La FNBM plus que jamais mobilisée sur la reprise des déchets de chantier

par BATIACTU il y a 4 ans
DEVELOPPEMENT DURABLE. "La gratuité de la reprise des déchets n'existe pas dans une économie, même circulaire" , a asséné Franck Bernigaud, président de la Fédération du négoce de bois et de matériaux de construction, ce mercredi 20 novembre, alors que le projet de loi relatif à l'économie circulaire faisait l'objet d'une discussion devant la Commission du développement durable de l'Assemblée nationale le même jour.
Lire l'article sur Batiactu
4 réponses à ce sujet
Publié : il y a 4 ans
c'est tout à fait vrai ! la gratuité c'est comme le p§re noël cela n'existe pas et ce n'est pas au producteur mais à l'utilisateur de payer pour le traitement des déchets qu'il produit par son utilisation. La gratuité produit l'irresponsabilité.
Publié : il y a 4 ans
Faux et archi faux Monsieur Lafon le producteur doit faire en sorte de fabriquer avec le moins de déchets possible . Après tout le consommateur n a pas le choix . Ainsi le pollueur paie .
Publié : il y a 4 ans
OK M LAFON ,seulement la régulation des déchets chez l,utilisateur à environ 155 euros la tonne pour les DIB engendre une multitude de décharges sauvages.
Publié : il y a 4 ans
Si on veut avancer, il est nécessaire de sortir de l'impasse consistant à opposer de façon simpliste et stérile "producteur" et "consommateur", pour savoir qui doit payer.
Il faut d'abord prendre en compte qu'il s'agit d'une chaîne de production (matériaux bruts, puis transformés, mis en œuvre, déconstruits,…), face à une chaîne de consommation (commanditaire, maîtrise d'ouvrage, commercialisation, utilisateurs,…)
Par ailleurs, il est indéniable que le recyclage a un coût. Un matériau déconstruit ou un déchet de chantier ne devient pas par magie une ressource nouvelle. Cela nécessite une chaîne productive (collecte, tri, transformation, distribution,…)
Du coup, la responsabilité, donc la prise en charge, matérielle et financière, est partagée à la fois :
• Du côté des producteurs de matériaux, qui doivent modifier leurs stratégies et leurs process pour intégrer les nouvelles données économiques et environnementales (certains producteurs n'ont d'ailleurs pas attendu des décisions politiques pour intégrer le recyclage des matériaux, à partir du moment où cela devient rentable : exemple du béton recyclé, face au coût croissant et à la pénurie des granulats)
• Du côté des consommateurs, qu'il faut convaincre qu'un matériau recyclé peut satisfaire aux mêmes performances qu'un matériau "neuf", à un coût acceptable qui devra intégrer les opérations nécessaires pour réduire, sinon annuler, son impact environnemental.
Répondre à ce sujet
La FNBM plus que jamais mobilisée sur la reprise des déchets de chantier
Menu
×