"Le DPE est souvent décrié à tort", Th. Marchand (Fnaim)

par BATIACTU il y a 4 ans
ENTRETIEN. Après avoir été la cible de critiques de la part d'un élu, les diagnostiqueurs immobiliers ont souhaité réagir. Thierry Marchand, président de la chambre des diagnostiqueurs immobiliers de la Fnaim, répond ainsi aux questions de Batiactu .
Lire l'article sur Batiactu
17 réponses à ce sujet
Publié : il y a 4 ans
Un DPE pour faire une préconisation de travaux: c'est la preuve de l'incompétence de ce M. Marchand qui porte bien son nom; il vend sa soupe! La fiabilité d'un DPE sont sans aucun rapport avec une vrai étude thermique. Lors de la vente d'une maison passive d'un client qui consommait 50€ de bois par an et pourvu d'un ballon ECS solaire, le DPE l'a classé en C! C'est ça la fiabilité? Et que dire des DPE qui saute 2 classes entre 2 diagnostiqueurs pour le même bâtiment?
Publié : il y a 4 ans
Pas plus tard que la semaine dernière un DPE indiquait une consommation électrique de 1050€ alors que le propriétaire payait 2400€ par an à EDF.
Vivement que le DPE soit opposable cela assainira la profession.
Publié : il y a 4 ans
Radiateur électrique performant ? 1 KW consommer égal 1kw chauffer , a par une pompe a chaleur 1 égal environ 5 .
Publié : il y a 4 ans
Bonjour
1- Pour une pompe à chaleur, vous prenez également en compte le bilan carbone du système (dans ce cas, nous pouvons en reparler) et un cop de 5 pour une pac air/air, sacrément balaise ! et un coefficient de 1 pour 1, c'était valable pour les grilles pains de grand maman, on se réveille et on arrête de raconter n'importe quoi sur la toile
2-Pour la consommation en €, celle-ci n'est que spéculative, l'évolution des taxes indirectes imposées de force par le réseau de distribution, fait fortement fluctuer les tarifications, sans parler des abonnements ainsi que des habitudes de consommations du client, sur ce point d'accord, le DPE n'est pas au point, et ne le sera jamais ! Ce qui importe dans un DPE, en final, ce n'est pas l'étiquette de consommation, ni le coût, mais bien celle des GES (gaz à effet de serre), on parle d'assainissement de la profession ou ???? ou faites vous partie de ces mécréants qui n'attendent qu'une chose, attaquer pour gagner quelques menues monnaies.
3-un bureau d'études, (expérience personnelle) rentrait dans les cases de la RT 2012, donc à moins de 50 kWh ep/m2/an. En réalité, après calculs et comparatifs conso client, nous sommes arrivés en C à 125 K !!!! cherchez l'erreur. Je maintiens donc qu'un DPE rédigé dans les règles, peut se réveler très précis et réaliste.
Arrêtez donc de tirer sur le pianiste, ou apportez nous du concrets, à bon entendeur.

Un "vieux" diagnostiqueur
Publié : il y a 4 ans
Bonjour 5 n ai pas le cop , c est les KW rendu sur une année , le cop est a plus de 4 .
Trouvé moi la doc de radiateur électrique avec les KW restitué .
Publié : il y a 4 ans
Se focaliser sur les GES revient à privilégier systématiquement l'électricité au dépend des énergies fossiles tout en passant sous silence l'origine thermique et nucléaire de l'électricité malgré sa faible part de renouvelable. C'est aussi oublier que toutes les énergies ont un coût, qui ne fera qu'augmenter et au final c'est un DPE bien fait indiquant les consommations réelles que demande l'utilisateur pour ne pas à avoir à subir des dépenses astronomiques. On pourra alors se pencher sur travaux d'amélioration en travaillant d'abord sur l'enveloppe et ensuite sur l'éventuel changement de moyen de chauffage.
Publié : il y a 4 mois
Pour moi tout est à mettre à la poubelle (méthode globale) et repartir sur à la simulation thermique dynamique.

Il faut s'attendre maintenant que ce DPE est opposable en justice, à des contestations de propriétaires et de locataires au fur et à mesure de l'application de la loi.

SLAMA explique parfaitement ce rend ce DPE non fiable

2 expériences peu ordinaires de DPE.
La première
J'habite une petite résidence de 12 lots dont 2 ont été regroupés, donc 10 occupants (9 propriétaires et un locataire).
Comme les propriétaires sont soucieux des économies d'énergie, ils votent en AG en 2020 pour un diagnostic énergétique en vue d'engager des actions pertinentes.
Je ne citerai pas le nom du bureau d'études d'envergure nationale qui a été choisi.
La troisième étude (car les 2 premières étaient entachées d'erreurs que nous avons détectées) ce BE appuyé par l'antenne du département pour les aides nous annonce une consommation de l'immeuble de 145 000 Kwh/an et préconise l'isolation complète des murs extérieurs pour un montant de 130 000 €, ce qui diminuera la consommation de l'immeuble de moitié.
En résumé, compte tenu des aides la rentabilité de l'investissement était de l'ordre de 10 ans, ce qui est acceptable pour ce type d'investissement.
Une répartition de la réduction de consommation est faite par appartement.
Les gens sont prêts à croire les spécialistes et peu d'occupants avaient regardé leur consommation réelle, sauf 1.
En tant que membre du conseil syndical je suis interpellé par cet occupant qui me dit « L'économie qui m'est promise est supérieure à ma facture » et il ajoute « je vais sans doute ne plus payer et en plus toucher de l'argent »
Dubitatif, en me disant, il n'a pas peut être bien maîtrisé ses factures, je vérifie avec lui et effectivement il n'y a pas d'erreur dans l'interprétation des factures. L'économie promise est supérieure à sa consommation.
Je me dis que c'est peut être un cas particulier et je demande les factures des autres occupants pour vérifier et je constate qu'il n'est pas un cas particulier.
Conclusion les économies promises ne sont pas au rendez-vous et pas que d'un peu.
En possession de 6 factures sur 10 occupants j'en arrive à la conclusion que la consommation de l'immeuble n'est pas la valeur annoncée, mais la moitié.
Etant ingénieur de l'ECP, même si je ne suis pas un spécialiste de la thermique, je réussis à comprendre les erreurs volontaires ou non (je ne sais pas, mais j'espère que non) qui expliquent cette situation.
Je cite les principales erreurs :
Erreur sur la répartition des déperditions des murs extérieurs, où il n'a pas été tenu compte de l'isolation intérieur de ces murs.
Erreur sur la répartition des pertes où j'ai pu montrer que les pertes intérieures représentaient la moitié des pertes des murs extérieurs.(alors que ces pertes étaient négligeables dans l'étude)
Etc…
Evidemment nous ne cautionnons pas l'étude qui nous sera remboursée et nous ne votons pas pour l'isolation extérieure dont la rentabilité, avec les aides, n'était pas de 10 ans mais de l'ordre d'un demi-siècle.
Ayant la consommation réelle des appartements je trouve un logiciel appelé JCG2 fait par des mathématiciens et physiciens, non pas basé sur la méthode globale mais sur la méthode thermique dynamique.
Pour les ignares, ne vous inquiétez pas car j'étais ignarde avant, méthode qui consiste à calculer la déperdition thermique de chaque paroi de l'appartement et de tenir compte de la température intérieure de l'appartement et de la température de l'autre côté de chaque paroi.
Donc avec ce logiciel je calcule la consommation énergétique et je la confronte aux factures.
Evidemment j'ai l'avantage de connaître dans l'immeuble avec l'accord des occupants, le rendement de la chaudière, la qualité des fenêtres et la température réelle des appartements, le nombre d'occupants et l'utilisation du gaz entre chauffage-eau chaude et cuisson, ce qui m'a permis disoler avec des tables la consommation réservée au chauffage.
Je calcule avec ce logiciel pour les appartements représentatifs (c''est-à-dire occupés toute l'année) la consommation d'énergie pour le chauffage à une température de 19°C.
Pour 3 appartements les résultats sont cohérents, pour les 3 autres j'avais des écarts.
Les 3 appartements en question sont un appartement au rez-de-chaussée (valeur donnée par le logiciel inférieure à la consommation réelle), un appartement au dessus de l'appartement précédent la consommation donnée par le logiciel est supérieure à la consommation réelle) et un appartement au troisième (la consommation donnée par le logiciel est supérieure à la consommation réelle)
J'ai trouvé les explications
L'appartement du rez-de- chaussée, occupée par une personne âgée avec une baie vitrée en simple isolation avait son thermostat non pas à 19°C, mais à 23°C.
L'appartement du dessus bénéficiait d'une dalle chauffante à 23°C, d'où sa faible consommation.
Pour l'appartement du troisième étage, il n'avait pas été tenu compte d'une couverture en ardoise qui évidemment diminuait la perméabilité thermique des murs extérieurs.
En corrigeant la perméabilité thermique, les températures extérieures j'ai retrouvé les consommations réelles des appartements avec le logiciel.
Ce logiciel permet d'avoir une consommation juste de l'énergie, mais demande une bonne connaissance de la déperdition thermique de chaque paroi et une bonne connaissance de la température intérieure et extérieure de part et d'autre des parois de l'appartement
Bien sur il n'est pas aussi sophistiqué que la méthode Slama mais à une approche suffisante pour avoir une bonne estimation de la consommation réelle.
C'est la différence entre moi et Slama, Slama(Ecole normale supérieure) recherche la perfection, moi (Ecole Central de Paris) je recherche l'efficacité à un coût raisonnable.
Il faut des chercheurs, mais aussi savoir les arrêter dans leur volonté de perfection, car la perfection a un coût.
Ma deuxième expérience
Je mets en location du même immeuble un appartement de 43 m2, donc je dois faire un DPE.
Un expert en DPE fait un diagnostic annonçant une consommation de 160 kwh/m2/an, alors que pour les 3 appartements situés au même étage j'avais trouvé 100 kwh/m2/an.
Je ne peux pas contester avec une facture car mon appartement était occupé 1 mois sur 12.
Je demande à mon voisin du dessous qui a le même appartement de me fournir ses factures de 2022.
La différence principale entre les appartements réside dans la qualité d'isolation des baies vitrées (double isolation pour le mien et simple isolation pour sien)
Je fais tourner le logiciel pour les 2 appartements à une température intérieure de 19°C.
Je confirme pour le mien la consommation de 100 kwh/m2/an et pour le sien 145 kwh/m2/an, valeur qui est inférieure de 10% à la consommation de ses factures.
La réponse du logiciel est correcte pour 3 raisons :
1) Le logiciel a considéré que l'appartement du dessus était chauffé à 19°C toute l'année, alors que ce n'est pas le cas, d'où une perte réelle plus importante par le plafond
2 ) Il existe un gradient de température dans la cage d'escalier (20% des murs donnent sur la cage d'escalier)donc une différence moyenne de 1.5°C entre le deuxième et le troisième étage.
3) Avec des baies vitrées en simple isolation la température de l'appartement n'est pas homogène, et on doit monter le thermostat au-delà des 19°C compte tenu de sa place éloignée des baies pour avoir une température de 19°C dans tout l'appartement. D'ailleurs en faisant tourner le logiciel à une température de 20°C, j'ai retrouvé la consommation des factures.
C'est un mix de ces 3 raisons pour lequel le logiciel a donné un résultat inférieur de 10% à la consommation réelle.
Ce qui m'a confirmé dans l'idée que ce logiciel avait une précision suffisante pour estimer la consommation réelle, à condition de savoir interprété les différences trouvées techniquement par des écarts de températures de part et d'autre des parois et la déperdition de chacune des parois.

Conclusion :
Hellowatt a fait une étude sur 200 logements en confrontant les résultats du DPE à la consommation réelle. Le résultat est sans appel :
Pour un tiers des appartements même résultat dans la classification entre le DPE et la consommation réelle
Pour un tiers des appartements il ya une différence d'une classe
Pour un tiers il y a une différence de 2 classes.
Cette méthode est à mettre à la poubelle, vu les différences énormes par rapport à la réalité.
Le drame c'est que l'on pond des lois basées sur des mesures faites par un logiciel que même la profession des diagnostiqueurs conteste.
Bernard SLAMA, et ce n'est pas le seul, a alerté le gouvernement sur les aberrations de la méthode globale, mais tout le monde s'en « fout », leur seule réponse c'est de dire ce n'est pas nous, nous avons confié l'étude à un organisme. C'est lamentable!
Voir les artIcles de Bernard SLAMA.
Quand va-t-on virer tous ces gens incompétents, qui ont engagé des frais au détriment du contribuable et incapables de juger de la prestation et qui cachent leur incompétence en demandant de« bidouiller » le logiciel pour se sortir de l'ornière dans laquelle ils se trouvent.
Plus grave, forcer les personnes à entreprendre des investissements avec des aides dont la rentabilité est dans certain cas quasi négligeable.
Une entreprise privée qui fait des investissements dont la rentabilité n'est pas établie, cette entreprise privée court vers le dépôt de bilan.
Mais dans le public la sanction économique n'existe pas, vous pouvez faire les pires « conneries » il n'y a jamais de sanction, c'est le français qui paiera.
Je ne dois pas être un français normal car je ne me résous pas à cette situation.
La solution :
Abandonner la méthode globale et se tourner vers une méthode basée sur la simulation thermique dynamique.
Sans adopter la méthode complexe de SLAMA (clima win 2020) on peut s'orienter vers le JC2G en l'améliorant peut être.
La prestation pour établir le DPE devra être revalorisée, car effectivement cette méthode réclame plus de temps pour réunir les données.(mais la fiabilité n'a pas de prix avant d'investir)
Assurer une formation à tout candidat qui se prétend diagnostiqueur.

Article de Bernard SLAMA

Bruno Slama : les faiblesses de la méthode DPE / audit
ARTICLE DU 6/02/2023
Le mathématicien Bruno Slama, dirigeant de BBS Slama, est notamment l'auteur de moteurs de calcul pour les DPE. En mai 2022, son article Nouveau DPE : chronique d'un désastre annoncé, publié sur XPair, avait été très remarqué. Alors qu'une fiabilisation de la réalisation du DPE est en cours et qu'un audit énergétique réglementaire s'annonce, nous avons souhaité recueillir son avis aujourd'hui. Selon lui, au 1er avril 2023, il se passera la même chose, avec l'audit réglementaire, qu'avec le DPE au 1er juillet 2021.
LES DIAGNOSTIQUEURS ONT ÉTÉ CRITIQUÉS PAR 60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS, UFC-QUE CHOISIR ET AUTRES MÉDIAS À PROPOS DU DPE, QU'EN PENSEZ-VOUS ?
Il faut informer 60 millions de consommateurs, l'UFC-Que choisir, etc., que la méthode du DPE elle-même peut s'appliquer de différentes manières qui fournissent des résultats différents. C'est dans la nature même de la méthode, selon que l'on utilise les valeurs par défaut ou pas. Il n'est pas du tout impossible d'avoir, sur une même maison, 2 DPE qui respectent la méthode, avec 2 classes d'écart. Le diagnostiqueur est tout à fait autorisé à utiliser les valeurs par défaut.
Je pense même que l'opposabilité du DPE l'incite à les utiliser. Si le diagnostiqueur calcule la valeur du mur, par exemple, il faut qu'il puisse la justifier. S'il utilise la valeur par défaut, il devra seulement justifier l'année de construction. Pour ne pas engager sa responsabilité, il est poussé à prendre des valeurs par défauts.
Tout le monde peut se tromper, mais il ne faut pas tout mettre sur le dos des diagnostiqueurs. Il peut y avoir 2 DPE très bien réalisés, et un écart important entre la valeur par défaut et la valeur calculée. Ce sont pourtant 2 vrais DPE et c'est un réel problème.
Le problème est moindre dans l'habitat social. Les propriétaires connaissent mieux leur bâtiment et les appartements de l'immeuble sont assez similaires. Il est donc beaucoup plus pertinent de faire des calculs précis. Mais l'audit réglementaire, qui va utiliser la méthode DPE, s'appliquera surtout aux maisons individuelles.
VOUS AVEZ REPROCHÉ À LA MÉTHODE DE CALCUL D'ÊTRE GLOBALE ?
Oui, car mettre au point une méthode globale, dans le temps et avec le budget imparti, était une mission impossible.
Dans les méthodes de calcul dites globales, on part des degrés-jours annuels, la quantité de froid ou de chaud sur une année. Ensuite, par rapport au bâtiment, il faut ramener chaque paramètre à une valeur valable tout le temps. C'est extrêmement compliqué.
Par exemple, s'il y a une fenêtre et un balcon dessus, selon le moment de l'année, une partie plus ou moins grande de la fenêtre sera masquée. Avec un calcul annuel, la difficulté consiste à avoir un seul chiffre pour caractériser l'ombrage dû au balcon. En revanche, avec une méthode au pas de temps horaire, il est possible de calculer, de manière à peu près juste, l'ombre portée du balcon sur la fenêtre à chaque heure.
Autrefois, les méthodes annuelles étaient utilisées, car le calcul se faisait de façon manuelle. Les calculs étaient réalisés avec l'aide de règles de calcul qui ont été ensuite remplacées par des calculatrices. C'était inenvisageable de faire 8 760 fois le calcul. Mais en contrepartie, toute une équipe du CSTB travaillait pour savoir comment un paramètre allait être traduit pour obtenir une seule valeur annuelle.
CE TRAVAIL N'A PAS ÉTÉ RÉALISÉ POUR LA MÉTHODE DU DPE ?
Non, le DPE ne s'est pas appuyé sur des recherches importantes. Le DPE a repris, au départ, la méthode de la RT 1988 qui avait été écrite en mobilisant de gros moyens humains. Pour tenir compte des évolutions depuis plus de 30 ans, le ministère s'est essentiellement appuyé sur le travail d'une seule personne, qui n'avait même pas un mi-temps à y consacrer. Cette personne est tout à fait compétente, mais à l'impossible nul n'est tenu.
Il était inévitable que la méthode accumule des faiblesses.
Un exemple. Pour tenir compte de l'inoccupation des logements en journée, le calcul des degrés-heures a été modifié. La base est ramenée à 16 degrés au lieu de 19 degrés sur une partie de la journée. L'idée est intéressante, même si nous aurions aimé avoir des références de travaux attestant de l'efficacité de ce principe. En outre, ce qui pose problème, c'est que la méthode comportait déjà un coefficient d'intermittence pour tenir compte de la baisse de température en journée, et que ce coefficient d'intermittence est toujours présent dans la méthode. Le résultat est que l'intermittence est en fait prise en compte 2 fois.
Autre exemple, la méthode pour calculer la climatisation. On ignore sur quels travaux elle s'appuie. On voit qu'elle a été réalisée par analogie avec le calcul du chauffage. Ça ne peut pas marcher. En climatisation, il faut tenir compte des conditions extrêmes, des apports internes, calculer soigneusement les apports solaires, etc.
Les défauts du DPE auraient pu être tempérés par l'utilisation de travaux européens, car des pays ont continué à travailler avec des méthodes annuelles, mais cela n'a pas été le cas. Au départ, la méthode, basée sur des travaux déjà anciens, n'est pas très bonne, sans être mauvaise. En revanche, pour les parties ajoutées à cette base RT 88, nous sommes proches du n'importe quoi.
CE N'IMPORTE QUOI, C'EST NOTAMMENT LA MÉTHODE D'ÉCHANTILLONNAGE ?
Effectivement. Premièrement, pour calculer efficacement un paramètre d'une population, il faut généralement prendre au moins un millier d'éléments dans l'échantillon, car l'incertitude diminue en fonction de la racine carrée du nombre d'éléments. Deuxièmement, les lois mathématiques ne fonctionnent plus du tout si l'échantillon a moins de 30 éléments. Appliquer, malgré tout, les mêmes calculs pour de petits échantillons, c'est aller vers une incertitude géante.
Or nous pouvons avoir des échantillons de 6-7 logements. On va parler d'échantillonnage, mais il s'agit d'autre chose. C'est, peut-être, la prime aux débrouillards qui sauront faire parler l'échantillon.
Ce qui est curieux, c'est que la méthode commence par une espèce de figure de style. Il est dit que « nous réalisons un échantillon représentatif ». Mais tout est fait, au contraire, pour qu'il ne soit pas représentatif, et tout au plus exhaustif avec tous les types de logements. S'il y a un seul F5 dans l'immeuble, il doit être dans l'échantillon, et son poids sera démesuré par rapport aux autres types de logements.
CETTE MÉTHODE DU DPE N'A PAS ÉTÉ MODIFIÉE DEPUIS ?
En fait, personne ne sait très bien qui est le pilote dans l'avion. En ce qui concerne l'échantillonnage, j'ai écrit plusieurs fois au ministère. Le responsable m'a dit qu'effectivement, ce serait bien d'en discuter, mais ce n'est pas allé plus loin. C'est très difficile de comprendre pourquoi il y a toujours eu cette volonté, de la part du ministère, de ne pas mettre les moyens pour finaliser une méthode et concevoir un outil qui aille avec. Le budget consacré au DPE 2020, sorti en 2021, est ridicule.
À un moment, ils ont dû refaire des DPE parce qu'il y avait trop de logements en F ou en G. Faute de disposer assez tôt de moyens de calcul efficaces, le ministère a fixé les niveaux des classes « au doigt mouillé ». Les classes F et G ont été positionnées beaucoup trop bas par rapport au parc. Pour ne pas se dédire – il aurait été facile de changer les classes – il a prétendu ne pas avoir vu des erreurs dans la méthode.
Mais souvent, il ne s'agissait pas d'erreurs et ils ont au contraire introduit des erreurs pour que le résultat soit meilleur. Après ces changements, le ministère a dit que les DPE les plus mauvais pouvaient être réédités et qu'il financerait cette réédition. Ce qui est surprenant c'est que le budget prévu pour la réédition des DPE était bien supérieur à celui qu'ils avaient mis dans la méthode. Nous marchons parfois sur la tête…
CETTE MÉTHODE EST DONC AUSSI CELLE DE L'AUDIT RÉGLEMENTAIRE ?
Lorsque le coup est mal parti, on le poursuit. La preuve, au moment de faire l'audit, il a été choisi non seulement de continuer à utiliser une méthode annuelle, mais aussi de conserver la méthode DPE. Toutes ses faiblesses étaient pourtant connues. Déjà, dans l'audit, a minima, il faudrait supprimer la possibilité d'utiliser les valeurs par défaut. Or beaucoup d'éditeurs tiennent à ce que leurs logiciels puissent récupérer le DPE déjà fait pour calculer l'audit.
Même en récupérant les données du DPE, l'auditeur doit absolument vérifier, sur place, que le DPE ne comporte pas d'erreur. Il faudrait qu'il puisse sortir de toutes les valeurs par défaut. Et l'important, pour bien rénover, est de savoir quelles sont les caractéristiques des matériaux mis en place. Sauf à se dire que pour éviter de trop se creuser la tête, on va isoler les murs par l'extérieur, changer les fenêtres, mettre une pompe à chaleur et installer une VMC.
Mais encore faut-il savoir ce que cela coûte. Comment les diagnostiqueurs pourront-ils donner le coup des travaux ? Il faut quasiment suivre au jour le jour le prix des matériaux. J'utilise parfois le terme de « t(h)ermiticien » pour le diagnostiqueur, pour désigner celui qui devrait être le spécialiste, entre autres, de la thermique et des termites. Même s'il est très sérieux et très compétent, il lui sera très difficile de prévoir le coût des travaux, et de ce fait de pouvoir évaluer le temps de retour des travaux.
Des confrères avaient demandé si nous allions avoir des bases de données de prix. Effectivement, à une époque, l'Ademe avait fourni des fourchettes de prix. Mais en y réfléchissant, c'est ce qu'il ne faut surtout pas faire. L'important, pour un audit, est d'indiquer à chaque individu combien il va payer lui, et pas combien ça coûte en moyenne en France. Celui qui habite en centre-ville ou au fin fond de la campagne paiera plus cher que celui qui habite juste en périphérie.
VOUS AVIEZ AUSSI CRITIQUÉ LE PROCESSUS D'ÉVALUATION DES LOGICIELS ?
Ce processus d'évaluation a été fait en dépit du bon sens. Nous avions une méthode annuelle, ou au pire mensuelle, qui présente l'avantage, non négligeable, de permettre des calculs à la main. La logique aurait été de produire un certain nombre d'exemples, faits à la main, avec le détail des calculs. Les éditeurs auraient ainsi pu corriger leur logiciel et contribuer à fiabiliser les jeux d'essais. C'est le cas dans certaines normes. La norme est livrée avec des exemples et chacun autoévalue son logiciel en vérifiant que les exemples sont bons. On est là dans un travail collaboratif, pour une démarche qualité.
En fait, rien ne s'est passé de cette manière-là. C'était une souffrance épouvantable. Le processus d'évaluation, qui aurait dû être terminé avant la sortie du DPE, c'est-à-dire en juin 2021, n'est pas fini à ce jour, même si on a avancé. En ce début d'année 2023, nous avons eu des retours, mais le ministère a précisé que nous devions nous-mêmes faire l'amélioration si nécessaire. Ils n'avaient pas les moyens de réengager un nouveau processus pour vérifier. J'ai peur que pour le DPE neuf et le DPE tertiaire, nous restions en évaluation provisoire jusqu'au prochain DPE.
ET OÙ EN EST LE PROCESSUS D'ÉVALUATION POUR L'AUDIT ?
Le bureau d'études Tribu Energie en a la charge, mais je ne suis pas sûr qu'il ait exactement compris quelle va être sa mission.
SUR LE SITE RT-RE BÂTIMENT, IL Y A POURTANT UNE LISTE DE LOGICIELS ?
Oui, mais pour être sur cette liste, il faut simplement s'inscrire auprès du CSTB et payer l'évaluation.
JUSTE PAYER L'ÉVALUATION ?
Eh bien, il vaut mieux avoir quand même un logiciel, sinon cela ne servirait à rien. Comme la méthode de calcul est la même que celle du DPE, il n'y aura pas de nouvelle vérification des calculs pour les logiciels qui font déjà le DPE. Mais en audit, il faut aussi être capable, à partir d'un bâtiment, de faire des variantes pour améliorer successivement sa performance. Le jeu d'essais doit également être compatible avec les façons de faire des différents logiciels. Ceux mandatés pour faire les jeux d'essais ne savent pas forcément comment fonctionnent les différents logiciels. Que pourront-ils évaluer ?
Nous nous sommes inscrits, mais nous n'avons reçu aucun jeu d'essais et nous n'avons pas encore été sollicités.
MAIS ALORS, QUE SE PASSERA-T-IL AU 1ER AVRIL 2023 ?
Il se passera la même chose que pour le DPE au 1er juillet 2021. Nous aurons une évaluation provisoire et chacun essaiera de faire au mieux. Pour le moment, en matière d'évaluation des logiciels d'audits réglementaires, seul le processus administratif est engagé. Nous sommes quand même à moins de 2 mois de l'entrée en vigueur de l'audit énergétique réglementaire. Alors, mettons-nous à rêver que cet article suscite une réaction du ministère. C'est tout le mal que l'on se souhaite.
Le 1er avril, le Ministère a publié la liste des logiciels validés pour calculer le DPE. Beaucoup ont espéré que cette publication marquerait l'achèvement du processus de « fiabilisation » du DPE. Il n'en est rien et malheureusement cela n'a rien d'étonnant :
• La méthode de calcul qui ne repose sur aucune étude scientifique spécifique et qui consiste en la concaténation de différentes méthodes antérieures, n'est pas finalisée.
• Le moteur de calcul fourni à la majorité des éditeurs de logiciel DPE, est de surcroit très partiel. Ce moteur n'est pas stabilisé et ses résultats continuent à évoluer notablement. Il n'a été l'objet d'aucune validation.
• Le processus d'évaluation a été mené dans des conditions apocalyptiques. Il a mené les éditeurs de logiciels au bord de la crise de nerf, sans que soient sérieusement examinés les différents aspects des calculs réalisés par les logiciels.
Dans cette chronique, nous allons détailler ces trois aspects : méthode, calcul, évaluation. Nous montrerons ensuite qu'il n'est pas raisonnablement envisageable d'utiliser le DPE en son état pour faire de l'Audit Energétique.
1. La méthode du DPE
La méthode du DPE est ce que l'on appelle une « méthode globale » par opposition aux méthodes dites de STD (Simulation Thermique Dynamique) dans lesquels les calculs sont faits pour chaque heure de l'année.
L'avantage historique des méthodes globales est de pouvoir être calculées « à la main ». Dans les années 60, mon père, Richard Slama, effectuait « de tête » des évaluations de besoin de chauffage en multipliant les déperditions par degré d'écart par les DH14 (degrés heure calculés par rapport à 14°C). Ensuite, son expérience lui permettait à la vue de l'installation de choisir le coefficient faisant passer du besoin à la consommation. Pour ne pas utiliser une méthode aussi simplifiée que les DH14 de nombreux travaux ont été menés jusqu'à la fin des années 80. Comment caractériser l'impact d'un masque par un seul coefficient alors que cet impact dépend de la position du soleil dans le ciel ? Comment caractériser l'efficacité moyenne d'une PAC alors que ce que l'on peut connaitre c'est son efficacité dans différentes conditions de fonctionnement ? Comment caractériser les pertes par un réseau de distribution ? Comment calculer la part récupérée des apports internes et solaires ? Comment caractériser l'intermittence ? Ces questions très difficiles ont mobilisé de nombreux chercheurs et ont trouvé des réponses, par exemple dans la RT88.
A l'inverse pour les méthodes de STD, comme la RT2012 ou la RE2020, il n'est pas possible de réaliser à la main les 8760 (les 24 heures des 365 jours de l'année) calculs et le processus prend un côté plus « boîte noire ». Mais avec les ordinateurs actuels, il n'y a pas de problème de temps de traitement et les problèmes difficiles présentés précédemment disparaissent.
2. Les 3 versions du DPE
La première version du DPE, écrite par Bernard Sésolis, s'appuyait directement sur les travaux ayant conduit à la réglementation de 88 en ajoutant 2 idées très intéressantes : calculer les surfaces déperditives à partir de la surface du bâtiment et de sa forme, évaluer les déperditions par les parois à partir de l'année de construction pour les bâtiments construits après 1947. Ce premier DPE s'appuyait sur des travaux scientifiques en assumant un certain niveau d'incertitude et il a permis d'avoir une vision générale des bâtiments en France.
Les 2 versions de « fiabilisation » du DPE ont marqué une rupture. Des ajouts de méthodes ont été faits en piochant dans des documents plus récents mais sans étude scientifique pour s'assurer de la cohérence du résultat. Par exemple dans la version de 2021 :
• Les données météo sont devenues mensuelles, mais les valeurs de 88, données globalement pour l'année, ont été conservées pour le coefficient d'orientation et la caractérisation des masques, alors que ces valeurs dépendent de la hauteur du soleil et donc du mois.
• Dans les données mensuelles, les degrés heures utilisés : « prennent en compte … un réduit des températures à 16°C pendant la journée en semaine ». Cela signifie que l'on a introduit dans la méthode une façon de tenir compte de l'intermittence dans l'utilisation des logements. Pourtant le coefficient d'intermittence utilisé dans le calcul de consommation n'a pas été modifié. Cela signifie que dans le DPE de 2021 l'impact de l'intermittence est compté 2 fois.
• La méthode limite maintenant les apports gratuits pendant les périodes d'inoccupation. Cela a-t-il un impact sur le calcul de F, la fraction des besoins de chauffage couverte par les apports gratuits ? La question n'a pas été posée et le calcul de F n'a pas été modifié.
La version du DPE 2021 a également introduit des éléments nouveaux, comme une « méthode d'échantillonnage », utilisée pour calculer un immeuble. Dans une note du 6 février (1), j'ai démontré que cette méthode induisait une incertitude de l'ordre de 20% pour les immeubles hétérogènes et que l'utilisation proposée du logement moyen était grossièrement fausse pour le calcul des systèmes.
On vient de voir que le processus de « fiabilisation » du DPE a été engagé par les pouvoirs publics en sous estimant l'ampleur de la tâche. La marche au désastre s'enclenchait…

Etiquettes énergie et émission de GES du nouveau DPE
3. Logiciels et moteur de calcul pour le DPE
Bernard Sesolis avait mis au point la première version du DPE en réalisant simultanément un logiciel lui permettant de tester la méthode et de réaliser des jeux d'essais. De la même façon le CSTB a réalisé la RT2012 puis la RE2020 en s'appuyant sur son logiciel Maestro.
Le bureau d'études chargé par le Ministère du DPE 2021, n'a disposé à aucun moment d'un logiciel de calcul, capable de traiter globalement un bâtiment. A partir de juillet 2020, BBS Slama pouvait fournir un logiciel conforme au projet de méthode, mais aucune demande ne lui a été faite. C'est donc si l'on peut dire « à l'aveugle » que les seuils des classes du DPE ont été fixés.
La possibilité d'un scénario catastrophe était en place, et … c'est ce qui est arrivé. En octobre 2021, parmi les DPE réalisés pendant les 3 premiers mois d'application, le nombre de logements en classe F ou G était beaucoup plus élevé qu'attendu ; en particulier pour les logements anciens. Pour ne pas se dédire, les seuils de classe n'ont pas été changés et la méthode a été « corrigée » essentiellement en introduisant une erreur manifeste dans le calcul de la ventilation des logements ventilés par ouverture des fenêtres.
Pour accompagner les éditeurs de logiciels qui le souhaitaient, dans cette complexification de la méthode, le Ministère a voulu fournir un « moteur » pour calculer la partie « système ». A ce jour, même si en un an des progrès ont été réalisés, ce moteur n'est pas achevé et pour les éditeurs qui l'utilisent, c'est dans ce moteur que réside le plus fort risque d'erreur de calcul. De plus, contrairement à l'obligation concernant les logiciels, ce moteur n'a dû entrer dans aucun processus d'évaluation. La marche au désastre a pris corps…
4. L'évaluation du DPE 2021
Même, si avec le passage partiel au calcul mensuel, la quantité de calcul a augmenté, le DPE conserve l'avantage de pouvoir être calculé manuellement. Pour l'évaluation, le Ministère n'a pas cherché à utiliser cette possibilité de réaliser des cas tests sans utiliser de logiciels. L'appel à des bureaux d'études extérieurs, coordonnés par un organisme certificateur, pour effectuer des calculs manuels, aurait permis :
• De s'assurer de la cohérence de la méthode en permettant éventuellement de la corriger.
• De donner des exemples qui auraient permis aux éditeurs de solidifier puis de valider leurs logiciels.
• De contrôler puis de valider les moteurs.
Au lieu de cela une tentative a été faite de réaliser le calcul du bâti dans un programme Excel, puis d'alimenter le moteur en écrivant à la main un fichier XML. Cela s'est avéré particulièrement peu efficace.
Le processus de création d'une centaine de jeux d'essai devait être fini en janvier 2021 pour que les logiciels puissent être évalués en juillet 2021, au moment où le DPE est entré en application. Dans les faits, le nombre de cas s'est réduit jusqu'à ne couvrir qu'une petite partie de la méthode. De plus, la production des cas tests ne s'est achevée que 10 jours avant la fin de l'évaluation, contraignant des éditeurs à passer des nuits blanches pour faire, défaire puis refaire leurs cas au fur et à mesure que les jeux d'essai et le moteur évoluaient.
Même si à la fin, comme dans « l'Ecole des Fans » de Jacques Martin, tout le monde a eu une bonne note, le désastre pressenti était bien là.

Le nouveau DPE, Diagnostic de Performance Energétique
5. Un mot sur l'audit énergétique
Beaucoup le savent, le Ministère souhaite utiliser le DPE 2021 pour la réalisation d'audits énergétiques. Comme on vient de le voir, l'état du DPE devrait décourager à s'engager dans cette voie.
De plus, une démarche d'audit nécessite de pouvoir caler, pour l'état initial du bâtiment, la consommation théorique avec la consommation relevée. Or la forme actuelle du DPE, avec ses fichiers météo retraités, ne permet pas de calculer le besoin de chauffage en faisant varier l'altitude ou la température intérieure. Elle ne permet pas non plus de tenir compte des conditions météo correspondant au relevé de consommation.
Au vu des temps de calcul actuels avec une méthode au pas de temps horaire, il devient difficile de trouver une justification pour utiliser une méthode globale très complexe à mettre au point. Si, pour des raisons idéologiques qui m'échappent, le Ministère veut absolument le faire, le choix de la version 2021 serait catastrophique et préparerait un nouveau désastre.

Fait par Bruno Slama, ancien élève Ecole Normale Supérieure et gérant de BBS Slama
(1) Bruno Slama : Retour sur l'échantillonnage. Disponible sur le site https://www.bbs-slama.com/
Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 4 mois
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Publié : il y a 3 mois
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Publié : il y a 2 mois
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"Le DPE est souvent décrié à tort", Th. Marchand (Fnaim)
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