Les énergies intermittentes pour limiter la consommation d'énergie
par Compte-Supprimé il y a 5 ans
Bonjour , je voudrais m'intéresser un peu plus aux énergies intermittentes qu'il est possible d'installer chez les particuliers afin d'ouvrir un peu mon champ de spécialisation. Je suis rodé sur les panneaux solaires photovoltaïques mais je voulais savoir quelles autres sources d'énergie intermittentes peuvent être installer aux domiciles des particuliers. Je sais qu'il y a notamment les panneaux solaires thermiques, mais je me demandais s'il n'y en avait pas d'autres.
4 réponses à ce sujet
Publié : il y a 5 ans
Bonjour.
Le problème est effectivement la coïncidence de la production des énergies renouvelables intermittentes et des usages domestiques.
Le solaire thermique est d'un meilleur rendement que le photovoltaïque classique car on peu récupérer plus de kWh/m2. Il peut être utilisé pour l'ECS et le chauffage à basse température. Il est toutefois plus compliqué et coûteux de transformer la chaleur en électricité.
Le micro-éolien pour un particulier n'est pas rentable en raison de la trop faible hauteur maxi d'installation possible de l'hélice et de la durée de production annuelle. Des expérimentations sont en cours sur des éoliennes installées sur le toit d'immeubles depuis 2010 mais je n'ai pas encore vu de retour d'expérience. Le régime des vents très perturbé près du sol et à cause des constructions environnantes, ne laisse pas espérer des temps de fonctionnement et de retour sur investissement (TRI) intéressants. De plus, le bruit de fonctionnement peut engendrer de la gêne, voire des plaintes.
Concernant la production hydroélectrique, les conditions d'installation sur une petite rivière sont très restrictives (existence d'une ancienne installation ou moulin, protection environnementale, débit et niveau de basses eaux, hauteur de chute possible...). Là aussi, le TRI est important vu les coûts d'étude et d'installation, même si la durée de production est nettement plus élevée que l'éolien.
Au delà de la rentabilité, je pense que la seule perspective d'utiliser ces deux EnR, peut motiver des clients sensibilisés et ayant les moyens.
Le stockage de l'énergie pour un particulier est problématique. Il existe beaucoup de techniques mais elles sont chères ou inadaptées pour un habitat individuel.
L'utilisation de batteries suppose que l'on converti le courant alternatif de l'alternateur (turbine, éolienne) en courant continu à l'aide d'un redresseur/régulateur de charge, puis qu'on le reconvertira ensuite en alternatif 50 hz à l'aide d'onduleurs.
Afin de réduire le coût, certains bons bricoleurs utilisent des batteries au plomb de récupération car leur faible densité énergétique n'est pas un souci. Si les onduleurs de puissance se trouvent facilement, leur mode de fonctionnement avec le réseau d'Enedis va conditionner leur type et d'éventuelles modifications de l'installation électrique.
La géothermie et l'aérothermie avec pompes à chaleur auront une production plus constante et peuvent fournir du rafraichissement. Elles ne posent pas de problème technique si elles sont bien dimensionnées. Deux bémols pour l'aérothermie: le bruit de fonctionnement de l'unité extérieure pour des voisins très proches, qui peut représenter une réelle nuisance sonore et le faible rendement lorsque les températures sont négatives.
Le problème est effectivement la coïncidence de la production des énergies renouvelables intermittentes et des usages domestiques.
Le solaire thermique est d'un meilleur rendement que le photovoltaïque classique car on peu récupérer plus de kWh/m2. Il peut être utilisé pour l'ECS et le chauffage à basse température. Il est toutefois plus compliqué et coûteux de transformer la chaleur en électricité.
Le micro-éolien pour un particulier n'est pas rentable en raison de la trop faible hauteur maxi d'installation possible de l'hélice et de la durée de production annuelle. Des expérimentations sont en cours sur des éoliennes installées sur le toit d'immeubles depuis 2010 mais je n'ai pas encore vu de retour d'expérience. Le régime des vents très perturbé près du sol et à cause des constructions environnantes, ne laisse pas espérer des temps de fonctionnement et de retour sur investissement (TRI) intéressants. De plus, le bruit de fonctionnement peut engendrer de la gêne, voire des plaintes.
Concernant la production hydroélectrique, les conditions d'installation sur une petite rivière sont très restrictives (existence d'une ancienne installation ou moulin, protection environnementale, débit et niveau de basses eaux, hauteur de chute possible...). Là aussi, le TRI est important vu les coûts d'étude et d'installation, même si la durée de production est nettement plus élevée que l'éolien.
Au delà de la rentabilité, je pense que la seule perspective d'utiliser ces deux EnR, peut motiver des clients sensibilisés et ayant les moyens.
Le stockage de l'énergie pour un particulier est problématique. Il existe beaucoup de techniques mais elles sont chères ou inadaptées pour un habitat individuel.
L'utilisation de batteries suppose que l'on converti le courant alternatif de l'alternateur (turbine, éolienne) en courant continu à l'aide d'un redresseur/régulateur de charge, puis qu'on le reconvertira ensuite en alternatif 50 hz à l'aide d'onduleurs.
Afin de réduire le coût, certains bons bricoleurs utilisent des batteries au plomb de récupération car leur faible densité énergétique n'est pas un souci. Si les onduleurs de puissance se trouvent facilement, leur mode de fonctionnement avec le réseau d'Enedis va conditionner leur type et d'éventuelles modifications de l'installation électrique.
La géothermie et l'aérothermie avec pompes à chaleur auront une production plus constante et peuvent fournir du rafraichissement. Elles ne posent pas de problème technique si elles sont bien dimensionnées. Deux bémols pour l'aérothermie: le bruit de fonctionnement de l'unité extérieure pour des voisins très proches, qui peut représenter une réelle nuisance sonore et le faible rendement lorsque les températures sont négatives.
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