Le soleil brille toujours au-dessus des nuages

par BATIACTU il y a 7 ans
Comment capter le soleil le plus longtemps possible avec des panneaux solaires ? En les installant sur des ballons captifs à hydrogène de grandes dimensions qui seraient placés à plusieurs kilomètres d'altitude, au-dessus des nuages. Avantage supplémentaire : ils génèrent leur propre gaz de sustentation afin de stocker l'électricité et la redistribuer pendant la nuit. Explications.
Lire l'article sur Batiactu
5 réponses à ce sujet
Publié : il y a 7 ans
Bonne idée ... mais que se passerait-il en cas de tempête ou de cyclone (des cyclones qui sont souvent à haute altitude et qui, de toutes façons, seraient en prise avec les câbles de maintien des ballons ?
Publié : il y a 7 ans
On est le 1er avril ? Apparemment les personnes qui ont pensé à ce projet manquent de connaissances en aéronautique. Modeste pilote privé, quoique instructeur, je me pose la question de tous ces câbles et « objets » qui seront sur les trajectoires montées descentes des avions de ligne, parfois en IMC. Et je ne parle même pas des militaires et de l'aviation privée qui fréquentent cette altitude basse. Je dis bien altitude basse car à cette altitude il y a encore de nombreux nuages, comme les voiles de cirrus, où le moindre cumulus congestus et bien évidemment les cumulo-nimbus. Donc pour le rendement?. Quant à la survie d'un ballon dans un Cu-nimb?. Ah oui chose importante : l'atmosphère n'est pas immobile. Le gradient de vent fait que, en régime courant sans tempête ni cyclone, pour un vent de 50 km/h au sol a facilement 120/130 km/h à 6000m et 180/200 km/h à 10000m. Les pilotes en tiennent compte tous les jours pour les temps de vols et calcul conso. Ce qui veut dire que pour être à 6000 m d'altitude, il faudra lâcher 9 km de câbles ou plus. Ceci rendra la position des ballons encore plus imprévisible car bien sûr les vents ne soufflent pas toujours dans la même direction? Je vois ensuite « partiellement recouvert de panneaux » ? J'attends avec impatience la méthode d'orientation d'une sphère à 6000 m d'altitude attachée par un câble au sol avec les vents et la force de Coriolis?. Je pense devoir attendre un moment. Un conseil, mettez des panneaux sur toute la sphère. Conclusion, car je ne voudrais pas lasser le lecteur. La recherche moderne se développe actuellement par une profonde interdisciplinarité, souvent à l'échelle mondiale. C'est ce qui fait le les avancées de la recherche actuelle. Manifestement ce projet n'a pas employé cette démarche. Il faut sortir du labo. Secundo, et c'est pour moi plus grave, ce type de projet fait passer les partisans des énergies renouvelables pour de gentils rigolos un peu loufoques. Est-ce à dessein ? Alors que de jour en jour nous démontrons la pertinence de notre démarche, que nous arrivons pour certains pays à la parité réseau en termes de coût, que certains pays arrivent à faire du 100 % ENR sur plusieurs journées (Portugal ) on met en avant ce type de projet dans la pertinence technique est faible à nulle et le modèle économique ridicule. Cela s'appelle une contre référence. Bref cela aurait dû faire sourire, mais finalement non car cela n'apporte rien à personne
Publié : il y a 7 ans
bonjour

1MW pour 100m² de surface au solail cela fait un ratio trop opimiste !
Publié : il y a 7 ans
Bonjour

Je suis aussi pilote, et je souscris aux remarques de Séphane REBOUILLAT.

Il est vrai, que les conditions, et météorologiques ne se maîtrisent pas aisément, et la sécurité aérienne, risque d'être bien compromises.

Avec l'altitude requise, nous sont loin du simple ballon captif, qui reste à 100, 150 m.

En plus avec 6000 m, le ballon devra supporter le poids du câble, qui sera loin d'être négligeable, et en plus du poids du ballon, et des équipements.

L'idée n'est pas forcément farfelue, il y a une idée à creuser, mais d'autre problématiques, qui apparaîtront.

Même la solution d'un faisceau micro onde pourra aussi poser d'autres problème de sécurité.

Il y a eu aussi des projet de ballon éolienne, mais, qui restaient sur une hauteur de l'ordre de la centaine de mètres, plus réaliste en terme de sécurité aérienne, mais là aussi les puissance délivrées seront aussi limitées.

Mais dans les deux conception, il y a aussi, le risque de rupture du câble d'ancrage.

Je ne trouve aucune idée ridicule, mais, il y a aussi des limites pratiques de mise en oeuvre.

Cordialement

P COUTANT
Publié : il y a 7 ans
...et plusieurs ballons risquent de s'emmêlés, à cette échelle, rien à faire pour les désentortiller.
Répondre à ce sujet
Le soleil brille toujours au-dessus des nuages
Menu
×