Enerplan lance une action contre la mise sous observation du solaire intégré

par BATIACTU il y a 6 ans
JUSTICE. Le Syndicat des professionnels du solaire se rebiffe : Enerplan assigne en justice l'AQC pour la mise sous observation, depuis mars 2017, du photovoltaïque intégré au bâti. Une décision qui n'aurait toujours pas reçu de justification objective, selon Richard Loyen, le délégué général d'Enerplan.
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14 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
Cette affaire transpire le délit d'initié.
Les initiés de l'AQC se cachent ici derrière le secret judiciaire,
comme plus généralement derrière le secret des affaires.
Pourquoi ces données ne sont-elles pas publiques et ne sont elles pas intégrées à l'open data ?

L'assurance est une mutualisation des risques, comme pour la sécurité sociale.
Tout ce qui concerne la mutualisation de devrait pas comporter de partie occulte.
Cet abus de droit évident devrait être anticonstitutionnel.
Sur ce point la constitution n'est pas logique avec elle-même et devrait être révisée d'urgence.

Il est vrai que dans le secteur du bâtiment le secret est une pratique habituelle.
L'artisan est comme une vache à lait, bête et disciplinée.
La caisse de congés payés abuse en toute discrétion de sa position de parasite obligatoire.
Qualibat à reprit la recette et ne publie pas ses comptes de résultat depuis le RGE en 2014.
Ils ont même maintenant la carte d'identification obligatoire pour être sûr que personne ne s'échappe de ses devoirs de redevance corporatiste.

Quand il est contraire à l'intérêt général, le corporatisme est dangereux et illégitime.
Ces pratiques mafieuses et clientélistes détruisent nos nobles professions.
Nos représentants syndicaux, membres de droit de toutes ces organisations occultes, sont les fossoyeurs de nos vieux métiers alors qu'ils prétendent les défendre.
Publié : il y a 6 ans
J'allais dire ENFIN !!!!! D'un point de vue technique, l'intégré au bâti est une aberration. Tous les professionnels du bâtiment qui connaissent les conditions de vie d'une toiture et ont une bonne idée des "forces en présence" savaient que l'intégration au bâti ne pouvait être que source de sinistralité importante. Commençons par reconnaître (dans mon cas, pour l'avoir très longtemps mesuré) qu'en sous-face d'une couverture, dès lors qu'il y a un isolant thermique (et malgré la lame d'air - qui ne ventile pas grand chose) la température est susceptible de monter à 80 °C aux heures les plus chaudes d'une belle journée d'été. Les panneaux PV qui se voient exposés à de telles températures (merci l'intégration) subissent plusieurs conséquences dommageables : leur rendement chute (c'est le moindre des mal, mais c'est un comble), leur électronique vieillit prématurément, leurs structures bougent beaucoup du fait de la dilatation différentielle en mettant à mal les systèmes d'étanchéité. Après un nombre significatif de cycles de vie de ce type, toutes les conditions sont réunies pour le sinistre : la perte d'étanchéité, la dysfonction électrique ou électronique suite à "cuisson" des isolants et la conjonction des deux (eau + électricité) = l'incendie. Si on avait fait ce que la logique voulait, on aurait gardé des panneaux travaillant à température normale (50°C, la sous-face étant ventilée - température pour laquelle les panneaux PV sont conçus) et surtout on ne se serait privé, ni de la barrière au feu que représente la couverture, ni de la fonction première de cette dernière vis à vis de l'eau. L'obligation de l'intégré au bâti c'est exactement comme si, dans le domaine des véhicules, le législateur avait imposé que le réservoir de carburant soit monté dans le compartiment moteur. Oui l'AQC a fait oeuvre utile en plaçant ces systèmes PV intégrés au bâti sous surveillance. C'est d'ailleurs une honte pour la haute fonction publique qui, avec l'aide de je ne sais quels lobby (ou malheureusement je le devine trop) a imaginé et imposé une telle machine à sinistres.
Publié : il y a 6 ans
non, non, il n'y aaucun probleme, j'en connais pas mal dans mes connaissances, déjà rendement réel mensongé par rapport aux résultats , donc aucune rentabilité, incendies, partiels ou total, avec dégats sur les toitures, infiltrations dans la maison, mauvais choix de position, qui affaiblissent le rendement, de plus, la stat de nombre de poses est environ de 200000 clients en france , ...... en plus de 15 ans, c'est pas brillant, je mes ai toujours refusés car je calcule le rendement annoncé qui ne couvre meme pas le cout financier, meme aujourd!hui les prix ont baissés depuis 15 ans, ce n,est toujours pas rentable maintenant, en plus on te place des panneaux qui ont le moins de rendement du marché
Publié : il y a 6 ans
Si je ne me trompe pas, la CCS (Commission Centrale de Sécurité), déconseille, voire interdit aux pompiers d'intervenir sur des feux de bâtiments équipés de panneaux photovoltaïques, ce qui est logique. Donc, normalement, les assurances des bâtiments concernés ne devraient plus couvrir le risque incendie et le risque électrique de ces bâtiments......Une autre question se pose: lors de la mise au rebut des panneaux et équipements photovoltaïques, qui paiera l'addition du traitement des produits toxiques?
Publié : il y a 6 ans
Il y a quinze ans en tant que constructeur de maisons individuelles je me suis fait jeter d'un forum de présentation de panneaux chez le plus gros négoce de fourniture électrique en France.
Ces industriels proposaient à des électriciens de proposer et installer des panneaux sur les toitures. J'ai fait remarquer qu'aucun des artisans présents n'avaient la qualification de poseurs et de couvreurs de toiture. Et fort d'une expérience en capteur à air et à eau nous connaissions les problèmes de montée en température qui ont entre autre ruinés les installations hydraulique en toiture car aucun raccord ou joint ne pouvaient résister aux chocs thermiques.
En finir avec les installations intégrées est une bonne chose et en plus les panneaux sont inesthétiques en toiture et les architectes des bâtiments de France n'ont pas à donner leurs avis !!!!!
Publié : il y a 6 ans
Bonjour,
Nous sommes installateur de PV depuis 2008. Un de ceux qui restent.
Outre les projets en autoconsommation qui sont surimposés, nous réalisons des réfection d'étanchéité de toitures PV qui fuient et dont les anciens installateurs n'existent plus.
La question que je me pose est sur la validité du contrat d'achat de nos clients avec Edf (et le tarif qui comprend la prime d'intégration) si nous serions obligés à surimposer un champ qui était intégré auparavant ?
Un argument pour toi, Richard ...
Bruno SINICA
SOLE NOSTRUM
Publié : il y a 6 ans
bonjour,
j'ai monté ma boîte en 2000, notamment pour faire de l'intégration. Mon souci permanent a été l'étanchéité et la ventilation, d'utiliser des procédé ayant des coefficients thermiques adaptées comme certaines couches minces . Je n'ai jamais rencontré du 120°, certains aiment bien fantasmer ou croire que les installateurs sont des abrutis
Publié : il y a 6 ans
Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué...Je n'ai jamais compris l'intérêt de l'intégration, hormis de constituer un point faible potentiel au niveau de la couverture. Les couvreurs aiment d'ailleurs limiter au maximum les points particuliers sur le toit, car c'est là que se produisent les fuites à moyen terme, et là, on en crée volontairement! De plus, on associe des matériaux qui n'ont pas a priori la même durée de vie: une couverture en tuiles ou en ardoises sera logiquement plus durable que les capteurs. Enfin, sur le fond, la rentabilité des installations photovoltaïques reste à prouver. Même dans des régions favorables et avec une orientation idéale, les rendements réels sont toujours inférieurs à ceux annoncés. Et quid de la perte d'efficacité au bout de 10/15 ans, alors que l'installation ne sera pas encore amortie. Le sera-t-elle un jour d'ailleurs?
Publié : il y a 6 ans
Economiste, spécialisée en travaux de rénovation, j'ai aussi des PV sur mon toit depuis 2008 : heureusement ils ont été bien posés par un couvreur et nous ne subissons aucun dommage ou fuites. Nos panneaux produisent toujours ce qui a été prévu au plan de départ, mais il est évident que si ces panneaux avaient été posés en surimposé, la production serait meilleure car nous produisons, sur une journée ensoleillée, davantage en avril/mai qu'en juillet. De plus la température de la toiture est plus forte et augmente l'inconfort des périodes de canicule. C'est la législation qui nous a imposé l'intégration au bâti et il a fallu demander l'autorisation de travaux à la mairie à des gens qui ne savaient même pas ce que ça voulait dire photovoltaïque, se battre contre EDF qui ne voulait pas nous raccorder... Merci les incompétents !
Publié : il y a 6 ans
La solution Barsun Système représente 100 000 m² de toitures solaires avec zéro désordres depuis la première réalisée en 2009. Ce nouveau procédé respecte à la lettre l'intégration au bâti et apporte un refroidissement des panneaux grâce aux alvéoles du Bartic. Sa résistance au feu protège les bâtiments couverts par Barsun Système, malgré un départ de feu d'un panneau.
Pourquoi cette solution n'est pas montrée en exemple?
Publié : il y a 6 ans
Nous avons développé en coopération avec des architectes, installateurs, Multi Contact et Aperam fabricant d'aciers, du groupe Mittal, un nouveau système d'intégration, le système SolarStyl.
C'est probablement le système le plus sûr, et le plus facile à installer, disponible sur le marché. Il corrige tous les défauts connus des installations actuelles.
SolarStyl est en cours d'industrialisation en Bretagne. Pour vous faire une idée, taper "SolarStyl" sur internet.
Nous avons conçu un système destiné au bâtiment et donc plus cher que la plupart des systèmes d'installations que nous voyons sur les toitures. Mais nous pensons que l'enjeu actuel pour les énergies renouvelable ce sera dans l'ordre " qualité, service et prix".
Le débat surimposition / Intégration est un faux débat.
La surimposition présente un inconvénient connu: le système appuie sur les tuiles et finit par les casser. Il suffit ensuite de tout démonter pour trouver la fuite! Mais, bien posé, ça marche! Sauf qu'il y a souvent de nombreuses boucles d'induction qui font sauter l'électronique des habitats. Pourquoi? Car sur les toits on voit généralement des petites mains qui sont obligées d'aller au plus vite et qui n'ont pas vraiment d'expérience. De plus la surimposition c'est généralement laid.
L'intégration c'est beau lorsque c'est bien posé… et dangereux si le système de pose dépend de l'expérience et de la conscience professionnelle des installateurs.
C'est ce que nous avons voulu imposer avec SolarStyl: l'installation ne doit pas dépendre des installateurs. Et l'étanchéité doit être la règle. Au couvreur de gérer les abergements faciles à installer.
Publié : il y a 6 ans
Eh OUI, il reste un gros problème avec les installations photovoltaïques à consommation privée, c'est les TAXES. Comment taxer régulièrement tous les propriéraires de ces installations ? lme jour ou une solution sera trouvée pour taxer régulièrement ces installations il n'y aura plus de problème.
Publié : il y a 6 ans
Il faudrait déjà se demander si le pays a besoin de ces productions photovoltaïques achetées à un prix garanti sans rapport avec les prix de marché de l'électricité. De plus, l'hiver où nous aurions besoin d'un peu de production supplémentaire pour faire face aux pics de consommation, en début de matinée et en fin d'après midi, il n'y a pas de production, et en milieu de journée, cette faible production ne nous est d'aucune utilité et est exportée (voir site de RTE eco2mix). Le reste de l'année, le parc de production français est largement suffisant pour faire face à la demande et la production photovoltaïque est, là encore, inutile et exportée, et constitue une perte pour RTE, facturée ensuite à tous les abonnés via la C'S.P.E.
Publié : il y a 6 ans
Il faudrait déjà se demander si le pays a besoin de ces productions photovoltaïques achetées à un prix garanti sans rapport avec les prix de marché de l'électricité. De plus, l'hiver où nous aurions besoin d'un peu de production supplémentaire pour faire face aux pics de consommation, en début de matinée et en fin d'après midi, il n'y a pas de production, et en milieu de journée, cette faible production ne nous est d'aucune utilité et est exportée (voir site de RTE eco2mix). Le reste de l'année, le parc de production français est largement suffisant pour faire face à la demande et la production photovoltaïque est, là encore, inutile et exportée, et constitue une perte pour RTE, facturée ensuite à tous les abonnés via la C'S.P.E.
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