Normalisation du BIM : la France à l'avant-garde ?

par BATIACTU il y a 6 ans
ISO, CEN, Afnor, tout le monde travaille sur la maquette numérique et les formats de fichiers qui lui sont associés. Un immense effort de rationalisation est entrepris, notamment par des acteurs Français qui tentent de faire prévaloir leur vision au niveau international. Le Plan Transition Numérique dans le Bâtiment vient de publier sa feuille de route sur le sujet, qui nous est expliquée par Souheil Soubra (CSTB), un de ses rédacteurs.
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7 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
"...et que les acteurs n'investissent pas dans des solutions qui seront complexes à faire communiquer et qui, in fine, seront abandonnées".

In fine, c'est exactement ce qui va se passer. On n'est plus dans une usine à gaz, on dans Tchernobyl.
Publié : il y a 6 ans
il y en a qui sont bornés.......dans la bâtiment, personne ne veut du BIM....à part le syntec et certains cabinets d'ingénierie.

Pourquoi supporterait on le désir d'une minorité, qui ne souhaite que des choses dans l'intérêt seul des grands industriels?
Publié : il y a 6 ans
Le BIM représente une avancée considérable en terme de productivité et de réactivité. De plus, si on prend les gestionnaires immobiliers, cela leur facilite grandement la gestion, l'entretien, la rénovation, les demandes de travaux, etc etc. Ce gain est directement impacté sur les charges. De plus, la réglementation thermique en vigueur rend quasiment obligatoire la création d'une maquette numérique afin de valider les consommations énergétiques lors d'études thermiques. La question du BIM est de profiter de cette "obligation" afin de venir continuellement enrichir cette maquette tout au long de la vie du bâtiment. De plus, chaque corps de métier ne fait plus sa maquette mais utilise la même. Je passe sur les gains que cela représente.
Publié : il y a 6 ans
Philippe Langlois

50 ans de métier et ce qui apparaît être pour certains une usine à gaz, deviendra un simple outil de travail, tout comme le sont devenus les tableurs ou les logiciels de dessin. Il faut savoir évoluer et se remettre en cause. Quand on voit qu'à partir d'une même maquette, on peut faire visiter le produit fini au client, faire ses rotations de banches, la synthèse des réseaux, le chef de chantier aura ses cubes béton, les surfaces données au sous traitant peintre seront bonnes etc.

le BIM par l'intégration des diverses composantes de la profession deviendra rapidement un très bon outil
Publié : il y a 6 ans
"...deviendra un simple outil de travail, tout comme le sont devenus les tableurs ou les logiciels de dessin". Surement mais pas comme vous le pensez ! Vous aurez un éditeur en situation de monopole qui imposera son logiciel, tel que Microsoft a imposé Windows.
Publié : il y a 6 ans
Un peu perpelexe dans ce qui doit être l'outil révolutionnaire. On pert je pense le contact humain et le professionalisme au profit du "va voir la maquette" un peu dommage. J'espére entrevoir de l'humanité dans le bim y a t'on inclu cette option?
Publié : il y a 6 ans
Je suis depuis toujours pour la mise en place de systèmes générant des informations complémentaires à partir de maquettes numérique, des logiciels existent depuis le début des années 1980 sous MSDOS, tel que Pluribat qui permettait de generer des métrés, des descriptifs, des plannings, des comptabilités analytiques et suivi de payement, et même des buletins de salaire à partir du simple dessin (et d'autres choses encore some de l'optimisation lineaire!). Trop en avance. C'est pourquoi je prétend que la mise en oeuvre est pratiquement impossible en dehors d'une maitrise d'oeuvre intégrée à une entreprise type Bouygues ou similaire. en effet, vouloir intégrer le bim au niveau du projet d'architecture démontre simplemnt qu'on ignore ce qu'est un projet d'architecture. Quel architecte connait la marque des sanitaires ou même s'en préoccupe alors qu'il dessine sur un plan au 1/1000e une ligne hésitante pour faire sortir une idée? Quel architecte n'a pas vu son projet entièrement modifié au stade de conception générale, isolation passant de l'intérieur à l'extérieur par exemple.

Petit détail qui a son importance, qui va saisir ces données et va être rétribué pour le faire? inutile de le demander un maître d'ouvrage la réponse est connue d'avance. Qui va saisir les données techniques et les détails de mise en oeuvre? l'artisan sous traitant qui parle à peine français et a du mal à comprendre ce dont on lui parle? Et qui prendra la responsabilité juridique de ces détails? Ce système ne fonctionne que dans l'organisation anglo-saxone de le construction, où l'architecte est en même temps soit entrepreneur, soit promoteur, soit les trois à la fois. Sinon bon courage pour coordonner tout cela.
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