La construction de logements toujours inscrite dans une spirale négative - Batiactu

par BATIACTU il y a 10 ans
Le secteur de la construction de logements ne parvient pas à relever la tête. Une nouvelle fois, les autorisations et les mises en chantier reculent sur les trois derniers mois, selon les derniers chiffres publiés par le ministère de l'Ecologie. Découvrez les principales données.
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13 réponses à ce sujet
Publié : il y a 10 ans
QUAND L'ON VOIT LE TEMPS QUE L'ADMINISTRATION MET POUR DONNER LES AUTORISATIONS... CA AIDE PAS...
Publié : il y a 10 ans
et plus globalement les prix pratiqués sur les appels d'offres !
Publié : il y a 10 ans
d'un autre côté, il faut aussi imaginer qu'on ne peut pas construire à l'infini...

entre le foncier à disposition et l'existant à rénover, je ne trouve pas anormal qu'à terme la construction globale ralentisse.

i peut également y avoir un effet d'impact de la RT 2012 : combien de PC ont été déposé fin 2012 pour être en BBC et pas en RT2012, ne serait ce que pour les accompagnement financiers liés ?
Publié : il y a 10 ans
Si nos élus voulaient relancer la construction; Pourquoi ne pas appliquer une TVA à7% sur les primo accédants et les logements sociaux cela relancerait le secteur du batiment sans pour cela créer une perte de recettes fiscales, cette différence serait compensée par l'évolution du nombre de constructions.

Que faire pour que les banques ne bloquent pas les financements, il est clair que cela doit être plus rentable de vendre des téléphones que de faire leur métier.

Concernant la RT 2012 on peut construire pratiquement au même prix que pour la THPE 2005 sauf qu'il faut utiliser d'autre matériaux que les isolants de masse.
Publié : il y a 10 ans
Pas tout à fait d'accord avec Da Lu,

l'anticipation des dépôts de PC pour rester en RT 2005 sur les logements collectifs doit jouer mais elle n'explique pas la différence
Publié : il y a 10 ans
CE QUI EST GRAVE C'EST L'ABSENCE DE DEMANDE DE DEVIS DONC PLUS DE BOULOT AU PRINTEMPS !

MERCI LA GAUCHE !
Publié : il y a 10 ans
Nous ressentirons l'impact de la RT 2012 à 100% en 2015.

La RT 2012 prémices de la RT2015, est appliquée trop brutalement à mon avis.

nous avons d'un coté des clients qui disposent de moins d'argent et de l'autre des constructions dont le coût augmente...pas étonnant que tout baisse...(en terme de commande logement neuf)

Des milliers de logements restent vacants et on continue à construire du social...(vu les subventions que touchent les promoteurs sur les programmes de logements sociaux, ce n'est pas étonnant....).

soyons visionnaires:

l'état décide non pas dans l'intérêt du peuple, mais pour lui même.....

on ne connait pas le quart du millième de la réalité.......
Publié : il y a 10 ans
La RT 2012 sera suivie par la RT 2020 et non pas 2015.

Le financement du logement social est complexe et les opérateurs (et non pas les promoteurs, car ils gèrent un patrimoine qui doit durer dans le temps à la différence des promoteurs)sont très handicapés en Ile de France par la rareté et la cherté du foncier (merci les promoteurs !). Un programme HLM se finance principalement par des emprunts, qui seront remboursés par des loyers 2 à 3 fois plus bas que dans la location privée. Les subventions ne vont donc pas dans la poche des opérateurs HLM, mais plutôt dans l'achat des terrains. La TVA du logement sociale est déjà réduite depuis plus de 10 ans.

En effet, messieurs, vous ne connaissez que le quart du millième de la réalité...
Publié : il y a 10 ans
Bonjour Chez nous dans les Pyrenees Orientales La taxe locale d'amenagement s'eleve largement au dessus des 10.000 euros pour une maison S'y ajoute une taxe d'archeologie . Plus les suppléments rt 2012 + les frais de raccordement et apres toute est facturé avec TVA a 19.6 % pour la construction neuve . Il vous reste des sous vous vous ?? Nous non plus !
Publié : il y a 10 ans
Financement

En France le logement social est financé par plusieurs acteurs :

l'État sous quatre formes principales, ci-après très synthétisées :

une subvention fonction de la vocation sociale du projet, dite communément "aide à la pierre" ;

des exonérations fiscales dont principalement l'exonération de la taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) - les collectivités locales (bénéficiaires de cet impôt) étant en partie dédommagées par un fonds de compensation- et l'exonération de l'impôt sur les sociétés ;

une TVA à taux réduit (7 % depuis le 1er janvier 2012), selon le régime fiscal de la livraison à soi-même ; en contrepartie le préfet a ainsi un droit de réservation de 30 % des logements sociaux, dont 5 % pour les fonctionnaires de l'État. les crédits budgétaires consacrés à ces investissements relèvent des différentes administrations qui consacrent des moyens inégaux pour le logement de leurs agents ; le ministère de l'Équipement chargé de la procédure interministérielle ou celui de la Défense restent les principaux investisseurs.[réf. nécessaire]

le versement de l'aide personnalisée au logement (APL). Calculée en fonction du revenu des locataires et du loyer, cette aide est directement versée par les Caisses d'Allocation Familiale (CAF) au bailleur.

les collectivités territoriales peuvent également contribuer à des opérations de logements :

par l'octroi de subventions complémentaires à celles de l'État ;

par des cessions foncières à des prix inférieurs au prix du marché ;

par la mise en ?uvre de baux emphytéotiques ;

par des subventions directes à leur Office Publique de l'Habitat (OPH)

Action logement7 (anciennement le 1 % logement) qui correspond à la Participation des Employeurs à l'Effort de Construction (PEEC), et favorise le logement des salariés ; ces fonds sont utilisés aussi bien en prêts qu'en subventions et pour favoriser le logement locatif ou l'accession à la propriété. En contrepartie de ces aides financières, les collecteurs obtiennent des droits de réservation sur les opérations concernées.

La caisse des dépôts et consignations, prêteur historique du logement social, ne finance pas en subvention, mais en prêt dont les taux d'intérêt sont très sensiblement inférieurs à ceux du marché. Ceci grâce à son statut de gestionnaire de la collecte des fonds du Livret A qu'elle prête ensuite aux bailleurs sociaux. La Caisse exige par ailleurs que ces emprunts soient garantis par les collectivités territoriales, ou à défaut par la CGLLS (Caisse de Garantie du Logement Locatif Social).

En contrepartie de leur garantie ou de leur aide financière, les collectivités reçoivent de droit de réservation sur les logements concernés (la part des logements ne pouvant excéder 20 %).
Publié : il y a 10 ans
Encore plus drôle : Ce gouvernement prétend agir pour le développement durable. Sauf que les aides aux copropriétés transitant par l'Anah sont toutes supprimées. Donc, plus de travaux collectifs pour l'amélioration thermique. Donc encore plus d'entreprises sans taf.
Publié : il y a 10 ans
exemple : programme de 35 logements HLM : 77000? d'aides directes à la pierre.

je rejoins Eliane Simon et Pierre Dauderande concernant les aides "périphériques", mais concernant les aides directes, ce ne n'est pas ça qui fait construire une bailleur...
Publié : il y a 10 ans
Au début on a "L'effondrement de la construction de logements neuf".

Un jour ce sera "Poursuivie pour l'effondrement d'un logement neuf en construction"
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