"Le Plan de rénovation énergétique n'a pas la place qu'il devrait avoir"

par BATIACTU il y a 5 ans
INTERVIEW. La députée LREM Marjolaine Meynier-Millefert, co-animatrice du Plan de rénovation énergétique de l'habitat, a livré à Batiactu sa réaction au départ de Nicolas Hulot et à l'arrivée de François Rugy à la tête du ministère de la Transition écologique et solidaire. L'occasion aussi de faire le point sur les objectifs et les moyens de sa structure.
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12 réponses à ce sujet
Publié : il y a 5 ans
bla bla bla bla... jusqu'à l'infini et au delaaaa!
Publié : il y a 5 ans
Dire que cette personne a été élue...
Publié : il y a 5 ans
Paroles !!! paroles!!!. S'il n'y pas d'incitations financières et un cadre précis sur le système de rénovation à appliquer, ça ne marchera pas. Pour le moment la rénovation dans le bâtiment reste du bricolage.
Publié : il y a 5 ans
Madame la députée,
à vous lire l'organisation du gouvernement et la faiblesse de la collaboration interministérielle sont la cause des carences de notre politique écologique.
Mais ôtez moi d'un doute, madame la députée, n'est-ce pas à l'assemblée nationale d'apporter cette vision globale et de synthèse ? N'est-elle pas la représentation nationale, garante de la vision long terme de la nation ?
Publié : il y a 5 ans
J'ai vu Mme Meynier-Millefert le 16 janvier dernier à une AG du Plan Batiment Durable concernant le lancement du Plan de Rénovation énergétique à la FFB. On voyait bien qu'elle était encore novice sur ces sujets et les rouages du système. Mais ce qui m'a frappé pour un député, c'est l'écoute et l'humilité dont elle a fait preuve. En lisant cet article, je trouve qu'elle marient bien la prise de hauteur que lui impose sa mission de co-animatrice du plan de rénovation (nécessaire pour rendre à l'assemblée une cartographie lisible de l'état d'avancement des actions) avec les préoccupations de terrain que vivent tous les jours les porteurs de projet de rénovation que ce soient des particuliers, des collectivités ou des entreprises. En tant qu'industriel du bâtiment, nous sommes tous les jours confrontés à une population perdue sur les questions de rénovation; et pas seulement les particuliers. Quels sont les dispositifs de financement auxquels j'ai droit ? Quels travaux dois-je faire ? A quel artisan dois-je faire confiance ? . Il faut vraiment apporter de la lisibilité et de la simplification et je pense que c'est la bonne personne. Éviter de multiplier les guichets de financement (ex : ANAH, CEE, CITE, REGIONS, DEPARTEMENTS, etc...), qui font abandonner trop de projets, favoriser les initiatives locales (ex : financement d'étude thermographiques pilotées par les communes : cela a très bien fonctionner à Collinée, une commune de notre région en Bretagne), comprendre les enjeux et ne pas se faire écrire les textes de loi par les lobbies (ex : article 18 Bis à l'annexe IV au CGI concernant le CITE : les normes citées dans cette article ont été faites par des industriels en laboratoires et les conditions du test ne sont pas représentatives de la réalité - même combat que les normes qui fixent les tests pour les consommations des véhicules). En résumé, Mme Meynier-Millefert, ne vous laissez pas faire, garder le cap et si vous voulez voir des cas concrets de chantiers de rénovations, n'hésitez pas à nous appeler, nos clients-artisans font cela toute la journée, dans le respect du travail bien fait et avec application pour réduire le nombre de passoires énergétiques. C'est avec plaisir que je vous les présenterai.
Publié : il y a 5 ans
L'écologie ne peut pas effectivement constituer un ministère à part.

Sera-t-il nécessaire de modifier la structure pyramidale politique actuelle pour garantir la cohérence du choix de société qui va s'imposer à court terme ?

Est-il important que le second personnage de l'État soit nommé ministre du Développement durable et ait autorité ou non sur le ministre de l'Économie, du Travail, et de l'Écologie ?

Ce qui est essentiel n'est-il pas plutôt que les responsables aux différents échelons soient solidaires dans les décisions à prendre afin de garantir la cohérence d'une société basée sur la solidarité prenant en compte une vision commune. Ceci en améliorant grace au progrès nos conditions d'existence et nous permette de progresser.

Une étude d'impact décrivant et mesurant l'effet attendu des projets de loi sur chacun des trois piliers du développement durable : l'économie, le social et l'environnement semble indispensable :
- l'économie pour réduire la dette ;
- le social pour atténuer la pauvreté ;
- l'environnement afin que chacun d'entre nous vive dans un monde équilibré et favorable à sa santé comme le stipule notre constitution.

Cette vision commune devra prendre en compte que si un seul de ces trois piliers s'affaisse, c'est l'ensemble du dispositif qui risque de s'écrouler.

Pour que le plan de rénovation entre dans sa phase opérationnelle n'est- il est nécessaire que les interessés se mette d'accord au préalable sur une feuille de route environnementale globale, coordonnée par le ministère de l'Ecologie.

La transversalité de ce sujet s'appliquant effectivement comme le fait justement remarquer Marjolaine à tout l'exécutif.

Pour tenter d'aider j'ai ébauché dans Goodplanet ce que pourrait être cette feuille de route environnementale globale en tentant de rapprocher l'économie et l'ecologie. Voir

https://www.goodplanet.info/photo/2018/01/26/consommation-denergie-80-superieure-2050/
Publié : il y a 5 ans
excuse

le lien qui me semble le plus adapté pour la feuille de route est

http://infoenergie.eu/riv+ener/Toujours+.htm
Publié : il y a 5 ans
D'après ce que je comprends, c'est l'organisation interne qui freine le mouvement.
J'ai une solution simple: arrêtez de vous mêler de tout, vous ne faites que ralentir le mouvement et brouiller le message.
Laissez faire les industriels, les entreprises, c'est eux qui comme d'habitude vont faire avancer les choses. Pendant que vous vous perdez dans vos strates administratives à savoir qui fait quoi, et où on va prendre l'argent,
nous on fait et on fait bien .
Alors laissez faire les gens sérieux et efficaces, et contentez vous de gérer l'aval , ce qui est votre vrai rôle. Pour l'amont on s'en charge. Chacun à sa place. Ca coûtera moins cher et ça sera plus efficace.
Que le gouvernement se concentre sur le régalien et la société civile sur le progrès et la recherche et les moutons seront bien gardés.
Publié : il y a 5 ans
L'impact du départ de Nicolas Hulot est minimisé par des combines organisationnelles internes. Ce n'est pas une démarche éthique. Si le sujet est important les responsables au plus haut niveau MM. Philippe et Macron auraient du intervenir pour lui permettre d'agir. Ils se privent d'un homme de conviction pour entamer ce qu'ils n'ont pas réalisé auparavant. Par ailleurs en pérennisant la connerie du transfert de charges de l'administration vers les particuliers et les PME il obèrent la globalité de l'utilisation efficiente des ressources du pays et les projection de la loi Pacte ne tiennent pas compte de cette donnée
Publié : il y a 5 ans
C'est le système qu'il faut changer pas le climat

http://www.infoenergie.eu/riv+ener/Toujours+.htm
Publié : il y a 5 ans
Lancer la machine mais avec quels outils, avec quelles convictions? Les acteurs politiques jouent leur rôles mais cela a ses limites.

Il faut impliquer le citoyen propriétaire pour qu'il soit un aussi un agent de changement. Il faut lui fournir des outils à sa portée, il faut l'informer, le rendre responsable, le convaincre que d'investir dans sa maison lui assure son bien être et sa valeur à long terme.

Pour le locatif, il faut que le signal soit fort et sans équivoque et l'État doit assumer son leadership. Fini les courbettes et les faux fuyants.
Publié : il y a 5 ans
Je suis un citoyen propriétaire et à ce titre je souhaite encore être un agent actif du changement.

J'ai toutefois émis l'idée qu'à 82 ans avec des forces qui commencent à décliner j'étais en droit de me sentir dans la peau d'un maître d'ouvrage qui attend qu'on lui propose un système fini en ordre marche.

Il n'est pas besoin de me convaincre qu'il va être nécessaire d'investir pour assurer notre bien-être et éviter une dépréciation trop rapide de nos habitations.

Après avoir écrit mon livre sur l'énergie, si l'on me fournissait l'outil* que je souhaite recevoir à la porte de mon immeuble, j'espere avoir encore assez de force pour expliquer à mon proche environnement pourquoi il va être nécessaire que la copropriété agisse elle aussi à son niveau et comment.

(*une alimentation en eau non potable préchauffée si possible par l'eau géothermale)

Jean Grossmann auteur d'un livre sur l'energie.
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