Et si les ministres devenaient artisans ?

par BATIACTU il y a 7 ans
Ségolène Royal en électricienne, Michel Sapin en boulanger ou Manuel Valls en plâtrier… Voilà des idées de reconversion possible pour nos ministres, si, comme le prévoit la loi Sapin II, il n'y avait plus besoin de qualification pour devenir artisan… C'est le sujet de la campagne « choc » que lance ce vendredi l'UPA pour sensibiliser le public et montrer l'absurdité du projet de loi.
Lire l'article sur Batiactu
34 réponses à ce sujet
Publié : il y a 7 ans
Ces personnes qui sont trop habitués à vivre au crochet de l'Etat, sans la moindre notion de rentabilité, ne risquent pas de se heurter à la complexité injustifiée et inefficace des procédures administratives mises en place depuis des décennies.

S GARNIER
Publié : il y a 7 ans
a quoi auront servi toutes ces années de galère a passer en formation, qu'ils est au moins la correction de nous rembourser tous les frais engendrer pour acquérir un savoir digne de professionnels que nous sommes,ces lois sont faites pour réduire a néant l'économie de notre pays,il y as déja suffisamment de problème avec les autos entrepreneur dans le bâtiment qui s'installent et travaillent a moindre frais sans aucunes qualifications et le résultat est la au regard du travail bâclé et non fonctionnelle.c'est la débâcle complète et l'absurdité absolue de nos ministres dont l'incompétence est a son plus haut niveau, la France aujourd'hui déjà très mal classé au regard des autres pays de notre communauté européenne finira bonne dernière et nous irons tous au trou.

ROSSI GERARD entreprise en Corse depuis plus de 30 ans.
Publié : il y a 7 ans
Donc, il n'y a pas besoin d'un diplôme pour être psychanalyste, maitre d'oeuvre ou architecte naval, mais il en faudrait absolument un pour être boulanger ou coiffeur?

Je crois que la vérité est quelque part entre ces deux extrêmes... Les meilleurs artisans ne doivent rien à leurs diplômes, franchement. Par contre certaines fonctions (chef d'entreprise) ne devraient pas être possible sans prouver que l'on est capable de prendre ses responsabilités d'entrepreneur, tout simplement.

Les postures des uns et des autres ne sont qu'absurdité en couches successives, comme une raison de plus d'empêcher tout débat, tout progrès, toute considération réciproque. Sur ce plan, nos élus et gouvernants ont une très lourde responsabilité, eux qui ne sont légitimes que par l'adhésion du peuple, et ne les sont donc plus du tout...
Publié : il y a 7 ans
Il est illogique de restreindre l'initiative économique (l'entreprise) par le diplôme. Le diplôme ne dit rien de la compétence à entreprendre, ni même de la compétence réelle. Ce n'est pas une garantie de qualité, juste une manière de faire perdurer des domaines réservés.
Publié : il y a 7 ans
Diplômes ou VAE (valorisation des acquis par l'expérience) doivent être des passages obligés pour se prétendre artisans. Si chacun se décerne seul sa propre qualification, les assurances vont devenir très très chères et tout le monde va en pâtir (y compris les bons).
Publié : il y a 7 ans
Voilà bien une exception culturelle franco française que de penser comme si les diplômes avaient valeur de compétence. Mais bon, c'est bien le lobbie des diplômés qui gouverne ce pays. Et pour perpétuer cette infamie, qu'ils soient de gauche ou de droite, ils sont parfaitement d'accord. Seule chose qui reste : le résultat de plus en plus lamentable de leurs incompétences. Malheur à la France !!!
Publié : il y a 7 ans
BIENVENU dans l'entreprise de destruction massive de savoir-faire l'holocaust artisanal est en marche comme pour rappeler des jours sombres de notre histoire où la qualité des hommes et leur particularité était la raison de leur annihilation

pleurez cher collègue car nous montons lentement l'échaffaud politique construit par des opportunistes électorales qui trahissent toute la france.

et si je ne l'ai jamais fais, je serai près demain à monter dans la rue défendre mon métier qui n'est pas le fruit d'un tuto leroy merlin.

car il n'est plus temps de manifester pacifiquement, nos existence sont en danger aujourd'hui

et un chien acculé mord toujours...
Publié : il y a 7 ans
Un artisan peut vivre sans un bureaucrate mais un bureaucrate ne peut pas vivre sans un artisan !
Publié : il y a 7 ans
en réponse à steph

chaque métier est le fruit d'une passion d'un engagement qui ne peut naitre que si la base n'est acquis sinon pourquoi nous exorte t'on a former des apprentis?

un peintre à la responsabilité de la qualité d'un cadre de vie ce n'est pas que barbouiller des murs et coller des stickers à la valerie

un masson a la responsabilité de la solidité de son édifice et de la conservation de son aspect contre l'érosion il n'est pas là que pour se balader torse nu en siflant les secrétaires dans la rue.

un plombier à la responsabilité de l'amélioration de l'habitat du bon fonctionnement des appareils qu'il préconnise

un électricien à la responsabilité de la sécurité des usagés en leur fournissant le maximum de confort

et pletor d'autre

seriez vous vraiment sereine de faire travailler quelqu'un tout corps d'état dont la seule expérience professionnelle résiderait la F A Q du site castorama

soyons réaliste, ce n'est pas parce 3 reconversions ont réussi qu'on doit foutre tout le monde au rebus

ou manquerait on autant de lucidité ???
Publié : il y a 7 ans
mes excuses pour la faute d'ortographe au "maçon", mais l'écoeurement m'égare
Publié : il y a 7 ans
Cette phrase date de 1920 (philosophe AY RAND)

Quand vous vous rendez compte que pour produire, vous avez besoin de l' autorisation de quelqu'un qui ne produit rien..Quand vous vous rendez compte que l' argent, c' est pour ceux qui font des affaires non pas avec des biens mais avec des faveurs...Quand vous vous rendez compte que beaucoup sont devenus riches avec des pots - de - vin et une influence plus que pour leur travail et que la loi ne nous protège pas de ces individus, mais qu'elle les protège à eux.Quand vous vous rendez compte que la corruption est récompensée et que l' honnêteté mène vers le sacrifice de soi - même...Alors vous pouvez dire, sans avoir peur de vous tromper, que la société est condamnée

Un artisan maçon du 85
Publié : il y a 7 ans
Bonjour

Cette dernière absurdité de nos "élites" n'est guère étonnante.

Dans notre société telle, que ces élites, la pensent (en supposant, qu'ils sont capables de penser), se diriger vers la voie professionnelle est considéré comme un échec scolaire.

Je suis parmi ces nombreux (peu) qualifiés, qui ont passé le CAP, c'était en 1973, après 3 ans d'apprentissage, être apprenti, ce n'est pas valorisant selon eux.

C'était un CAP d'électricien, qui me projetait dans les monde des "peu qualifiés en échec scolaire.

Après, j'ai aussi suivi d'autres formation, après m'être égaré dans les armées comme pilote d'hélico, et accessoirement officier, mais certains m'ont bien signifié, que je n'étais de leur monde.

De retour à vie civile,je suis retourné, vers mon métier, j'ai repris des études au CNAM, j'avais suivi le cursus préparatoire après mon CAP, ayant été employé dans une entreprise dite publique, en souhaitant faire reconnaître, ce cursus sur environ 10 ans, il n'a été indiqué, que les cours du soir ne sont pas de vraies études.

Les services publics, et autres administrations sont dirigés par ces gens, qui nient toutes notions de qualification.

La première erreur de cette technocratie, c'était la confusion entre niveau d'étude et qualification.

La plupart de ces grands dirigeants, sont incapables de comprendre quoi que soit.

Ils intègrent des "grandes écoles", et ensuite, ils sont tellement certains de leurs "grandes compétences", qu'ils se pistonnent entre eux pour organiser les désastres économiques.

Non content de profiter d'un véritable régime de courtisans à la bottes des oligarchies, et des monarchies présidentielles, ils ne cessent de ne créer que des moyens de nous empêcher de travailler, et surtout de gagner notre vie par notre travail, eux, le travail, ils ne savent ce qur c'est.

Il serait aussi temps de corriger une erreur trop fréquente, tous ces dirigeants, et autres technocrates carriéristes grassement rémunérés ne sont pas des patrons, et encore moins des grands patrons, ils sont que des employés cadres supérieurs, très bien payés.

Ce ne sont, que des salariés au dessus du panier, mais en aucun cas des patrons, et ça, il faudrait, que les journalistes en premier fassent la différence.

Un patron, lui, s'il gère mal, et qu'il se plante, il n'aura pas de primes d'incompétence, et encore moins une place de PDG par ses amis.

Pour François LE BRIS, et Setph SEA, c'est le problème de la confusion de diplôme et qualification professionnelle.

Maintenant je suis retraité, et j'essaye de promouvoir des inventions, dans un syndicat, et une association d'inventeurs, et là aussi être ouvrier reste un véritable boulet, pour les inventions et innovations, je prépare la possibilité de simplement proposer à des entreprise les inventions sans faire de brevet, qui reste inaccessible et ruineux pour un inventeur indépendant, cette proposition pouvant aussi s'étendre à des entreprise étrangère.

Sans être employé dans un bureau d'étude, j'ai près de 40 ans d'expérience professionnelle, même si les cours ne me laissent pas la possibilité d'être ingénieur, je pourrai toujours me passer de ce titre, et pour penser et créer, je n'ai de permission à ne demander à personne.

Même dans la fonction publique, je n'ai pas fait une grande carrière, mais le peu, que j'ai pu faire, je l'ai fait honnêtement, mais dans certaines entreprises publiques, l'honnêté, et la conscience professionnelle, ça fini par être considéré comme un faute professionnelle.

Pour ceux, qui sont intéresé par la problématique des inventeurs, je vous communiquer l'adresse d'un blog.

http://inventeur-retraite.blog4ever.com/

Cordialement

P COUTANT
Publié : il y a 7 ans
Pour Patrick,

Il est possible, sans être diplômé, d'obtenir une certification d'ingénieur professionnel sous agrément COFRAC, gr^ce à la SNIPF (Société des Ingénieurs Professionnels de France). Il faut monter un dossier conséquent, mais avec un parcours comme le vôtre, je pense que vous n'aurez pas grande difficulté. Moi même, étant issu du tas, mais m'étant formé toute ma vie, j'ai pu obtenir ma certification en génie civil bâtiment (architecture). Certes, je ne suis pas architecte, ce titre, comme bien d'autres n'étant accessible qu'avec diplôme et inscription à un Ordre. Néanmoins, mon travail est assez bien reconnu, même si le fait de ne pas être diplômé reste un frein (par exemple, je n'ai pas le droit de signer des dossiers de demande de permis de construire au delà d'une petite surface (170m² et bientôt 150 sous la pression entendue du lobbye des architectes diplômés. C'est vrai que, dans la France d'en haut, celle des mafias de tous poils, sans diplôme, et aussi sans argent, il est difficile, voir impossible, d'enter dans le sérail. Quand la France reconnaîtra enfin les compétences sans se référer impérativement aux diplômes, peut être commencera t'elle à remonter la pente. L'éducation nationale restant le premier repère de diplômés formant des diplômés dans l'esprit de la diplômite aigüe, maladie qui gangrène notre pays, soit disant démocratique et fervent défenseur des droits de l'homme ... Mon c..
Publié : il y a 7 ans
FRANCIS

le fait meme que vous ayez entrepris une formation sanctionnée par une certification qui vous permet tout de meme d'exercer votre métier,EST UNE QUALIFICATION. que diriez-vous si demain cette qualification n'est plus reconnus et qu'un fleuriste ou un vendeur d'aspirateur vienne vous toiser d'égal à égal, ne penseriez vous pas à une certaine injustice face aux sacrifices qui ont bati votre expérience.

imaginez aussi une nué de petit néophites bien moins talentueux et experimentés que vous qui viennent jouer le nuage de sauterelle dans votre zone de chalandise aurez-vous le même pragmatisme?
Publié : il y a 7 ans
Un "diplôme" est une attestation délivrée par une "organisation" (un jury) qui juge que le diplômé a pu prouver des qualités, (physiques, intellectuelles, mentales,...) conformes aux attendus qui reflètent les objectifs de cette organisation.

Pour associer "diplôme" et "compétence", il faudrait que l'organisation qui "diplôme" soit parfaitement avertie des besoins de l'entreprise (ou de l'organisation) qui recherche une "compétence" (compétence = capacité à assurer une mission ou un travail). Et donc que le jury (du diplôme) soit effectivement représentatif des besoins des organisations qui attendent une compétence.

-Etre diplômé de ENA atteste une capacité à parler de tout sans rien dire, à savoir monter un réseau relationnel (en clair à "magouiller"), à savoir faire retomber sur les autres ses erreurs. Il est normal que des Enarques attestent cette capacité. Mais, (et les faits le prouvent) ce diplôme ne prouve pas la capacité à conduire un pays.

-J'espère que les CAP sont donnés par des professionnels qui attestent la capacité du diplômé à savoir câbler, maçonner, souder, ... Mais de là à prouver la capacité à piloter une entreprise, il manque le savoir se démerder dans une législation et un système comptable délirants.

-Avoir un diplôme d'ingénieur (en plus c'est un "titre") atteste la capacité à mener des raisonnements techniques et d'une érudition technologique. Mais il ne prouve la capacité à mener un projet (savoir supporter les directives des emmerdeurs qui n'y connaissent rien et faire bosser ceux qui ne veulent rien foutre).

Tant qu'on aura pas compris qu'une formation harmonieuse et utile doit suivre le cursus complexe suivant, on "merdera":

-Dans un premier temps, donner les éléments nécessaires à la vie collective (vocabulaire, orthographe, calcul et maintenant internet et autre), c'était de "certif" de ma lointaine jeunesse.

-Ensuite développer 3 axes complémentaires dans des environnements distincts qui sont:

*Acquérir une compétence professionnelle (apprentissage, alternance, ..., en entreprise.

*Approfondir les connaissance fondamentales sous - jacentes à l'activité professionnelle qui se dessine (maths, physique, pour les métiers techniques, littérature, histoire, sociologie, droit pour les métiers DRH, etc..) - à l'école.

*Donner les "humanités" qui permettront de vivre dans le monde, de penser, et de relativiser les choses apprises dans les deux autres axes (philosophie, arts, ...) - un peu à l'école mais surtout par des voyages, des musées, des activités caritatives

Et c'est valable à tous les niveaux dits "d'intelligence" ou d'"habileté".

Seulement cela implique que les trois "mondes" qui apportent ces formations acceptent chacun de ne pas être exclusif (hégémonique) et donc n'ambitionnent pas le "pouvoir" sur les formés.

Bien que ce processus doive être continu sur toute l'existence, il n'est pas inutile,notamment au moment de se retrouver "seul responsable de sa vie", d'y ajouter une petite période de brassage "social" en conditions un peu atypiques et en tous cas inhabituelles,pour que chacun puisse faire (explicitement ou non) sa synthèse et mesure ce qui lui fait le plus défaut.

C'était quand même le système de nos anciens, "apprentissage" en faisant les foins (par ex) en rentrant le soir de l'école.

"connaissances fondamentales initiées par l'instit, le collège et le lycée, approfondies par le travail scolaire personnel)

"humanités" par la vie quotidienne, (peu réglementée), les voyages, les aventures.

Synthèse au "service militaire".

Les temps ont changés, il serait inepte de reconduire "tel quel", mais sur la base de ces "axes fondamentaux", on pourrait adapter au monde actuel
Publié : il y a 7 ans
Je sors d'une formation en thermique qui m'a fait prendre conscience de l'urgence de l'action de nos artisans du bâtiment, si ne voulons pas nous retrouver avec une planète à l'envers!

Je suis architecte depuis 27 ans et ce métier a évolué en devenant de plus en plus complexe. Lla réhabilitation thermique des bâtiments ne se fera pas sans la compétence de personnes très formées, sinon cela peut être une catastrophe sanitaire dans nos maisons "étuves"! Comment peut-on croire que, puisque demain ce sera un chantier colossale obligé, nous allons le faire avec des individus nés d'une génération spontanée, qui saurait tout sans passer par la case apprentissage. C'est sans doute parce qu'il y a urgence, que certains élus imaginent et rêvent de formules simplifiées. Je soumets une idée : pourrais t-on aussi réduire les connaissance de certains hauts fonctionnaires de l'administration publique. Cela allègerait bougre ment les procédures, car les nouveaux auraient peut être juste du "bon sens". Restons positifs ?
Publié : il y a 7 ans
Votre idée n'est pas mauvaise, mais je crois qu'il faudrait l'inverser. C'est à dire que notre pays a bien besoin d'un artisan à sa tête. Un vrai, qui sait ce que les fin de mois valent et qui est responsable sur ses propres deniers des erreurs qu'il commet.

Laissez donc les artisans tranquilles. ils savent se débrouiller tout seuls, entre-autres tenir leurs promesses et satisfaire leurs clients. L'entreprise FRANCE, n'est rien de plus qu'une entreprise artisanale un peu plus grande. Mais on n'a jamais vu un artisan être endetté de la valeur de son chiffre d'affaire annuel comme l'est la France. Et ce sont ces gens qui ont plongé la France dans ces dettes qui voudraient faire la leçon aux artisans ? Je vous l'ai dit: mettez un artisan à la tête de notre pays!
Publié : il y a 7 ans
Ne serait ce que un seul stage chez un artisan ou une TPE pour les GENS de l'ENA ou de Sciences po pour découvrir le temps passé à trouver des clients , les satisfaire ET se faire payer ET retrouver du boulot si on se plante dans un domaine ! voir l'insuccés des auto entrepreneurs ou micro entreprises! J'ai déja signalé que l'on peut etre un bon électricien et pas forcément un bon chef d'entreprise d'électricité ! jai vu aussi des bons cuistots qui fermaient leur resto au bout de 6 mois !
Publié : il y a 7 ans
le probleme actuel pour les architectes, est de trouver des entreprises sérieuses et compétentes pour réaliser leur projet, en dehors des chantiers dédiés au grosses entreprises qui sous traitent et écrasent bien souvent leur sous traitant, alors avec cette loi, ça va être "chaud des marrons".....
Publié : il y a 7 ans
Cher pierre je ne vois pas le rapport avec les diplomes ou pas des artisans ! une toubib aprés 8 ans d'études n'a pas eu son diplome pour raison de manque de thése déposée à temps ! elle est charcutiére aujourd'hui et on préfére des roumains pour les déserts agricoles ! Chercher l'erreur ! bien amicalement !
Publié : il y a 7 ans
Pour Artisan Convaincu,

Je crains que vous n'ayez pas saisi toutes les nuances. Une certification n'est pas le résultat d'une formation. Elle est attribuée sur la base des acquis et de l'expérience. Une formation peut être diplômante, ou non, mais n'est pas (ou ne devrait pas être certifiante), car elle n'est pas le résultat d'une expérience professionnelle. Dans beaucoup de pays, les certifications sont plus importantes que les diplômes car les diplômes n'attestent pas et n'attesteront jamais les compétences. C'est pour ça que la France est à côté de la plaque. Et l'architecture, comme bien d'autres domaines, est bien représentative de cette incapacité à discerner, reconnaître et récompenser la compétence. Ma certification d'ingénieur professionnel en génie civil bâtiment (mention architecture), sous agrément COFRAC et reconnaissable à l'échelon international dans plus de 100 pays, atteste de mes compétences, certes. Néanmoins, elle ne me donne pas pour autant le droit de signer un dossier de demande d permis de construire au delà de la limite arbitraire des 170m² (bientôt 150) voulue et obtenue par le lobbye des architectes via le CNOA (qui représente un monopole de diplômés). Voilà bien une preuve que, dans notre pays, ce n'est pas la compétence qui prime, mais le diplôme. Je ne veut surtout pas dire que, majoritairement, les architectes ne sont pas compétents - la question n'est pas là - mais je veux dire que l'on ne reconnait pas assez les compétences des non diplômés et qu'on leur ferme des portes. Certains me disent d'ailleurs : "pourquoi ne passes tu pas le diplôme ?". Et c'est bien là le problème. La compétence, résultat de l'expérience, ne devrait pas avoir besoin de diplôme pour être reconnue. La compétence se suffit à elle même, et si elle n'existe pas ou est insuffisante, on n'obtient pas de certification. Dans pas mal de pays, si vous avez un diplôme, mais n'êtes pas certifié, vous aurez du mal à trouver du travail. Par contre, si vous n'avez pas de diplôme et êtes certifié, on vous accueillera car votre certification est une attestation de compétence. Et la compétence, pour une entreprise, c'est ce qui compte le plus. Quand la France enlèvera t'elle ses oeillères de la diplômite aigüe ?
Publié : il y a 7 ans
Les Ministres sont bien trop loin de réalités industrielles et artisanales.

Le fait de détenir un agrément ISO 9001 et 13485 permet certains réalisations...Les réalités sont que le travail est souvent sous payé car les marchés sont souvent aux moins disant et la mise en concurrence sauvage avec des sociétés étrangères sans agrément au titre d'un renvoie d'ascenseur de la France..........bref...
Publié : il y a 7 ans
Bonjour

? D'abord il ne faut pas confondre diplôme et qualification. M. Crouzet, président de l'UPA pense que parce qu'une personne possède un CAP, elle est qualifiée pour exercer un métier d'artisanat. Je pense que c'est complétement faux et qu'au contraire, le diplôme n'offre à aucun moment la preuve de la capacité à effectuer un travail dans les normes et avec la qualité requise. Par expérience, sur mes 11 salariés des métiers du bâtiment, je me suis aperçu que les plus performants en termes de qualité et d'efficacité étaient les autodidactes. Sans diplôme reconnu en France, ces salariés, par ailleurs souvent moins bien payés que les autres, s'avèrent en fait les plus performants. Ainsi, la « diplomite » qui affirme que si une personne n'a pas de diplôme, est incapable d'effectuer correctement une tâche ou un métier est une absurdité et un mal bien Français. Cette même « diplomite » « pousse les jeunes à chercher à obtenir à n'importe quel prix les diplômes dans l'espoir d'obtenir des emplois bien rémunérés », dévalorise en fait les métiers manuels et les gens naturellement doués dans ce domaine et empêche la libre entreprise. Le meilleur moyen de lutter contre la « diplomite » serait donc de juger l'homme à sa production et non à ses titres (la noblesse du c?ur contre la noblesse du sang), c'est-à-dire à sa qualification.

? Pour être qualifié il faut être compétent dans le domaine considéré. Or la compétence est la combinaison subtile de la connaissance et de l'expérience. L'état se vante d'apporter la connaissance qu'il sanctionne par des diplômes. Certes c'est valeureux mais quand on voit que les étudiants qui sortent des écoles de la république ne savent pas écrire sans faire de fautes, raisonner correctement pour intégrer un projet dans sa globalité et prendre les bonnes décisions, etc?. on peut se poser des questions. Aujourd'hui la connaissance des techniques et technologies d'un métier passe d'abord par l'information (et non pas la formation) grâce notamment à internet (un petit clic et nous obtenons la réponse à nos questions !!!).

? Mais quid de l'expérience ?. Seul. l'apprentissage, et l'état s'en est aperçu, peut permettre d'associer des connaissances à une mise en pratique débouchant sur l'expérience tant attendue des entreprises. En effet ces dernières, recruteuses, réclament autre chose que des « zombis » ayant appris par c?ur pendant leur formation, des bases dont ils ne se serviront qu'occasionnellement mais n'ont aucune idée dans leur mise en ?uvre.

? L'apprentissage est certainement la solution. Mais il faut un apprentissage qui se fait dans et avec l'entreprise permettant aux acteurs économiques de jouer pleinement leur rôles de formateurs, à la pointe de la technique et des technologies et en adéquation parfaite avec le marché. L'état, au lieu d'imposer son modèle théorique, devrait se contenter de surveiller et d'aider à ce que cet apprentissage se passe dans les meilleurs conditions tant pour l'apprenti que pour l'entreprise. Si tel n'est pas le cas, il doit permettre à l'apprenti de changer d'entreprise et à l'entreprise de changer d'apprenti si l'iun ou l'autre ne répond pas aux attentes. Encore faut-il que les entreprises veuillent bien prendre des apprentis !!!. La réponse sur le principe est OUI OUI OUI, elles le veulent. Dans la réalité c'es tplutot non car le problème vient encore de l'état qui oblige les entreprises à payer pour former les jeunes qui s'intéressent aux métiers manuels. Quand vous faites des études de psychologie, vos études sont financées par l'état qui met à votre disposition (gratuitement ou pour un cout modique), des lycées, des instituts, des universités, avec tout un panel de professeurs, de moyens « pédagogiques ». Pour une coiffeuse ou un carreleur, il faut trouver une entreprise qui pourra accueillir l'apprenti et payer pour cela. Or le cout d'un apprenti est 2.7 fois plus élevé en France qu'en Allemagne qui est lui-même 1.6 fois plus élevé qu'au Royaume Uni. Or pourquoi en France l'enseignement théorique serait-il rémunéré par l'Etat alors que la pratique devrait être payée par les entreprises, qui investissent auprès des jeunes du temps de formation, et d'accompagnement, et des moyens matériels pour permettre à l'apprenti de progresser. ? Les bons penseurs affirment que l'entreprise doit payer parce que l'apprenti fait un travail et qu'il doit être rémunéré pour cela ! C'est oublier que, par expérience, le fait de donner à un apprenti un ouvrage à réaliser chez un client n'est pas un travail mais une formation qui se traduit souvent par des pertes de temps, des malfaçons qu'il faut corriger ensuite et qui sont donc génératrices de couts. Si l'apprentissage était moins onéreux pour l'entreprise, beaucoup se porteraient candidates pour accueillir des jeunes et le modèle fonctionnerai alors avec une offre supérieure à la demande (l'inverse d'aujourd'hui), favorisant les apprentis dans leur choix.

? Selon l'UPA, il faudrait donc démontrer sa compétence pour exercer un métier d'artisan quel qu'il soit !. Prouver sa compétence mais à qui ? Aux universitaires, garants des sciences et techniques mais qui n'ont aucun sens pratique ? Aux agences de qualification (Qualibat pour la construction) chaperonnées par l'état via le COFRAC qui prétendent traiter les dossiers de qualification des artisans en commission sans jamais entendre les personnes concernées et sans aller voir sur le terrain les réalisations de ces derniers ? Actuellement à peine 10% des entreprises de construction sont qualifiées par cet organisme et le marché n'est pas demandeur de ces qualifications inconnues. A l'inverse, l'obligation de passer par ces organismes de qualification ferme le marché à de nombreux entrepreneurs. A ses soi-disant pairs, qui, organisés en Fédération, font la loi avec une logique politique évidente cachée derrière toute une ribambelle d'organisations intermédiaires ? Non. Le seul critère valable pour démontrer sa compétence donc sa qualification est celui de la réponse du marché : si un client fait appel à vous c'est qu'il a confiance en vous et que votre prix est conforme au prix de marché. In fine s'il est déçu de votre prestation, il n'hésitera pas à vous faire une très mauvaise publicité et vous finirez pas disparaître. Sur ce point, la « diplomite » et cette logique administrative de qualification a crée une logique de choix du client uniquement basée sur le prix de la prestation, sans prendre en compte d'autres facteurs comme le service ou la qualité de réalisation. Et pourtant ces autres critères, facilement démontrables grâce à des photos, des témoignages d'autres clients, de l'ancienneté dans le métier, ?. Sont tout aussi voire plus importants que le prix. Bref cette volonté de prouver la qualification est une erreur au détriment de l'entreprenariat et du client.

? Les revendications et la mise en scène « amusante » de Jean-Pierre Crouzet, président de l'UPA. est par suite également une absurdité qui ne prouve qu'une chose : que ces organisations ne pensent qu'à leurs petits profits, leurs petites protections Franchouillarde en oubliant l'intérêt collectif et stratégique d'une telle décision. (on retrouve d'ailleurs ne France, ce problème de lobbying des syndicats, fédérations, ou autres organisations soi-disant représentatives, qui influent voir imposent leur position alors que celle-ci n'est pas reconnue par la majorité des personnes concernées et/ou ne voient pas à long terme.

? Pour reprendre le titre de l'article, pourquoi Manuels Vals, Michel Sapin et les autres ministres ne pourraient-ils pas devenir artisans !. Ne sont-ils pas actuellement missionnés dans des fonctions pour lesquelles ils n'ont à priori aucune qualification (en tous cas on ne leur demande pas une attestation avant qu'ils prennent leur fonction !!) Qu'il soient bon ou mauvais est le jugement unique du marché (des électeurs). Alors pourquoi une diplômée en psychologie, mais par ailleurs passionnée de coiffure (en coiffant ses amies depuis plusieurs années) ne pourrait-elle pas ouvrir un salon de coiffure si elle n'a pas « son diplôme »?

? La proposition du gouvernement qui envisage de supprimer l'obligation de détenir une qualification professionnelle pour exercer de nombreux métiers de l'artisanat ». est une première étape d'un long processus de guérison du mal français. En autorisant la libre concurrence, il remet les pendules à l'heure et autorise le marché et à lui seul, de faire sa régulation en déterminer naturellement et librement qui et comment doit en être un acteur, en fonction de ses compétences. Le marché sélectionnera ainsi les plus aptes à le servir, mais avec une meilleure qualité, un meilleur servie, et un meilleur prix. Dans un monde économique ouvert comme aujourd'hui, c'est le marché qui doit commander. Si un entrepreneur veut se lancer dans un métier quel qui'l soit il doit pouvoir le faire au risque pour lui s'il n'est pas assez compétent d'être rejeté par le marché (via les avis négatifs des ses clients comme sur internet). De même, si un ouvrier n'est pas suffisamment compétent, il doit pouvoir être naturellement rejeté par l'entreprise qui l'emploie. A charge pour elle éventuellement de l'aider à se reformer en apprentissage.
Publié : il y a 7 ans
je pense que les loi qui se programme depuis quelle que temps sont faite et consue pour exploiter la mains d'ouvre a bas cout par des grosse entreptrise qui propose leur service par internet pour vous faire bosser en concurence permanent en payent de plus , leurs service recever jusqu'a 5 devis par jours,on vous offre votre site WEB pour demontrer notre savoir faire,il non rien a faire de vos diplome puisque il vous expoite avec une mains d'oeuvre europenne,ou une nouvel entreprise qui qui casse les prix pour se faire une place,avec de la mains d'ouvre a environs 300 franc de l'heure ou va t'on a par dans le mur

?
Publié : il y a 7 ans
Bonjour Monsieur MEYER,

Si je résume un peu votre longue contribution : c'est le marché l'ultime vérité. Même l'élection et donc la démocratie ne sont que des parts de marché. Apparemment, certains croient encore à ces sornettes qui nous ont plantés en 2008. Continuons à libéraliser à tout va et la règle du moins disant fera le reste.
Publié : il y a 7 ans
24 commentaires bravo! mais comment tous LES LIRE ,quel est le monde d'emploi

merci de l'indiquer car il y a des com qui répondent à d'autres com !
Publié : il y a 7 ans
Bravo Mr Meyer. Demain tout les Artisans vont se mettre à la politique, c'est très rémunérateur! Et vu que les politiques ne sont pas bons, il auront le choix dans l'artisanat, avec le salaire d'artisan. Pour une personne qui a le savoir faire sans CAP, c'est une formalité de le passer. Surtout si la personne a la volonté. Ce qui n'est pas le cas en politique.Ils ont que la volonté de leurs profits, pas du notre.

Il serait intéressant, que nos ministres passent une semaine avec, un artisan,un commerçant; à la place d'une semaine en palace avec les banquiers ou les destructeurs que sont les multinationales de la chimie.

Ils se rendraient un peu compte, de la réalité du terrain.

A bon entendeur!
Publié : il y a 7 ans
Bla bla bla bla bla .... nous avons la malchance d'avoir choisi le statut artis..anal, qui comme son nom l'indique est plus facile à encu.. la corporation des agriculteurs est bien plus efficace que la notre ... é pi cé tou ... eux au moins il n'ont jamais de contrôle fiscal, c'est bien la preuve que le gouvernement les craint.
Publié : il y a 7 ans
Et alors, personne va réagir, on continue à lire les vociférations de ces "c-----ds", sans rien faire. Qu'on supprime l'école, ça sert plus à rien et dans nos campagnes on se fera soigner par les vétérinaires s'il y en a encore!!!!!!!!! "Hubérisons" tout, plus personne ne cotisera et ça marchera bien mieux!!! Mais surtout, prenons les fourches et supprimons tous ces gros lards qui ne servent à rien si ce n'est s'enrichir, elle est belle la gauche caviar!!!!
Publié : il y a 7 ans
Dommage que les organisations professionnelles n'aient pas développé ces moyens de communication pour contester l'utilité du RGE, ils auraient alors servi la cause des artisans.

Cette nouvelle perturbation ressemble à une diversion, ne vous laissez pas abuser.

Les enjeux sont bien moins conséquents qu'avec le RGE.

Si l'artisanat doit combattre une loi, c'est celle qui spolie réellement tous les citoyens.

Le dispositif RGE totalise un coût économique et social de 500 millions Euros par an et engendre une distorsion de concurrence qui discrimine l'artisanat, sans apporter de progrès technique.

90 % des artisans y sont dévalorisés et spoliés de leurs marchés historiques, au profit de 10 % de privilégiés qui souvent payent plus, pour s'assurer ce privilège obligé, que la marge qu'ils en retirent. Les seuls bénéficiaires sont tous les intermédiaires et parasites interposés.

En effet, l'état y subventionne 30 % des travaux, à condition que le client contracte avec un inféodé RGE, qui est souvent un opportuniste, comme l'a démontré l'UFC Que Choisir.

Le RGE est une discrimination arbitraire, binaire et clientéliste, résultat d'une subvention d'état illégitime, c'est bien plus grave que cette nouvelle mesure aux conséquences très symboliques.

Car ne nous y trompons pas, ouvrir un marché à de nouveaux intervenants, n'oblige pas les clients à les faire travailler, comme c'est le cas dans le dispositif RGE.

Avec la loi Sapin II, le client reste entièrement libre de ses choix, sans aucune incitation financière, abusive et couteuse socialement et pour les finances publiques.

Le bouche à oreille saura faire le trie entre les bons et les mauvais suivant le travail à réaliser.

Seul le bouche à oreille maîtrise cette finesse d'analyse propre à la sélection naturelle.

Le bouche à oreille doit être valorisé et amélioré, grâce aux nouveaux moyens d'analyse de données en ligne, sa marge de progrès est considérable, pour un cout proche de zéro.

Décidément les Organisations Professionnelles, qui prétendent défendre l'artisanat, agissent de fait contre ses intérêts objectifs et au détriment de la société toute entière.

Contre l'avis de la Cours des Comptes, leur puissant lobby impose au gouvernement l'obligation de maintenir l'organisation parasitaire des congés payés.

http://www.batiactu.com/edito/caisses-conges-btp-entre-reajustement-suppression-et-44805.php

Elles n'ont rien fait pour sauver l'artisanat de cette déchéance du RGE, cautionnant ainsi le plan de route des multinationales, qui imposent leurs lois aux gouvernements des nations.

Les organisations professionnelles sont aux mains de cette oligarchie qui, avec ses médias sous contrôle, nous pousse à l'erreur de jugement.

Ne vous trompez pas de priorité. Restez critique et lucide.

Pour plus d'info

sur l'abus des caisses . . . 4c-btp.org

RGE est toujours en attente d'être jugé par le Conseil d'Etat . . . rge-info.com
Publié : il y a 7 ans
A Bertrand Meyer, si je vous rejoins sur certains de vos constats néanmoins, le diplôme est le reflet du métier, vous laissez entendre qu'au motif d'une non compétence autant tout supprimer ? c'est juste absurde. C'est le contenu de l'épreuve qu'il faut remettre en question mais pas le diplôme !



Dans ce cas faisons de même pour le permis de conduire, au motif que certains ont des accidents, supprimons le!

Par ailleurs, vous avez une bien piètre opinion de la jeunesse, moi j'en connais plein qui savent lire, écrire, raisonner et sont parfaitement adaptés à notre monde informatisé et à celui à venir ? sans doute ne regardez vous que ceux que voulez voir avec votre échelle de jugement !

En ce qui concerne les gens naturellement doués (pour reprendre votre expression), ils auront naturellement leur diplôme et si ils en ont envie ils auront naturellement une carrière dans leur filière.

citation : "Pour être qualifié ? sur l'expérience tant attendue des entreprises."

C'est très exactement le cas des autodidactes qui s'autoproclament compétents après avoir ingurgités des bouquins sans autres méthodes et sans réelle qualification.

Pour l'apprentissage, il y a aussi beaucoup d'entreprises qui usent et abusent de cette main d'?uvre corvéable à merci, surtout dans une période tendue. Comment voulez vous intéresser un gamin à faire un métier manuel dans une entreprise, si vous lui faites faire toutes les merdes, et gratuitement en plus, nous sommes en 2016 plus au temps de gavroche !!

La preuve en est, que depuis l'arrivée massive du travail détaché, avec tous ces abus, il est de plus en plus difficile de trouver des stages.

Au premier abord, cela n'a aucun rapport mais si on n'y regarde de plus près, on voit bien les vases communicants.



On en connait tous des boites de ce genre et ils font des ravages. Moi je connais des jeunes qui ont fait 3 boites avant d'apprendre quelque chose. comment voulez vous apprendre quoi que ce soit avec des ouvriers ne parlant même pas français.

Pour finir, quand vous êtes en concurrence avec des "margoulins" éphémères, même si la boite ne dure pas longtemps, ils prennent des marchés à d'autres qui vous prennent des marchés à vous et quand c'est fini c'en est une autre qui se crée, etc ?. et vous en attendant ? avec vos prix, vous ne passez plus ?

le marché ne se régule jamais seul, il se nourrit de médiocrité, il tire sans cesse les prix vers le bas en faisant disparaitre les bonnes entreprises qui font un travail attendu au juste prix.
Publié : il y a 7 ans
Bonjour,

Comme d'habitude les artisans, les entrepreneurs, les organisations patronales sont sourds et aveugles.

Ils doivent toujours croire que la ligne Maginot était utiles?.. pour la contourner par derrière.

Dans les métiers artisanaux et cela depuis au moins 1996, un diplôme (un CAP au minimum) n'est plus la seule exigence (loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 et le décret d'application n° 98-246 du 2 avril 1998).

En effet selon cette loi, 3 ans d'expérience professionnelle suffisent (il n'est pas précisé s'il s'agit d'une "bonne" ou "mauvaise" expérience).

Or, n'importe qui peut fournir un document attestant cette expérience, même une mauvaise entreprise.

En effet il suffit de travailler chez un incompétent (et il y en a même dans les grandes entreprises et constructeurs) pendant 3 ans et le tour est joué.

La loi n° 96-603 du 5 juillet 1996 et le décret d'application n° 98-246 du 2 avril 1998 ont été votés par la droite et elle n'a jamais été modifiée.

Il y a mieux : depuis au moins 18 ans (à partir du décret d'application de 1998) les chambres de métiers ne peuvent pas s'opposer à l'inscription même de ceux qui ne remplissent pas les conditions de la loi de 1996.

En effet cette loi (voté sous la présidence de M. Chirac) a oublié de donner le pouvoir, aux chambres des métiers, de refuser l'inscription de ceux qui ne remplissent pas les conditions.

Selon cette loi, seuls habilités à contrôler la qualification ou le diplôme (chapitre III, art 24/IV de la loi) sont "les officiers et les agents de police judiciaire ainsi que les agents de DGCCRF ».

D'abord on inscrit tout le monde et ensuite on essaie d'attraper quelques-uns.

Mais rappelez-vous, n'importe qui pourra remplir la condition "3 ans d'expérience professionnelle" et le tour est joué.

Donc on pleure pour une vieille fausse nouvelle qui existe depuis 17 ans et jamais réparée ni par la droite ni par la gauche.

Tous ceux qui s'opposent aujourd'hui à la formalisation de ce qui existe depuis 1996 sont des hypocrites et souvent travaillent aussi mal que les autres.

Comment je sais tout cela ?

Depuis 20 ans, je suis un expert en construction et je vois assez d'ânes incompétents même chez ceux possédant le label QUALIBAT.

Alors toute cette opposition c'est une hypocrisie totale.

La qualité du bâtiment est médiocre avec ou sans la loi et le diplôme.

Le problème que personne ne veut se former - ils savent tout.

Même chez brico on fait mieux.

Donc arrêtez, vous me faites pitié.

D'ailleurs depuis quand un diplôme = compétent ?

Sans une formation régulière, un diplôme ne qu'un bout de papier à se torcher le nez.

Les rues sont jonchées des incompétents diplômés.

La loi (peu importe son nom) ne change rien, mais entérine le fait existant depuis 1996-1998.

Cordialement

Références :

loi n° 96-603 du 5 juillet 1996

le décret d'application n° 98-246 du 2 avril 1998).
Publié : il y a 7 ans
Et si au lieu de pérorer et de refaire le monde on bossait un peu, juste pour le plaisir à trouver le meilleur métier "artisan" ou "Ingé" ou "BET"ou "Archi" ou simplement un rôle sur chantier à nos Ministres:

Je propose (pour démarrer)

-Valls chef de chantier (pendant qu'il cause on peut bosser).

-Macron "économiste" (il compte c'est tout),

-Coste "cantinière".

-La Drian au gros oeuvre (c'est du solide)

-Ségo, pas éléctricienne, trop imprécise, à la déco (elle sait s'habiller).

-Bel Kacem "interlocuteur MOA" (elle embourbe tout le monde)

-Cazeneuve au contrôle technique (s'engage jamais).

-Ayrault au chauffage / plomberie (les fuites)

-Sapin menuisier (le nom oblige).

-Le Foll, sols souples et tapisseries (à se mouler dans le construit)

-El KHOMERI "Entreprise générale" (elle prend tout dans la gueule)

-Vidallis à la logistique "y aura toujours un camion pour toi,même si c'est pas vrai),

-Marisol électricien (des yeux étincelants).

Y a personne pour les fondations
Publié : il y a 7 ans
Mais si tout le monde a une boîte à outils comme Hollande, et ça marche y a qu'à voir le chômage est quasi inexistant grace à la reprise économique et aux réformes qui aident les entreprises ?

philippebracco.com
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Et si les ministres devenaient artisans ?
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