Le gaz de schiste n'est pas en odeur de sainteté

par BATIACTU il y a 11 ans
Lors de son discours d'ouverture de la conférence environnementale, François Hollande a annoncé le rejet de sept demandes de permis d'exploration de gaz de schiste, du fait d'inquiétudes locales sur ces hydrocarbures. Pourtant, certains défendent l'intérêt économique de ces gaz qui pourraient permettre de créer de nombreux emplois, notamment en France, un des pays d'Europe qui dispose du meilleur potentiel.
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7 réponses à ce sujet
Publié : il y a 11 ans
les emplois créés ne le seraient que si du gaz est trouvé ce qui n'est pas évident. Etant donné que la pollution généré par cette énergie a été démontré à de nombreuses reprises par des organismes indépendant et que 50% de la population est contre, je crois que le débat n'a même pas lieu d'être.
Publié : il y a 11 ans
L'autre question oubliée est "combien d'emplois créés dans les PME et TPE si on travaille sur une autre solution pour maitriser notre énergie ?

Mais il est vrai que là, çà intéresse nettement moins les industriels.
Publié : il y a 11 ans
Poudre aux yeux !

Comment peut-on affirmer: ''....certains défendent l?intérêt économique de ces gaz qui pourraient permettre de créer de nombreux emplois, notamment en France, un des pays d?Europe qui dispose du meilleur potentiel....''

Comment peut-on affirmer ça?!

Je m'interroge sur la base d'un passé de 12 ans passé dans la recherche pétrolière: jusqu'à présent il était communément admis que les hydrocarbures générés dans les roches-mères avaient migré verticalement vers des roches réservoir poreuses situées au-dessus. En France, des bassins sédimentaires propices ont été exploités par le passé, dont le Bassin Parisien, le S-O (Lacq), un peu le N-O (Pechelbron), et qqs autres spots intéressants. Mais il est et était communément admis que la France n'était pas un eldorado pétrolier! Tout à coup certains affirment, sans qu'il y ait eu beaucoup de puits d'exploration, que nous nous serions assis sur un jackpot pétrolier ! C'est pour le moins gonflé ! Que des explorations dans ce sens puissent générer des emplois, au niveau des entreprises de forage, de mesures géophysiques, des pourvoyeurs autour, OUI, certes, mais de là à pouvoir AFFIRMER haut et fort, dès à présent, SANS explorations approfondies, un potentiel réel et volumineux: NON.Je m'inscris en FAUX là-dessus. Le fracking qui consiste à ouvrir les voies de communications entre les bulles de porosité des roches, pour améliorer la perméabilité, donc la circulation des HC, est en soit une technique brutale, accompagnée de gros besoins d'eau, de produits chimiques associés, loin d'être innocents,...nécessite beaucoup de précautions au niveau de la cimentation des casings / tubings, précautions du reste indispensables pour tout forage traversant des nappes phréatiques....

Pas de politique de l'autruche à long terme, des analyses et études réalistes et soignées par des gens soigneux pour qui le profit n'est pas le seul moteur !

A+ Salutations Guydegif(91)
Publié : il y a 11 ans
En matière de risques de pollution, rien n'a été démontré. Quant aux "organismes indépendants", ils seraient contre l'exploitation des hydrocarbures conventionnels s'ils ne bénéficiaient pas déjà de ses bienfaits. Concernant les gaz de schistes, je n'ai entendu que rumeurs, affabulations ou additions de faits mineurs pour en développer une dramaturgie cataclysmique. Il serait plus intelligent d'autoriser l'exploration et de déterminer les vrais risques. Nous avons une administration opérationnelle, plus indépendante car elle se base sur des textes et non sur des passions irraisonnées, faisons en sorte qu'elle développe une connaissance de ces nouvelles techniques. On jugera après ! Et non avant comme on le fait en France, hélas.
Publié : il y a 11 ans
bien d'accord avec le précédent. le coup des emplois créés est tellement usé que les communicants feraient bien de changer de discours. la solution technique actuelle pour extraire ces soi-disant gaz de schiste est une saloperie. de toute façon les gaz sont prisonniers et rien ne presse pour les extraire s'ils existent (sauf pour les requins du pétrole et de la phinance).
Publié : il y a 11 ans
précision: ce n'est plus le précédent mais celui de Guy Weider que je soutiens
Publié : il y a 11 ans
Ce qui est en cause, c'est la technique actuelle d'extraction qui est une cata. Il ne devrait pas être interdit de chercher des solutions écolo-économico-technico compatibles. Le CNRS devrait travailler sur ce sujet si nous avons un Etat intelligent avec des moyens et des compétences "dormantes". Il faut penser aussi à ceux qui ne peuvent plus se chauffer car les produits d'importation ont mis le prix de l'énergie à des niveaux insupportables.Interdire sans proposer d'autre solution alternative que l'importation de technologies et matériels n'est pas non plu une panacée- cf filière cellules des panneaux solaires. Pour une fois que nous avons quelque chose que les autres nous envient, allons attendre d'être tellement pauvres en raison du niveau de notre dette que nous braderons sans discuter et sans contrepartie une fois de plus nos richesses à nos créanciers!!!!
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