m'avoir invité dans ce groupe.
Nous construisons des Maisons Passives depuis 15 ans.
Je rejoins un certain nombre d''avis formulés par l'architecte Michel Bonneau : "la norme "PassivHaus" peut être respectée si le programme, les contraintes de site, ne s'y opposent pas, mais je n'en ai cure... Le but est le bien-être de l'occupant, le plaisir du passant, la pérennité de la construction, obtenus dans le souci de la bonne économie du bâtiment comme de son usage futur. Les règles de l'éco-construction y sont intégrées dans ce même but et pour leur impact s/ l'environnement et la société".
Pour moi, il y a deux objectifs à respecter pour nos clients :
- le respect du budget du client
- concevoir et construire une maison à très basse consommation d'énergie avec le budget du client.
Nous sommes sur le point de démarrer l'industrialisation d'un nouveau procédé constructif de maisons modulaires à ossature en bois.
Chaque modèle sera offert en 5 variantes de prix :
- 3 variantes "clés en main" seront offertes à 1.000, 1.250 et 1.675 eur /m2 (selon nos cahiers de charges)
- 2 variantes seront offertes aux autoconstructeurs : "hors d'eau - hors d'air" ou le KIT avec assistance technique ou NON.
Notre objectif est d 'apporter nos compétences au plus grand nombre.
Les partenaires - intéressés sont invités à me contacter : jr@cnrj.be
En suivant le lien ci-après, vous trouverez notre configurateur qui vous permettra d'obtenir une offre de prix pour la maison que vous rêvez d'offrir à votre famille !
Trois cahiers de charge vous permettent d'acquérir la maison au prix que vous désirez investir !
Trop cher ?
Des solutions sont offertes aux auto - constructeurs qui peuvent envisager d'acquérir leur maison à 50% du prix "clés en main".

Ooops !
Le lien vers notre configurateur de maisons a été oublié, désolé !

http://www.cnrj.be/maison-modulaire.php

Cordialement,
Robert Jolé

Pour info : jr@cnrj.be

Bonjour Jean-Claude SUIDA,
Je viens de recevoir une invitation et une invitation à rejoindre ce groupe de discution et je vous en remercie.
Je suis conseiller en ENR spécialisé en photovoltaïque, mandataire pour un important groupe qui se nomme Solerine Energie, et je recherche des partenariats et échanges de compétences sur les Landes et Pays Basque concernant les particuliers. Je peux intervenir sur toute la France dans le domaine professionnel (B to B) pour des projets porteur d'économie d'énergie et financier. La mise en relation avec vous même professionnel du bâtiment ou autre, et tous ceux qui comprennent l'intérêt du partenariat et l'intérêt des ENR qui se décide aujourd'hui, nous apporterez un réel élan d'opportunité professionnelle et commerciale non négligeable.
Il existe à ce jour des solutions tant pour les particuliers que pour les professionnels, porteuses d'économie, de retour sur investissement rapide, le tout étudié avec des montages comptables aux taux très intéressants (particulier, rentabilité de 8 à 12%) et (professionnel, autoconsommation avec auto-financement par le biais de la fiscalité). En recherche de partenaires sérieux, n'hésitez pas à me contacter pour plus d'informations, notre réussite est commune, en plus d'un intéressement sur les vents, j'apporte un retour d'information sur votre clientèle.

Bonjour
Nouveau sur ce groupe, je vois que beaucoup d'avis existent, notamment avec la RT2012 et sa suite la RT2020. Il devrait en sortir des choses constructives au final, ce qui montre que la construction se doit d'évoluer par chacun et par l'ensemble des intervenants dans l'objectif plus écologique comme économique de la maison individuelle et de tout autre projet collectif aussi.

Je me présente, je suis dans le secteur Bois, celui de l'ossature pour MOB au service des professionnels ou des autoconstructeurs. Donc un maillon seulement de solution pour apporter sa pierre aux projets des autres, ou plutôt sa planche angulaire, en réponse aux divers segments et intervenant en MOB ou autres structures en bois. Un outil industriel complet à votre service en France en Europe et à l'international, bien que restant traditionnel, dans la vision partenariat. l'industrie change aussi sachez-le et travaille en direct désormais avec des architectes, les TPE & PME, les distributeurs de matériaux, les petits & moyens promoteurs, les courtiers, les conseils en constructions, et les particuliers autoconstructeurs. De 1 maison à grande série les solutions techniques existent, les industriels appelés ainsi sont aussi des gens qui oeuvrent dans l'éco au maximum des possibilités.
www.mobigroup.fr
Téléchargez nos 2 plaquettes sur la page d'entrée du site.

Si le terme ECO et sa recherche est un objectif positif, désormais c'est bien par la réunion des compétences et des bonnes volontés qu'il faille aborder ces projets, depuis les nouvelles réglementations nous savons tous que beaucoup de professionnels doivent se remettre sur les bancs de l'école pour répondre aux clients. Restons humble, depuis 2010 et le Grenelle de l'environnement, le bâtiment n'est plus pareil, et depuis janvier 2012 tout le secteur est en effervescence évidente par cette transition indispensable collective.

Merci à Mr Suida pour cette page.

Cordialement à tous

Ph Delesalle Directeur Mobigroup.

Bonjour, je constate que ce groupe est riche en commentaires, je fais une lecture et ajouterai mes commentaires ensuite. A bientôt

Implantée au cœur de la région Poitou-Charentes, CST AROUEVA conçoit et installe les pièces, structures ou constructions métalliques indispensables au développement des entreprises et au bien-être des particuliers. Nos compétences en serrurerie, métallerie, soudure robotisée, notre parc de machines et notre savoir-faire nous permettent de concevoir des éléments métalliques complexes comme des escaliers, portails, bâtiments industriels, bennes ou encore répondre aux besoins en TP et agricoles… Nous sommes votre partenaire de réalisation Décrocher des marchés importants et sous traiter la fabrication à un industriel spécialisé en la matière, qui travaille, sur mesures et monte à blanc dans ses ateliers pour vous faciliter la pose. Différenciez vous de vos concurrents en termes de délais, de coût et de qualité. CST AROUEVA met à votre disposition ses équipes et son savoir faire.

je construit des maisons individuelles, et il est souvent difficile de faire admettre aux clients les nouvelles normes, et bien sur la RT2012.
Mais, face aux constructeurs de maisons individuelles, le principe de modéle est sans doute la meilleur réponse.
merci de me contacter pour votre projet.

Bonsoir,

Avant d'entrer dans la question de "qu'est ce que Eco-construire ou Eco-rénover ?", il convient de savoir de quoi on parle. La question préliminaire serait peut-être 'Qu'est ce qu'habiter", ou "Qu'est ce qu'une maison ?". Je crois qu'il faut au départ un Lâcher prise. Je prends souvent l'exemple de l'escalade, si on ne lâche pas la prise qu'on tient et qui nous rassure, on n'en trouvera jamais une plus haute qui nous fera avancer. Dans la vie c'est pareil. Il n'y a pas de concept de maison écologique, ni de maison passive. La maison écologique ou devrait je dire Eco-logique est celle qui est adaptée à ce qu'on lui demande, abriter ses occupants avec le meilleur confort et en laissant l'empreinte écologique la plus faible car nous n'héritons pas de la Terre de nos ancêtres, nous l'empruntons à nos enfants. On parle souvent de la Maison passive que l'on se plaît à opposer à la maison RT2012. 2 choses : la première, la maison passive a été développé dans une des régions les plus froides d'Allemagne. Dans cette région, le bois est abondant; l'hiver très rude, très froid et les habitants contraints à se calfeutrer à l'intérieur plusieurs mois de l'année. En découle une conception adaptée. Grandes baies vitrées plein Sud pour capter les apports solaires, poêle de masse pour utiliser l'énergie bois locale, VMC double flux pour ventiler la maison sans perdre de calories (le moins possible). Le tout avec une maison dans laquelle on rentre par un sous-sol ou un sas pour limiter les échanges d'air froid-chaud. On peut parler de maison Eco-logique dans le sens d'un habitat qui sait tirer partie de son environnement.
La même maison construite dans le Sud de la France se révélera à coup sûr totalement anti-Eco-logique car non adapté à son environnement.
Et il en est de même pour tout système constructif ou énergétique. Pour ma part j'ai auto-construit une maison en paille sur la base d'une ossature GREB (voir mon blog Le fil à la paille). J'habite en Auvergne, le douglas de mon ossature est local, scier à 3 km de chez moi. La paille fournit par un ami à 15 km. J'ai tenté de faire une maison Eco-logique, pour autant je n'ai pas la prétention de vouloir imposer ce mode constructif partout. Si on doit faire venir la paille à dos de semi-remorque sur 300 km et le bois d'Autriche, on ne peut plus parler de maison écologique.
La deuxième : Une maison RT2012 bien pensée est une maison de 120 m2 qui va avoir 4kW de déperditions à une température extérieure de -10°C. Dans cette maison les apports métabolique des occupants ajouter aux apports solaires et de l’électroménager peuvent représenter 25 ou 30 % des besoins. On peut raisonnablement en déduire que pour une température extérieure de +5° à -5°, la maison est quasiment passive.
Si je veux atteindre un standard passif de type Passiv'haus, je vais devoir investir financièrement (c'est pas vraiment le problème) mais surtout rajouter de l'énergie grise dont on peut se poser la question de l'utilité.
Passer d'un double vitrage à un triple vitrage, c'est 50% de silice et d'énergie de fabrication en plus, sans compter l'épaisseur supplémentaire du châssis. Poser une double flux c'est plus de 10 fois de matière (machine et gaines) par rapport à une hygro B standard. Sans parler de l'augmentation de l'épaisseur des isolants ...
Exemple de ma maison : 180 m2 sur 2 niveaux, coût du chauffage 140 € par an. Passer en maison passive me fera économiser, soyons fou, 50% de chauffage, soit 70€ par an. Pour moi la maison devient anti-écologique car l'énergie grise ajouter ne permet pas un retour sur investissement environnemental.
Je veux dire par là que la maison écologique est celle qui est adaptée à son environnement, et non celle qui satisfait notre ego.
Pour ce qui est de la réalisation, elle est nécessairement aujourd'hui un travail d'équipe. La vision de l'architecte sur l'aspect esthétique et habitabilité est important, mais il ne maîtrise pas la thermique. Le rôle du thermicien est d'apporter les solutions adaptées à chaque projet en fonction de son architecture du lieu de la construction, du mode de vie et des choix du maître d'ouvrage. Chez Thermiconseil nous travaillons en étroite collaboration avec le maître d'ouvrage, son architecte, son maître d'oeuvre ou son constructeur. Les matériaux à la disposition du constructeurs sont aussi importants que la vison architecturale ou les envies du maître d'ouvrage qui va vivre dans la maison, dans la mesure où le thermicien arrive à optimiser le bâtiment pour qu'il soit recevable réglementairement, acceptable économiquement et au plus près des choix et envies du maître d'ouvrage.
La clé de la liberté : faire d'une obligation un choix.

Si on sait aujourd'hui à peu près construire des maisons passives dites Thermos, et depuis les années 70 des maisons à énergie solaire passive à énergie 0 (murs Trombe, verrières solaires), la rénovation des maisons anciennes à forte inertie pose la question non seulement de la méthode de calcul, la RT 2012 étant totalement inadaptée et contre-productive, mais de la logique propre de la thermique complexe de ce type de bâtiment (de l'habitat troglodytes, à la longère en terre, en passant par le donjon aux murs de plus d'un mètre, ou par la maison vigneronne sur cave voûtée).
Il faut donc se poser la question d'améliorer en s'appuyant non sur la résistance thermique, mais sur le coup de pouce à donner à l'inertie des murs...
Le calcul est donc inverse!
La logique d'un mur à forte inertie est l'étalement du déphasage thermique en diurne-nocturne, et en saisons et demi. le soleil et ses infrarouges chauffe le mur et l'assèche gratuitement hiver comme été, ce qui exclut l'ITE comme solution miracle...
Le vent qui arrache les calories, l'humidification des murs et les échanges hydriques, qui affaiblisse la résistance thermique du mur, finissent par refroidir le mur en hiver, même si ces échanges améliore le confort d'été .
une amélioration raisonnée du bâti ancien à forte inertie consistera donc à ce dernier coup de pouce de mi-décembre à février pour freiner le refroidissement de la masse du mur...
L'isolation est donc peu efficace voire contre-productive et les solutions s'orientant vers la reconstruction d'une deuxième enveloppe sont absurdes, coûteuses en prix et en énergie grise inutile...
Les solutions de temparariung, ou tempérage, sont de bonnes pistes, ou l'usage de plinthes, cimaises de trame infrarouge double face...
Mais qui va financer les études nécessaires à comprendre le comportement réel d'un mur en pierre, quand le CSTB ne travaille qu'aux services des fabricants...
On sait par le CESTEB que le calcul de la résistance thermique d'un complexe n'est pas linéaire, et qu'il ne suffit en rien de cumuler des lambdas pour connaître un résultat théorique.
Donc quid de la connaissance sur le bâti ancien, sans construire un labo autour des murs pierre, composé de couches de chaux, de paille, de vides, de pierre de parement et de caillouttis de remplissage, de béton de chaux, de poussière de silice, de paille, de terre crue, d'adobes.....
Une expérience a commencé à Cluny à l'ENSAM avec l'équipement de chambres d'étudiants, différentes solutions d'ITI mesurées sur 3ans...
Nous attendons donc les retoutrs...
Voilà pourquoi les sénateurs ont été sages d'exclure les maisons aux murs à forte inertie de la loi sur la rénovation énergétiques...