Eco-conditionnalité au signe de qualité ou au résultat ? - Batiactu

par BATIACTU il y a 9 ans
Le serpent de mer RGE est de retour. Alors que les professionnels du secteur étaient audités par la commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale pour parler simplification du dispositif et rapprochement des signes, le collectif RGE… pas comme ça était reçu par les ministères du Logement et de l'Ecologie pour plaider la cause d'une certification a posteriori. Explications.
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38 réponses à ce sujet
Publié : il y a 9 ans
Quant un dispositif est mal conçu et encore pus mal mis en oeuvre, on aura beau essayer de le simplifier, ça restera merdique. Je ne citerai pas de noms, mais il y a déjà des entreprises RGE qui surfent sur la vague et font des travaux en complète contradiction avec les règles de l'art, à commencer par celles qui insufflent ou injectent de l'isolant entre le parement intérieur et le le matériau de couverture, au mépris du DTU. Merci RGE, pour les sinistres à venir qui feront payer les bons élèves pour les mauvais.
Publié : il y a 9 ans
C'est pourquoi il faut un contrôle de prescription, puis un contrôle d'exécution. Actuellement, le dispositif RGE permet de faire n'importe quoi. Et ceux qui font du bon boulot sont disqualifiés face aux mafieux qui sont forcément mois chers avec leurs solutions pourries.
Publié : il y a 9 ans
Copier le système du Consuel est une bonne idée, il fonctionne à la satisfaction de tous depuis des dizaines d'années. Cependant, le contrôle, a posteriori, peut aussi poser problème. J'ai par exemple vu une laine de verre posée sous la pluie, quel contrôle possible quand le bardage est posé ? La caméra thermique, bien sur, mais c'est coûteux sur un petit chantier.
Publié : il y a 9 ans
"faire en sorte que les entreprises non RGE puissent continuer à travailler, en obtenant une éco-conditionnalité a posteriori." OUI et ce ne sont surement pas TOUTE les entreprises RGE qui sont garantes de l'environnement! Mais de quelles garanties de l'environnement s'agit il? Politique de l'autruche pour certaines, pour s'affranchir de leur habituelle mauvaises qualité de travail! Ou bien une réalité financière qui justifierai l'augmentation des prix de vente! Ce n'est pas comme cela que l'on arrive à régler les "Malfaçons"
Publié : il y a 9 ans
Bonjour

J'ai un contrat de sous-traitants en menuiserie avec Leroy Merlin et pour le dossier RGE on me demande des chantiers de reference avec fourniture et main d'?uvre et moi je fait que la pose, et le donneur d'ordre me demande la certification si je veu continué à travailler avec eux. Est ce que quelqu'un a une solution.
Publié : il y a 9 ans
Il me semble qu'il pourrait y avoir un tronc de connaissance RGE,que l'on pourrait apprendre sur la base d'un référentiel, ou en formation, validé par un QCM. et des spécialités. Ex: le béton de chanvre est un matériau qui demande un savoir faire et un apprentissage spécifique. C'est probablement le cas d'autres matériaux techniques.
Publié : il y a 9 ans
le plus simple quand on regarde comment fonction qualigaz, il suffit tout simplement de faire des déclarations de travaux comme les certificats de conformités et d'avoir un contrôle par an pour avoir son renouvellement, sans pour cela remplir un tas de paperasses inutiles qui ne prouve rien. il suffit d'étudier un système qui fonctionne à peut prêt bien.
Publié : il y a 9 ans
Mr Lotfi, quand vous faites de la pause, c'est de la fourniture de main d'?uvre. Où est le problème ?
Publié : il y a 9 ans
Ce qui intéresse le particulier c'est le crédit d'impôt ou le prêt à taux zéro que l'entreprise soit RGE ou pas il n'en a rien a faire. J'ai plusieurs projets de bloqués car j'ai uniquement deux sociétés RGE. Par contre des Artisans sans travail me téléphone tout les jours depuis la mise en place de cette contrainte/racket. Je suis moi même a deux doigts de fermer boutique. Merci le RGE.
Publié : il y a 9 ans
RGE... C'était d'abord "Reconnu Grenelle de l'environnement", puis Reconnu Garant de l'environnement" puis RGE... C'est vrai que RGE ça sonne mieux.... Enfin, ça sonne surtout très creux...

Aujourd'hui, juste un exemple:

je pose une chaudière bois, c'est loin d'être le plus simple techniquement. Je suis Qualibois eau, donc RGE, tout va bien. Mais pas pour une chaudière gaz ou fuel! Où là il faut être Qualibat... Si ma chaudière bois est envoyé dans un plancher chauffant, l'isolant du plancher ne sera pas non plus eligible car il faut aussi que je sois Qualibat, mais encore un autre module que le précédent...

Et j'entend que les politiques y ont réfléchi??? C'est une blague!
Publié : il y a 9 ans
petit témoignage de ma propre situation.

Pour pouvoir continuer à travailler et proposer à mes clients les solutions les mieux adaptées, à la fois sur le plan économique et environnementale, je dois être RGE pour les P.A.C., pour le bois, pour le solaire thermique, et pour la ventilation et heureusement que le photovoltaïque ne donne plus droit au crédits d'impôts, sinon il faudrait le rajouter.

au niveau des formations, entre trois jour et une semaine de formation par métier+ feebat pour la ventilation pas encore obligatoire mais prévu pour juillet si on veut récupérer les CEE et certains de mes clients commencent à les réclamer. bilan un mois sans travailler, heureusement je n'est pas attendu RGE pour me former mais sinon qui compenserait la perte de chiffre d'affaire?

en ce qui concerne le cout de la certification RGE, via Qualibat: 150? par métier et 228? pour la ventilation, (je ne sais pas pourquoi c'est plus cher), ce qui fait déjà 678? à payer d'avance.

ensuite 90? tout les ans par métier pour garder le label soit 360?+ les audits, 350? par audit par métier aussi. Annoncé ,1 tout les deux ans, ce qui en moyenne en fait deux par ans soit 700?/an, en tout 1050? par an pour pouvoir travailler, et il parait que c'est très optimisé.

Je ne compte pas évidemment le temps passé et les allés et retours avec Qualibat pour valider les dossiers, les séances avec mes client pour récupérer des photos ou autres informations demandés, et le temps pour préparer les audits, au fait pour le moment aucune plainte et aucun litige à mon actif mais plutôt des recommandations, chercher l'erreur.

Inutile de vous dire que cela me met hors de moi, en plus, la crise est passée par là et ma trésorerie n'étant pas au mieux de sa forme, j'hésite à me lancer dans la bataille, mais ai-je le choix?, comment appelle-t-on cela par chez vous, moi j'appelle cela de l'abus de pouvoir, du racket, et de la concurrence déloyale. Est-il possible de pondre un machin plus tordu, inefficace et contreproductif. rendez-vous bientôt à pole emploie.
Publié : il y a 9 ans
Le problème c'est que nos élus convoquent ceux qui ont créer l'usine à gaz tenter de résoudre un dispositif qu'ils ont mal conçus!

Depuis le début on sait que RGE sur une base de référentiel Qualibat, ça va exclure la majorité des petites boites et apporter de la lourdeur administrative aux autres. Mais on attend des solutions des porteurs du problème qui privilégient leurs structures (Capeb et FFB) au détriment de leurs adhérents.

Un contrôle a postériori n'aurait rien rapporter financièrement à "nos " syndicats donc ils n'avaient pas d'intérêt à le porter.
Publié : il y a 9 ans
A toute et tous ...

Consommateur final c'est encore nous qui souhaitons consommer qui sommes pénalisés par des attentes inconsidérés par des politiques loin du terrain et plus proche de leur considération de pouvoir et d'image .... La France compliquée est de nouveau en marche .... Avec les "clans" d'énarques et de tout autre caste qui apporte des lourdeurs administrative pour leur intérêts !!! Dommage pour les artisans et les entrepreneurs ...
Publié : il y a 9 ans
Petit oubli de ma part....

Il faut être très clair la dessus, on appelle ces journées des formations RGE....

Une formation en principe c'est qualifiant. Une personne arrive en formation pour apprendre un métier, une spécialisation, un mode constructif, bref, quelque chose de concret.

Alors que là, il faut être déjà qualifié! un poseur de fenêtre doit être menuisier, un installateur de chaudière chauffagiste ou plombier, on installateur photovoltaique électricien, etc.. Ensuite on lui apprend simplement à qui il doit payer les audit, mais rien de concret sur le métier si ce n'est des évidences qui n'en sont pas pour des gens qui ne maîtrisent pas le métier.

Donc ce n'est pas une formation, au plus une information....

Mais c'est bien de rassurer le client final au moins sur le pourquoi du montant élevé de sa facture!!!

(Installateur QualiPVSOLBOISAIREAU... le dernier ferme la porte!)
Publié : il y a 9 ans
Quand les constructeurs tirent les prix vers le bas, on ne peut pas faire un travail de Qualité et ce que l'on soit RGE ou pas.
Publié : il y a 9 ans
voila plusieurs années que des formations eco-artisan ou autres sont proposées par les différents organismes, syndics ou chambres des métiers.

plusieurs dizaines d'entreprises les ont suivit, et aujourd'hui, une simple formalité leur fais acquérir leur qualif RGE ou Qualibat.

Alors vous,les retardataires qui riaient de voir les collègues perdre leur temps en formation au lieu de vous faire concurrence, vous n'avez qu'une chose à faire, assumez vos choix.

Une seule remarque ou idée est valable dans cette discussion, et que je rejoins, c'est l'idée de modifiez ces différentes qualif pour n'avoir besoin que d'un agrément pour pouvoir exercer l'intégralité de son activité.

Quand au fait que certain pleure... vous étiez averti depuis plusieurs années, alors assumez. C'est comme pour les manif, tous le monde ronchonne mais quand on appelle a la mobilisation personne viens. seul soucis pour vous, les qualif c'etait chacun pour soit.... voila le résultat quand les copains vous mâche pas le boulot.

L'évolution de l'entreprise et des techniques de travail, ce n'est pas quand l'état oblige un agrément, c'est tout les jours.

alors les soit disant "bon artisan" qui ne suivent aucune évolution technologique et qui bossent comme bon leur semble, du vent, de l'air, dégagez le planché. c'est pas quand la baraque s'appile qu'on doit ce demander pourquoi.
Publié : il y a 9 ans
RGE est certainement un dispositif qui permet techniquement d'apporter de la qualité au domaine bâti. Il s'appuie sur le savoir faire des artisans. Aujourd'hui les clients potentiels se rebutent car craignent principalement des différents avec l'administration fiscale et leurs "interprétations" des textes. Outre mesure, les charges opposées aux petites entreprises sont au summum de l'humainement supportable. C'est de la démagogie et du mépris de laisser les choses en l'état. Alors RGE est loin de la préoccupation première des artisans. Aujourd'hui c'est pour leur survie qu'ils se battent avant tout, avant d'envisager d'autres plans. On ne peut demander des efforts avec un sourire narquois à quelqu'un qu'on frappe !
Publié : il y a 9 ans
Compte rendu de réunion au ministère du logement le 31 mars 2015.

participants:

- Mme Sophie LAFENETRE, conseillère construction et urbanisme auprès de

Mme PINEL.

- Mme Hélène PESKINE, conseillère énergie, climat, écomobilité et développement durable auprès de Mme ROYAL

pour le collectif RGE? pas comme ça:

Denis LE GOFF Président du collectif

Bernard FORTIER Vice Président du collectif

Ronan HASCOET Vice Président du collectif

Assistés de Maître Louis COFFLARD Avocat du collectif


?-25561Pourquoi nous recevoir fin mars alors que notre demande d'audience datait du 8 décembre 2014 ?

Nous avons donc été reçu par les ministères porteurs du projet de la transition énergétique dans les bâtiments car ils sont conscients que l'obligation de certification RGE ne rencontre pas le succès escompté.

Le très long échange qui nous a été accordé nous a permis de faire un premier bilan, et d'exprimer le point de vu d'acteurs de terrain. Nos interlocutrices ont exprimées leur satisfaction d'avoir ce type de retour. Cela leur permet de jauger la pertinence, le bien fondé des dispositions qu'elles participent à mettre en ?uvre. Ce sont des retours qu'elles n'ont pas ou très peu par ailleurs.

Dans l'échange nous avons eu confirmation que la forme d'écoconditionalité choisie,la qualité à priori par le biais de la formation et de la certification obligatoire, a été initié par le binôme CAPEB et FFB. A posteriori, pour nos interlocutrices, ce choix était peut être une erreur. Il aurait certainement été plus judicieux d'opter pour une écoconditionnalité de résultat.

Le constat est donc globalement partagé quand à la situation désastreuse du processus. Malgré le lourd investissement dédié par la collectivité à l'incitation à l'amélioration de l'efficacité énergétique de l'existant, il n'y a pas d'engouement.

Mme LAFENETRE et Mme PESKINE comprennent que le grand nombre de dépôt de dossiers RGE de ce début d'année tient plus du paiement du droit à travailler que de l'adhésion de bon-gré au dispositif (racket des certifications).

Il a été exprimé avec évidence, l'incohérence dans ce dispositif, du nombre nécessaire d'entreprises RGE.

Le chiffre de 30 000 entreprises régulièrement annoncé et celui de plus de 400 000 réellement impacté par le décret est surprenant.

Ce fait découvert simplement et annoncé par le collectif depuis plusieurs mois est la cause logique d'un manque d'accès au travail d'un nombre anormalement élevé d'entreprises de 1 à 3 salariés qui représentent environ à elles seules 320 000 entreprises.

C'est l'effet pervers du décret qui prive le client de l'accès à l'entreprise local qui n'est pas RGE et la perte de marchés de ces 320 000 artisans de proximité, à l'avantage des plus grosses structures.

Concurrences déloyale sur le terrain, accès financier impactant le petit artisan en pleine crise, non possibilité aux clients de choisir la proximité par pénurie de RGE, injustice sociale.

La casse dans les PME est lourde actuellement et va logiquement s'amplifier.

Même si le volet constat a permis un quasi consensus, le volet sortie de crise a été l'objet de discutions plus houleuses. Nous avons bien sûr échangé sur la mise en ?uvre de moyens pour rendre accessible le RGE à un plus grand nombre d'entreprises. Mme LAFENETRE a été force de propositions dans ce domaine :

- Une nécessaire et urgente « Révolution culturelle » sur l'accés au RGE

- Une réduction du contenu des dossiers aux seuls éléments en rapport direct avec le sujet pour éviter l'éviction sur des critères tel que la non adhésion à la caisse des congés payé et bien d'autres?

- Une utilisation optimisée de l'informatique pour éviter les redondances d'informations à fournir?

Pour le collectif, beaucoup d' entrepreneurs ne veulent pas du RGE pour des raisons de liberté d'entreprendre, ils comprennent à juste titre qu'il s'agit là d'un système d'intégration normative, restrictive, qui va les enfermer dans les logiques marchandes qui ont présidées à l'avènement du RGE.

Deux solutions s'offrent maintenant au gouvernement :

- Soit on se gargarise, on s'émerveille du nombre d'entreprise certifiées, on communique tout azimut là dessus et l'on fait croire qu'il s'agit là de la réussite de la transition énergétique? mensonge éhonté que viendra immanquablement sanctionner un scandale du RGE.

- Soit l'on replace les objectifs de la transition énergétique au centre de l'action du gouvernement, on prend acte des manquements du dispositif actuel et l'on réagit avec le courage qu'impose la situation.

Fort de ces constats, nos interlocutrices ont apporté une écoute bienveillante sur la nécessité d'envisager une autre possibilité d'accéder à l'écoconditionnalité, par le biais d'une certification au chantier, au résultat (bien plus sûr qu'une formation de surcroît parfois suivi par un personnel administratif). Chacun est conscient que dans la situation actuelle il faut rapidement un signe fort pour venir à bout des crispations.

Il nous semble possible d'appuyer cette proposition car l'échec latent du modèle actuel initié par CAPEB et FFB met toute l'équipe des signataires du dispositif devant l'obligation de réagir rapidement. Bien sûr cette voix de la certification du chantier (type Consuel) en parallèle avec le RGE actuel pose des problèmes de mise en ?uvre.

- Il faut faire vivre deux systèmes (là où un bon aurait suffit)

- Il faut veiller à ne pas créer de distorsions, limité « les effets de bords ».

Maître COFFLARD a fait une revue des nombreuses irrégularités de procédures qui entachent le dossier, a aussi rappelé celles qui semblent en infraction avec la législation européenne. Le dossier du jugement du recours en annulation est toujours en cours d'instruction.

Le collectif RGEpcc sort satisfait de cette première rencontre. Nous ne sommes définitivement ni des rats ni des conservateurs invétérés incapables de s'adapter à de nouveaux enjeux.

Bien au contraire, ceux là même (CAPEB, FFB, mais aussi Qualibat) qui n'ont eu de cesse de salir notre initiative de lanceur d'alerte se retrouvent dans une situation peu confortable. Mis en défaut de représentativité par les uns, en défaut de transparence et de représentation par leurs adhérents.

Nous ne serons pas plus polémique car l'Intérêt Commun et une indispensable cohésion est maintenant nécessaire.

Selon le collectif, l'urgence de la mise en ?uvre de cette certification à posteriori doit guider l'action ministérielle.

- Il faut en faire l'annonce au plus vite pour arrêter la casse de l'emploi, tenter de restaurer l'image de la transition énergétique et envoyer un signe fort et audible à la population.

(Nous saurons en être le relais à la mesure de nos moyens)

- Il faut le promulguer au plus vite, dans le mois, et régulariser à postériori, lorsque la procédure pourra être appliquée.

Nous tenons à remercier Mme LAFENETRE et Mme PESKINE qui ont sus donner du sens à notre échange avec une volonté sincère de faire progresser le sujet. Sans idées préconçues comme nous aurions pu le craindre.

Bien des questions sont restées sans réponses, nous ne saurons pas quel est le coût à la collectivité du dispositif ni qui fait le suivi de rapport bénéfice efficacité énergétique/ investissement? inavouable ?


Nb : Nous faisons une différenciation entre la CAPEB et la FFB nationale et les antennes régionales qui parfois sont plus à l'écoute des préoccupations de terrain.

Nb2 : Ce compte rendu n'engage que le collectif, il est possible que nos interlocutrices puissent avoir une interprétation légèrement différente de nos échanges. N'hésitez pas à recouper.

Le collectif RGE? pas comme ça

http://rge-info.com/

contact@rge-info.fr

0686366983
Publié : il y a 9 ans
RGE encore une nouvel marque de lubrifiant
Publié : il y a 9 ans
A M. ALIN qui sait tout mieux que les autres ...

Il y a beaucoup d'éco-artisans parmi les membres du Collectif RGE pcc. C'est vous qui ne voulez pas comprendre (vos propos sont du grand n'importe quoi !). J'ai animé jusqu'en 2012 des formations en Chambresde Métiers sur l'isolation et le comportement thermiques des batiments, sur la concetion bioclimatique aussi ... Les pros qui sont venus nombreux, bien avant la création mafieuse du RGE, étaient bien préparés pour la RT2012 et même la RT2020. J'ai aussi participé au démarrage du concept d'éco-artisan avec la CAPEB 56. Alors qu'est ce que ça apporte, ce dispositif, à ceux qui ont fait leffort de se former avant ? Rien sinon un droit à continuer de travailler en se faisant racketer. Je ne dis pas qu'il ne faut pas se former. je dis qu'il ne faut faire payer ceux qui sont déjà formés et qui se retouvent avec une double peine. Il n'y a aucune éthique dans ce dispositif. Il n'est ni équitable, ni garant de quoi que ce soit. Bien sûr les bons élements (comme vous, M. Alin, je n'en doute pas) feront du bon boulot sous le signe RGE. Mais il y en aura plein d'autres qui feront n'importe quoi parce que ce dispositif, te qu'il est monté, ne peut rien garantier. C'est du pipeau élaboré par des joueurs de pipeau proffessionnels. pour ça, c'est vrai, il sont bons !!! Alors ouvrez les yeux, au lieu de défendre votre pré carré. Ouvrez vous aux autres et faites l'effort de les écouter et de les comprendre. Venez échanger avec les membres du Collectif RGE pcc et vous verrez qu'il rament sur le même bateau que vous. Et puis, combien de fois faudra t'il le répeter : le Collectif RGE pcc n'est pas anti RGE et nombre de ses membres sont RGE.
Publié : il y a 9 ans
Ce qui est complètement incohérent avec la volonté politique de promouvoir l'efficacité énergétique c'est que du point de vu du client il doit trouver des artisans RGE pour bénéficier des aides, ces artisans étant pour l'instant en nombre limité par rapport à la demande (d'où l'engoument de l'affaire) ils on une fâcheuse tendance à être largement plus cher qu'un artisan non RGE qui propose un service de même qualité. De ce fait le système en lui même est contre productif et n'est bénéfique qu'à ceux qui sont RGE, cela freine finalement le marché et le développement des rénovations énergétiques et les investissement volontaires des particuliers. En tant qu'architecte je suis garant de la qualité des réalisations ( sans avoir de cetrtificat RGE ) et garant du contrôle de la bonne réalisation et mis en oeuvre des ouvrages pour les économies d'énergie et les énergies renouvelable . Que les artisans soit RGE ou pas c'est le même marché de travaux signé et le même résultat visé. Alors le fait de travailler avec des artisans labellisé RGE ou pas ça change pas grand chose a part que l'état trouve encore un moyen de limiter ces investissements dans la productivité positive que pourrait être l'efficacité énergétique sans cette condition très mal posé ! Finalement c'est juste un moyen de contrôle pour limiter les aides, plus qu'un vrai système d'incitation à la qualification ...
Publié : il y a 9 ans
Tout à fait d'accord. Et le pire est à venir avec le RGE "études" qui est en passe d'être mis en place pour tous les acteurs de conception et de maîtrise d'oeuvre (architectes, BET, maîtres d'oeuvre etc ...). Et les protocoles ont été ratifiés par les organismes représentatifs, CNOA en tête. Bien sûr, comme pour les artisans, il n'y a pas eu de dialogue. Nos gouvernants et nos pseudo représentants font la cuisine... Et elle est mauvaise !
Publié : il y a 9 ans
Bonjour,

Au risque de me faire lyncher M.LE BRIS, je prendrais quand même le risque de défendre les propos de M.ALIN.

Il est en effet trop facile de venir aujourd'hui se plaindre sur la difficulté ou surtout lenteur pour obtenir une labellisation RGE !

Effectivement, nombreux confrères du bâtiment rigolaient bien lorsque nous suivions dès 2010 toutes les formations FeeBAT (pour info, gratuites !) en vue d'obtenir Ecoartisan.

Ainsi l'année dernière, avec notre qualification Ecoartisan en poche, nous avons pu obtenir notre certificat Ecoartisan RGE relativement assez facilement (le dossier est quand même particulièrement lourd !) mais bien sur en nous y prenant donc EN AVANCE dès le mois de juin, alors que nous entendions autour de nous des tas de "moi je m'en fous du RGE, je passerai rien, je verrai bien ! Etc Etc ...". Bref, effectivement ensuite au pied du mur, tous les retardataires se retrouvent donc dans une immense file d'attente ...

De plus, acceptez se que vous avez semé : je suis en effet quand même aussi assez énervé de voir que l'on a octroyé (sous la pression des lobbyings du bâtiment !) des RGE provisoires à tous les Professionnels Gaz (ce qui a donc engorgé les antennes Qualibat) alors que de notre côté, nous nous sommes bien fait ch... à remplir un dossier hyper intrusif, avec de nombreux allers/retours, allant pratiquement jusqu'à la taille du string du patron ! Pour être prêt à temps ! Même ceux qui ont fait les démarches dans les temps en 2014 se retrouvent aujourd'hui pénalisé pour le renouvellement 2015 à cause de l'affluence des nouveaux dossiers.

Le seul point sur lequel je vous rejoindrais est effectivement sur la complexité du dispositif avec dans notre cas l'obligation d'avoir 4 certificats RGE (3 en QualitEnr et 1 en Qualibat !!). Pourquoi ne pas avoir simplement un seul grand label RGE, un seul organisme de gestion, avec des spécificités rattachées comme gaz, bois, pompe à chaleur ... Mais bon ne rêvons pas, c'est comme dans l'administration, plutôt que de rationaliser et faire des économies, on préfère dupliquer le mille-feuille pour sauvegarder son poste !

Bien cordialement,

Jean
Publié : il y a 9 ans
Bonjour, artisan en rénovation générale depuis 16 ans, avec une clientèle locale fidèle sana aucune publicité si ce n'est le bouche à oreille, j'ai effectué un stage feebat organisé via mon fournisseur principal, en novembre 2013...... s'en est suivi un enchaînement de déconvenues administrative,il est vrai que n'ayant pas de secrétaire, et n'étant moi-même très doué pour les papiers, j'ai finalement était éconduit de ma démarche...... je ne fais apparemment pas assez de chantiers d'isolation...mais travaillant seul, sur des domaines tels que charpente, couverture, maçonnerie,cloisonnements; Le fait de ne pas avoir été reconnu RGE, va certainement m'ôter deux chantiers de réhabilitation, pour un montant global de 35000 ? soit 4 mois de travail... Je pense que ce dispositif est encore un exemple que tout est fait pour les grosses structures et qu'ils ne veulent plus de petits artisans comme moi, ou alors auto entrepreneur, ce que je crains de devoir devenir .....
Publié : il y a 9 ans
certains artisans croquemort de leur métier.

Qui oserait confier sa sécurité à un pilote qui n'aurait fait aucun stage de perfectionnement depuis 30 ans de carrière?

qui oserait confier sa santé à un chirurgien, qui opérerait avec un couteau de cuisine ?

La grogne des artisans relève de cette absurdité revendiquée .

Le RGE n'est pas une panacée mais tire la réputation du métier vers le haut.

J'ai bien peur que devant le poids électoral des plus nombreux , cette loi finissent comme quand le ministre de l'artisanat jacques barrot a annulé les sanctions envers les artisans qui ne payaient pas leurs cotisations vieillesse .

Cela entre deux tous d'élection .

Ce sont les caisses régulièrement alimentées par les payants qui ont reprisent à leur compte les impayés des dissidents.

Après on envie la compétitivité allemande

râler , hurler : les gens savent!

se remettre en question : c'est trop contraignant.

Pauvre France!
Publié : il y a 9 ans
b
Publié : il y a 9 ans
je pense que ce "RGE" va faire plonger pas mal de petites entreprises qui n'ont pas les moyens( ou tout simplement l'envie) de rentrer dans ce système mafieux. rge oui mais pas comme çà, ce petit collectif a raison,il faudrait que les artisans arrêtent de mordre à tous les hameçons !Les artisans devraient être plus solidaires devant ces réglementations créées par des lobbys afin de faire de la vrai éco-responsabilité sans pour autant devenir une pompe a fric envers les clients.
Publié : il y a 9 ans
Pour moi qui suis artisan couvreur depuis plus de 16 ans, spécialisé en rénovation, je ne comprend pas le système RGE. Pourquoi obliger des entreprises à faire des stages si ces entreprises mettent en ?uvre des produits dans les règles de l'art.

Le particulier serait obligé de prendre un architecte pour faire ses travaux à partir d'un montant défini (comme dans certains pays) serait bien plus efficace et offrirai une garantie bien meilleur qu'un stage qui non remis à jour (au vu des évolutions des produits) se trouvera vite obsolète.
Publié : il y a 9 ans
Pour le RGE mention étude il faut savoir que le CNOA a sélectionné une petite dizaine de centres de formation dont 2 seulement sont certifiés par Certibat, alors que c'est un pré requis pour les centres de formation dispensant les formations Feebat Renove (il en est de même pour les formateurs qui doivent eux aussi être certifiés par Certibat). Bon à savoir: seulement 2100 formations seront prises en charge par les OPCA .... Si ça ce n'est pas de l'équité ! Quant à se faire ensuite certifié par les organismes certificateurs, je souhaite bon courage aux architectes et maîtres d'?uvres car les domaines sont plutôt restrictifs...

Outre l'éco conditionnalité, le but premier de la démarche RGE à l'origine était de sensibiliser les acteurs de la rénovation à avoir une approche globale de façon à ce que la France puisse tenir ses engagements en matière de réduction des émissions de GES. Je crains que ce message ne se soit perdu en route! Ceci dit je ne m'en étonne qu'à moitié puisque le nouveau taux unique du CITE ne plaide vraiment pas en faveur d'une approche globale de la rénovation.

Autre problématique que nous avons identifié pour les artisans( j'ai omis de préciser que nous sommes bureau d'étude mais également centre de formation, entre autre pour Feebat Renove) c'est le temps à consacrer pour poursuivre la formation. En ces temps difficiles rares sont ceux qui ont les moyens financiers de pouvoir se priver de 3 jours de production sur leurs chantiers. L'impact sur la trésorerie n'est pas sans incidence! C'est peut être ce qui explique aussi que seulement 10% environ des entreprises artisanales se sont formées, je m'interroge. A notre niveau afin de permettre une montée en compétence d'un plus grand nombre et ceci plus rapidement nous avons conçu et développé un outil de formation RGE à distance qui permet à nos stagiaires de ne mobiliser qu'une seule journée en salle afin de pouvoir réviser avant l'examen QCM. Je suis convaincu du bien fondé de cette solution car elle est beaucoup moins impactante financièrement pour les entreprises. Par ailleurs d'un coût moindre (390 ? contre 660 ?) elle permettra aux OPCA de pouvoir prendre en charge beaucoup plus d'entreprises, ce qui, à l'heure ou leurs capacités financières diminuent, me semble également opportun. A notre niveau nous tentons d'être solidaire car comme dit dans un message précédent nous sommes tous dans le même bateau... et j'ai comme le sentiment qu'il prend un peu l'eau !
Publié : il y a 9 ans
bonjour, pour ma part, je rigole de certaines réactions d'artisan qui mordent à tous les dispositifs qui nous tuent.

en effet pris de cours j'ai fais cette fameuse formation RGE, et donc quand j'entend à la radio ou par d'autres soit disant pro que RGE est un gage de fiabilité et de travail bien fait, laissez moi vous rappeler que la formation RGE qui dure entre 3 et 4 jours n'est que de la poudre aux yeux.

pendant la formation était présent environ 15 entreprises, tout le monde à bien dormi car aucune formation technique simplement un discours sur l'économie d'énergie que tout artisan de qualité tenait auprès de ses clients.

au bout de 4 jours, avec le formateur nous avons tous bien cochés notre qcm puisqu'il nous donnait les réponse et hop nous sommes diplômés RGE super gage de fiabilité.

alors où est le pro la dedans, juste un petit racket supplémentaire.

Pour moi la solution, pas de formation payante mais éventuellement comme le disait un confrère, un contrôle après travaux comme un consuel, cela forcerait les petits malins à faire attention au travail effectué.

pour l'anecdote, quand je vois de grosse entreprises qui fortes de leur RGE font du travail de M?, où je vais en dépannage après 1 année de mise en service et là étrangement je vois que c'est loin d'être fait dans les règles de l'art. enfin ETC ETC...

bonne journée à tous et évitons d'aller dans le mur avec ses soit disant label.
Publié : il y a 9 ans
RGE une pure usine à gaz montée de toutes pièces par la FFB, la CAPEB et QUALIBAT, une foutaise où 10 pour cent de l'effectif d'une entreprise doit avoir suivi la formation, payante bien sur.

Donc sur un effectif de 10 personnes , 1 seule est formée et est censé s'assurer de la bonne mise en ?uvre par les autres 9 !!!!!

Pour QUALIBAT une manne, qui sert même de chantage, "si vous n'êtes pas QUALIBAT vous ne pourrez pas être RGE" nous dit QUALIBAT, quelle HONTE !!!!

QUALIBAT garant de qualité du travail, NON, garant de dossiers avec foisonnement de paperasse uniquement garant de savoir faire en termes de fourniture de papier, OUI certainement .....

Mais dans quel système sommes nous ?

Système pervers de fausses formations, illusoires, superflues, où tout le monde est là uniquement pour avoir un bout de papier après avoir payé, bien sur,à QUALIBAT, bien sur ....., répondu à un QCM digne d'un niveau de CP.

Ceux qui avaient l'habitude de bien travailler continuent à bien travailler, ceux qui avaient l'habitude de travailler comme des cochons, même après ces soit disant stages, continuent à travailler comme des cochons....

Foutons tout ça en l'air et travaillons.

QUALIBAT, la FFB et la CAPEB ne représentent que ceux qui appartiennent aux bureaux et Conseils d'Administrations de ces organismes mais surement pas la majorité des entrepreneurs.
Publié : il y a 9 ans
La question est : seront nous capables de nous mobiliser encore plus pour qu'une solution intelligente et équitable soit adoptée ? Nous avons fait des propositions, nous avons été reçus au Ministère. C'est un premier pas, et si le Collectif RGE pcc devient suffisamment représentatif, l'Etat sera bien obligé de nous reconnaître une légitimité face aux autres .... Alors, tous ensemble, artisans, architectes, maîtres d'oauvre, bureaux d'études etc ... nous pourrons dire RGE oui, mais pas comme ça ! Nous avons les solutions qui garantissent du travail bien fait dans un contexte équitable.
Publié : il y a 9 ans
je rejoins Dindon de la Farce et Chris vig. Pourrait-on un jour dans ce beau pays voir les choses simplement? et surtout revenir aux fondamentaux: de vrais artisans, bien formés, et pas des officines vendeuses de crédits d'impôts. je suis d'ailleurs depuis longtemps pour la suppression des crédits d'imoôts. Si une technique est économiquement viable, elle n'a pas besoin de crédits d'impôts pour s'imposer. laissons travailler les professionnels, sans toute cette armada économico- administrative qui fausse tout.
Publié : il y a 9 ans
oui mais si on ne suit pas le systeme et que l'on refuse d'être RGE alors on ne trouvera plus de boulot (déjà que c'est de plus en plus difficile ) car les clients eux si vous n'êtes pas RGE (même si vous travaillez à la perfection ) ils ne vous prendront sinon ils seront pénalisés et ne pourront pas profiter des reductions d'impots qui 9 fois sur 10 sont le déclic pour certains travaux . Alors on fait quoi?
Publié : il y a 9 ans
On ne change pas le monde de l'extérieur ... Soyez RGE pour mieux en combattre les aspects négatifs. Et il y en a un paquet. Déjà rien que le concept et le nom "Reconnu Garant de l'Environnement". Quelle vanité, quelle prétention, quel mensonge !!! Faut vraiment être tordu ou complètement vendu pour pondre un truc pareil. Foutage de gueule !!! Pas étonnant que le contenu soit du même tonneau : un miroir aux allouettes.
Publié : il y a 9 ans
François Brottes, c'est bien le même qui était à l'origine de la proposition de loi sur le bonus-malus de consommation énergétique retoquée par le Conseil d'Etat?
Publié : il y a 8 ans
. Marc. Lefranc. Artisan depuis 1989

Bonjour à tous. Je me permets ces quelques lignes, car je viens de repasser 3 heures à essayer de démêler le dossier RGE. Je suis encore plus déçu, dégouté, et fatigué de toute cette réglementation qui s'amplifie de jour en jour. De ce dossier en particulier, "l'usine à gaz" comme disent beaucoup de collègues. C'est affreux ! Mais vraiment trop compliqué, incroyable tout ce qu'ils demandent, les justificatifs, les références etc... Mais quand est-ce que nos "chers" dirigeants et autres hauts fonctionnaires cesseront de justifier leurs places par des textes si compliqués ! Bien sûr qu'il faut faire des économies d'énergie, et motiver les gens à aller dans ce sens, mais avec des choses simples, des aides simples, faciles. Pas des dizaines de pages à déchiffrer avant de savoir qui a droit à quoi, quelle TVA est applicable, et quelle qualification il faut avoir! Comment ventiler les devis etc... Par contre une chose est bien claire sur tous les documents, "l'entreprise est totalement responsable" en cas d'erreur d'éligibilité de travaux. Bref énormément de travail administratif en plus que nous ne pourrons pas facturer, des frais conséquents qui ne sont là que pour entretenir un bizness , "des nouveaux métiers", du moins des gens dans des bureaux qui eux, sont bien à 35h et bien payés 35, et non pas à 70h payés 35 comme nous ! C'est inadmissible d'avoir accepté encore tant de contraintes sachant l'état du marché du bâtiment. Nous avions la tête juste hors de l'eau, mais là, on nous appuie un peu plus dessus. Nous les artisans, n'avons pas la chance d'avoir autant de moyen de pression que certains pour manifester notre désaccord ! Nous devons faire confiance à nos organismes référents (Capeb et autres) pour nous défendre! Mais malheureusement nous constatons que ce n'est pas vraiment le cas! A part de cirer les bottes aux gouvernements et de proposer des petites modifications de rien du tout ou nous donner des pseudos conseils? Eux qui pour beaucoup étaient artisans eux-mêmes et qui ont bien oublié les difficultés de nos métiers. Ils auraient dû organiser un boycotte pour obtenir une réglementation simple. Si on avait imposé ne serait-ce que la moitié d'une telle charge de travail supplémentaire à un fonctionnaire, le pays n'aurait pas tardé à être bloqué !!

Et le comble, c'est aussi (comme on sait nous le dire lors de la formation) que nous obtenons une qualification professionnelle avec un joli nom, (pour rassurer le client et nous assurer du travail... ou pas... !) mais on ne nous a pas appris à travailler! Il n'y a pas d'apprentissage! Ah oui, des références... Du vent oui ! Il y a 26 ans que je pose des fenêtres. Si je le fais mal, ce n'est pas la qualif RGE qui m'aura appris à le faire mieux! Par contre si j'en pose encore c'est sûrement que je le fais comme il faut ! Les clients sont assez grands pour se renseigner sur l'entreprise pour faire leur choix !

Qui pour refuser un tel système ? Qui est d'accord pour une règle simple et efficace pour tous (clients et artisans) ?

Laissez-nous travailler, laissez-nous avoir le temps d'être au chantier et pas au bureau pour nourrir des fainéants ! Stop au racket de l'état ! Laissez-nous vivre, laissez-nous embaucher avec des charges correctes. Le chômage n'est pas prêt de baisser !

J'arrête là ma colère, merci de m'avoir lu.

Cordialement.

ML Artisan en voie de disparition au profit des bureaucrates !
Publié : il y a 8 ans
Entièrement d'accord avec Mr Marc LEFRANC
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