Le logement, oublié du Grand débat national ?

je demande à ce que soient exclues d'applications les lois sur l'eau et zones humides au cœur des villes de + de 20 000 habitants, cela devant rester entièrement à l'appréciation des décideurs.
Ces lois sont d'un non sens total dès lors quelles s'emploient de façon généralisée à partir de cartes et depuis des bureaux sans aucune visite sur le terrain, outre l'inesthétique que cela peut représenter dans certain cas (manque d'entretien en zone dense de population), dangers pour les enfants (morsures de rats, noyade), dépôt d'ordures, augmentation considérable du prix au m2 du terrain restant disponible pour bâtir,concentration urbaine augmentée pour compenser les surfaces ainsi perdues, etc.

Avant de produire le premier m2 de logement, il faut aménager le terrain correspondant, prévoir les utilités correspondantes et surtout les équipements publics correspondants ( crèches, écoles, etc.) ainsi que les systèmes ( transport, énergie..) qui vont avec et en avoir prévu et provisionné le budget, tout ceci à la charge des collectivités qui accueilleront ces logements et leurs habitants; or la plupart des collectivités n'ont plus ces moyens et donc s'opposent à l'urbanisation; déjà il faudrait une planification un peu sérieuse de l'espace et de son aménagement et équipement et une politique de son financement, ce qui est loin d'être le cas malgré les effets d'annonce ( "banque des territoires" de la CdC); en fait c'est tout le financement des infrastructures et services publics qui est à mettre à plat et bien au delà des problématiques niveau de taxe en lien avec niveau de service et privatisation avec paiement de l'usager versus service public avec taxe ; louvoyer entre ces dilemmes n'est qu'un exercice comptable qui met le débat dans l'impasse et leurre le citoyen alors que les masses financières dorment en attente de rendements non durables.