DPE : le Conseil de la construction veut "écarter les mauvais élèves"

par BATIACTU il y a 6 ans
MESURES. Écarts sur les résultats, manquements à la déontologie... Autant de difficultés rencontrées dans le cadre de la réalisation de diagnostics de performance énergétique (DPE). Pour y remédier, le Conseil supérieur de la construction et de l'efficacité énergétique (CSCEE) formule plusieurs propositions pour les pouvoirs publics.
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14 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
Le souhait du Conseil Supérieur de la Construction et de l'Efficacité Énergétique (CSCEE) de voir le diagnostic de performance énergétique (DPE) devenir le "thermomètre" de l'amélioration énergétique est louable. Par contre prétendre que sa précision pourrait être améliorée s'il s'appuye sur la modélisation au prétexte que les factures ne sont pas représentatives de la consommations des occupants est une vision rétrécie que condamne formellement le CSLT pour de multiples raisons qui relèvent surtout du bon sens

Par contre l'idee du CSCEE
de mettre en avant les contrats de performance énergétique et de les lier avec les moindres depenses résultants des économies réalisées sur l'achat de l'énergie finale consommée est une vision excellente.

Cette vision orientée vers une meilleure connaissance du retour sur investissement et expliquée en détail dans le livre "la chaleur renouvelable et la rivière" aide le maître d'ouvrage dans sa décision et est un facteur favorable au développement des énergies renouvelables



ou l'intracting, qui consiste à investir

A ces conditions, résume le CSCEE, "le DPE pourra être rendu enfin opposable".

Elle ne doit donc être réservée qu'à donner une information complémentaire au ménage sur son comportement. La modélisation doit en revanche évoluer en cohérence avec l'état de l'art des produits et des équipements", expose le CSCEE.
Publié : il y a 6 ans
Il faut également améliorer les outils à dispositions : logiciel trop peu mis à jour et parfois défaillants. Aujourd'hui les contrôles des organismes de certifications se limite à chipoter sur la forme et non sur le fond ... Pas mal d'amélioration à avoir de se côté.
Publié : il y a 6 ans
Pour un outil qui existe depuis 10 ans (le DPE), en être encore à reconnaître qu'il est peu fiable, alors même qu'il impacte fortement de nombreuses orientations importantes, est juste se payer la tête des gens. Vous iriez voir un médecin dont il est notoire qu'il ne sait pas poser le bon diagnostic ? Vous diriez que c'est un charlatan. Ainsi en est-il de nombreux "vendeurs de DPE". Ce serait l'honneur du CSCEE de mettre de l'ordre dans ses troupes et leurs rendus. Alors même qu'on dit que certaines taxes (foncières sur le bâti, par exemple) pourraient être modulées du fait du niveau d'efficacité énergétique du bien, il est inacceptable que le moindre DPE soit faux. Au lieu de déjà réfléchir à de nouveaux usages du DPE, la seule urgence est celle qui fiabilise ce label, que ce soit par l'affinage des logiciels de calcul ou par une discipline stricte dans les rangs des diagnostiqueurs. Mais bon, en France on en fait toujours des tonnes (de mots et de maux) sur la base de chiffres faux et d'intervenants véreux.
Publié : il y a 6 ans
ca ne veut rien dire tout ca.
A fore de vouloir des prix bas; on n'obtient des DPE non fiables
qui demain va accepter de payer un DPE ( fait dans les regles ) 300 € qui serait un prix juste correct compte tenu du temps et de l'implication que çà demande
quadn on voit qu'un contrôle sur ouvrage est facturé 1000€ ht alors mème que le dpe est vendu tout juste 100 €, on peut vraiment se poser la question de ces contrôles renforcés......
Il faudrait plutôt généraliser l'audit énergétique qui est bien plus pertinent. La méthode 3 cl du DPE n'est pas adapté.
Publié : il y a 6 ans
Bonjour à tous, quelqu'un d'entre vous serait il en mesure de me transmettre l'organisme de formation qui se charge de valider le DPE afin de l'exercer ?
Publié : il y a 6 ans
ENFIN, on met le doigt sur le problème.
Si depuis des années les DPE avaient était fais comme il se doit, beaucoup d'habitat se vendraient moins cher. Ces nouveaux propriétaire pourrai faire des travaux d'amélioration afin d'avoir un logement moins énergivore. De ce fait, ses occupants s'endetteraient moins par rapport à leur consommation d'énergie (qui augmentent d'année en année) et, moins de consommation, dit, moins de gaz à effet de serre. Quand les DPE sont basés sur les factures, cela représente le diagnostic de l'occupant et non de l'habitation. C'est comme si vous passez votre véhicule au contrôle technique basé sur la consommation! Je suis RGE et j'utilise un logiciel (EASY Energie) qui fonctionne très bien pour faire ces diagnostic. Il est tant de s'en occuper des DPE.
Publié : il y a 6 ans
Il faudrait déjà commencer par revoir le moteur de calcul, pas du tout réaliste.
Publié : il y a 6 ans
Il y a deux aspect à ce problème de qualité du DPE. Le premier, vient du fait de quelques intervenants qui font n'importe quoi, le deuxième vient du manque de fiabilité des informations qui sont prises en compte dans le calcul.
Pour le premier point, il est illusoire d'espérer une fiabilisation du DPE en rendant le calcul plus complexe. Les opérateurs qui faisaient leur DPE en 10 minutes jusqu'à présent n'en passeront pas plus avec le nouvelle version.
Ce problème pourrait se résoudre avec un contrôle plus resserré, mais tant que les vendeurs feront appel au moins disant et que les agences immobilières continueront à faire appel à ces mêmes personnes, ces opérateurs foireux continueront leur juteux business. Parce que pour eux, c'est particulièrement juteux. A l'inverse du diagnostiqueur qui va passer du temps à décortiquer la maison qui finira par mettre la clef sous la porte.
Le deuxième volet de ce problème tient dans la qualité des informations que l'opérateur peut obtenir. Or si sur une maison récente, il est facile de savoir comment est isolée une maison, c'est beaucoup plus compliqué sur une maison ancienne. Voire impossible. D'où la question de savoir comment un mur est isolé sans faire de trou ? Ou de déterminer l'épaisseur et la nature de l'isolant d'un plafond rampant.
J'ai hâte de voir ce qui sortira de cette troisième version du DPE, mais rendre opposable un calcul pour lequel les données d'entrées NE PEUVENT PAS être connues me parait particulièrement délicat.
Publié : il y a 6 ans
Déjà que la méthode de calcul RT est douteuse sur bien des points, que dire de celle qui permet d'établir un DPE. La seule méthode de dignostic à peu près fiable passe par la simulation dynamique.
Publié : il y a 6 ans
sans parler de la fiabilité des résultats, il me semble important de préciser que les DPE ne semblent rien apporter aux néophytes. Le grand public ne mesure pas l'impact des classes énergétiques.
une autre expérience vécue est que les agences immobilières sont dans la même situation et ne connaissent pas la loi sur le sujet
Publié : il y a 6 ans
Des sociétés se sont engouffrées dans la réalisation de DPE d'abord pour le fric. Du coup faut pas s'étonner de résultats plus ou moins sérieux. Je crois qu'il aurait fallu s'appuyer sur des particuliers qui sont capables de calculer les pertes de leur logement avec un simple tableur pourvu qu'ils connaissent la constitution des parois du logement; ensuite une simple corrélation avec l'énergie effectivement dépensée chaque année permet de conforter ou infirmer le calcul. Au lieu de cela, les entreprises de DPE se contentent du bilan énergie consommée et fournissent des conseils d'amélioration de l'isolation bateau et bidon. Cherchez l'erreur : un particulier averti fait mieux qu'une société soi disant spécialisée !
Publié : il y a 6 ans
Le problème viens certainement aussi des agences immobilière qui, sont payer sur % des ventes, soit, une habitation qui est mieux placer en DPE avec un diagnostiqueur généreux sur cette classification, sera mieux vendu, donc plus marge sur vente. Chercher l'erreur!!
Publié : il y a 6 ans
Au delà des problèmes de fiabilité du DPE qui peuvent peut-être encore être amélioré, le problème réside surtout dans le modèle économique. Tant que les donneurs d'ordre ne raisonneront que sur le moins-disant pour choisir leur diagnostiqueur les résultats ne seront pas au rendez-vous. Et c'est souvent ceux qui critiquent le plus le DPE qui sont les premiers artisans de ce modèle (tout çà pour gagner quelques euros...). Bien utilisé le système n'est pas si mauvais mais aujourd'hui il faut prendre le temps de calculer et saisir toutes les informations nécessaires... et le temps c'est de l'argent ! Donc beaucoup trop de diagnostiqueurs optent pour la facilité : On bâcle les mesure, on y passe le moins de temps possible ; Pas grave le certificateur ne contrôle que la forme ! Alors travailler sur la méthode... oui pourquoi pas, mais surtout revoir ce modèle économique qui raisonne par le moins-disant donc souvent le moins-faisant...
Publié : il y a 6 ans
Haaaa le problème du DPE ....
Question qui tourne en rond depuis des années et non résolu malgré le soi-disant plan de fiabilisation dont la plus grande "avancée" a été d'imposer l'utilisation des factures sur les bâtiments anciens !!!
Quand on voit la teneur de ces avancées, il ne faut pas s'étonner que le DPE soit pris pour de la fumisterie (pardon pour les fumistes ;) ).
Par contre pour le diagnostiqueur vertueux, une quantité de travail multipliée par 3 sans majoration de tarif à cause de la pression concurrentielle des casseurs de prix, çà, on l'a bien ressenti !
Le tout en utilisant une méthode de calcul dont la difficulté est de pouvoir calculer un résultat mathématique sans données de calculs précises et vérifiables = mission impossible, sans compter des erreurs dans le programme de calcul (avérée suite à usage), innaceptable étant donné la lourdeur de la procédure de validation des logiciels par l'ADEME.
Ah oui, au fait, l'ADEME dans tout çà est le grand décideur, et il n'y a qu'à voir les solutiuons d'améliorations énergétiques qu'ils proposent pour se rendre compte de leur incompétence et leur manque de pragmatisme.
Et les certificateurs ?, c'est quand même eux qui valident les compétences, eux mêmes accrédité par le COFRAC.
Faudrait peut être regarder aussi sur ce plan car il y a une grande marge d'amélioration, je peux vous le dire ....
Bref, arrêtons de taper sur des opérateurs qui ne font qu'essayer de vivre de leur travail, et regardons surtout du côté des emplois sécurisés qui régissent tout ceci (c'est comme si on reprochait à l'ouvrier de ne pas avoir vu un défaut de fabrication alors qu'on ne lui permet d'en voir 3 sur 5 et qu'en plus on lui dit qu'on le paiera plus s'il n'en voit pas!!!).
Et de vérifier qu'autour de la table, on invite de vrais diagnostiqueurs de terrain (pas leur patron où des soi-disantes fédération qui ne représentent qu'elles même).
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