La démolition de l'immeuble de Chemetov à Courcouronnes aura bien lieu - Batiactu

par BATIACTU il y a 10 ans
Cette fois, c'est la cour d'appel de Paris qui a tranché. Elle a en effet rendu un arrêt selon lequel l'architecte française Paul Chemetov ne peut désormais pas s'opposer à la destruction de son ouvrage bâti à Courcouronnes (Essonne) et pour lequel il avait clamé le "droit d'auteur". Détails.
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4 réponses à ce sujet
Publié : il y a 10 ans
Voici un cas de jurisprudence très intéressant. Car en l'occurrence, un architecte prétendait opposer son droit (moral) d'auteur à celui du propriétaire. Si la cour avait donné raison à l'architecte, plus aucune démolition, voire aucune transformation n'aurait été possible sur un bâtiment sans l'accord de celui-ci. Il était temps qu'une cour vienne mettre un terme aux prétentions exorbitantes des architectes. A moins d'être classé monument historique, il n'y a aucune raison pour qu'un architecte s'oppose à la destruction d'un bâtiment qu'il a conçu et qui appartient à son propriétaire. M. Chemetov était-il prêt à financer les transformations du bâtiment?
Publié : il y a 10 ans
Ah le fameux débat entre concepteur et propriétaire n'est pas prêt de s'éteindre.

Tous ce que l'on créer est sujet a une évolution qu'elle soit artistique, social ou culturel. Nul ne peut arrêter ces changements.
Publié : il y a 10 ans
Voici un immeuble qui n'a que trente ans, qui pourrait encore durer des décennies, et qui va être démoli parce qu'il ne plait pas aux élus, c'est un comble. Alors que nous traversons une période de crise, qu'on nous annonce qu'il n'y a pas assez de constructions de logements, que les décharges de déchets de destructions regorgent de matériaux dont on ne sait plus quoi faire. Au fait, cela va-t-il être pris en compte dans le bilan final de cet eco-quartier qui doit accueillir 850 logements: destruction, transports vers décharge.Financièrement, c'est un gouffre, la destruction revient à moins construire de logements puisqu'il faut reconstruire.



On ne remplace pas 80 logements par 850, il y a une entourloupe quelque part, un eco-quartier me semble requérir suffisamment d'espaces libres autour du bâti, ce que contient cet immeuble en équerre, ne serait-ce que pour un apport de lumière naturelle suffisant pour chaque logement.

Ce bâtiment correspond à une époque où il y eu une prise de conscience de l'importance d'apporter de la qualité dans les réalisations architecturales. Ses façades ont un rapport au sol, au ciel, et une dynamique que n'avaient pas certaines barres des années soixante, monotones et sans accroche pour la lumière. Elles sont rythmées et comportent un jeu sur les ouvertures...

Je pense que ce bâtiment doit être sauvegardé, et je suis prêt à signer une pétition si cela peut encore y contribué.
Publié : il y a 9 ans
L'architecte se battait pour un immeuble habité. Beaucoup d'autres exemples de zac anru montrent qu'il vaut mieux faire avec l'existant (d'autant plus que celui-ci est de qualité) que de démolir.
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La démolition de l'immeuble de Chemetov à Courcouronnes aura bien lieu - Batiactu
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