Le marché des pompes à chaleur est-il danger ? - Batiactu

par BATIACTU il y a 11 ans
L'association française pour les pompes à chaleur (Afpac) tire la sonnette d'alarme afin d'enrayer la baisse d'activité de la filière. Elle évoque un marché en recul depuis trois ans et une RT 2012 qui pourrait pénaliser le secteur. Explications.
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12 réponses à ce sujet
Publié : il y a 11 ans
Pourquoi les ventes baissent ? et au profit de quels systémes ?
Publié : il y a 11 ans
Est-ce aussi en raison du rapport entre énergie primaire et énergie finale prise en compte dans le calcul des performances énergétiques. Très défavorable a l'électrique par rapport aux énergies fossiles. rapport primaire final élec = 2.58 - rapport primaire final gaz = 1
Publié : il y a 11 ans
Et dire que pendant plusieurs années, vous vous êtes gaves profitant des crédit d'impôts et aujourd'hui on doit pleurer, mais j'espère pour vous que vous avez épargner comme tous ces gens qui l'on fait pour vous lors de leur achat qui n'étais pas pique des vers.
Publié : il y a 11 ans
le rapport de 2.58 existait déjà avec la RT 2005.Mais il est normalement largement compensé par le COP de la PAC. je ne comprends donc pas en quoi la RT 2012 constitue un frein.
Publié : il y a 11 ans
quelle logique : nous allons vers le passif, c'est à dire aucun chauffage, donc en démarrant sur les pompes à chaleur les entreprises savaient que ce marché irait en se tarissant.

l'avenir est au passif, mais voilà, peu d'entreprise y sont compétentes, préferant vendre des produits plutôt que des solutions de long terme.
Publié : il y a 11 ans
Il est tout à fait normal que cette technologie, trop souvent proposée en air/air soit en déclin; car les économies promises ne sont pas au rendez vous dès qu'il fait froid, le retour sur investissement est très mauvais et c'est encore du chauffage électrique déguisé; à la rigueur la PAC liée à la géothermie de surface (il faut au moins 200 m2) ou la géothermie de petite profondeur pourraient encore avoir un peu d'avenir; quoique ? Je pense que la géothermie de grande profondeur et les réseaux de chaleur collectifs comme ceux de Créteil ou de Nanterre ont un bien meilleur avenir. Dans le cadre de la transition énergétique, je crois que les PAC sont plus ou moins condamnées. En effet pour se mettre à l'abri du prix croissant des énergies il faut d'abord isoler à fond. Ensuite, il faut utiliser les moyens de chauffage basés sur les énergies renouvelables ou sur les réseaux de chaleur partagés; en dernier recours le chauffage gaz avec cogénération c'est à dire production d'électricité. L'électricité pour se chauffer c'est démodé, c'est obsolète, c'est très cher (financièrement ou écologiquement) et ça risque même d'être interdit au moins dans le neuf !
Publié : il y a 11 ans
Le passif oui ! Mais ne pas oublier aussi les millions de logements anciens qui ne peuvent être que rénovés.

Car malheureusement, le marché souffre aussi certainement de la mauvaise réputation qui a été faite pendant des années à ce formidable générateur (le seul avec lequel on parle de coefficient de performance, et non de rendement !) par les "banditherm" ...

Lorsqu'elle est correctement choisi et installé (en complément par exemple d'une source de chaleur existante), la pompe à chaleur peut-être aussi un excellent choix ...

L'équipe ELYOTHERM

http://elyotherm.fr
Publié : il y a 11 ans
Pour le Passif, il faut toujours un appoint et le chauffage électrique direct présente dans ce cas un intérêt certain car les besoins sont réduit par 5 par rapport à du RT 2005 et par 3 ou 4 pour du BBC (Je parle de consommations réelles?).

Pour les PAC, dans l'ensemble, les retours in-situ sont loins des attentes et ce pour plusieurs raisons (cf ADEME) mais la technologie au CO² pourrait lui redonner un second souffle.
Publié : il y a 11 ans
Rappelez vous qu'il faut 3 kw d'énergie primaire (combustible,chute de tension,entretien,tarification,etc)pour qu'un kw/h soit consommé à la prise.Donc les PAC n'on pas leur place dans les energies renouvelables.
Publié : il y a 11 ans
Je sais bien mais quelles alternatives proposez vous s'il n'y a pas de gaz ?
Publié : il y a 11 ans
A partir du moment où l'on réduit une consommation énergétique via une conception intelligente (bâtie performant en lui-même, utilisation rationnel, appareils économes,?), l'étape suivante consiste à utilisé la source d'énergie la plus adaptée.

Ce n'est pas l'utilisation de l'électricité le problème mais en premier lieu, l'affectation des différentes ressources énergétiques, puis dans le cas de l'électricité, la diversification des moyens de production (basé sur le renouvelable en priorité) et leurs meilleurs répartition sur le territoire afin de diminuer également le taux de perte.

La problématique est à prendre dans son ensemble.
Publié : il y a 11 ans
Ce qui est difficilement compréhensible, c'est que les PAC aient pu faire illusion aussi longtemps. En fait, elles ont d'abord bénéficié de la réputation d'économie que lui ont faite ceux qui sont passés du tout électrique mode grille pain à la PAC. Vrai que c'était spectaculaire. Mais même ceux-là ont vite déchanté. Surtout la PAC a été desservie par la cupidité et l'incompétence de la plupart des installateurs. Vive le bioclimatisme et l'énergie qu'on ne consomme pas.
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