Objectif 500.000 logements : dialogue de sourd entre bailleurs sociaux et architectes - Batiactu

par BATIACTU il y a 10 ans
Le Conseil national de l'ordre des architectes a vivement critiqué les propositions des bailleurs sociaux énoncées dans le cadre de la réflexion stratégique "Objectif : 500.000 logements", lancée par le ministère du Logement. Une prise de position qui a suscité l'incompréhension du côté de l'Union sociale pour l'habitat. Explications et réactions.
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9 réponses à ce sujet
Publié : il y a 10 ans
Les bailleurs sociaux sont, à mon avis, des pseudos escrocs, demandant aux architectes de leur trouver des terrains, avec au bout une hypothétique mission........

que dire des bailleurs sociaux qui demandent aux architectes qui crèvent la faim, de rentabiliser au maximum, de faire des T4 dans 57m2, à un coût de construction de 750 euros du m2, revendu plus de 6500 euros du m2......, avec de plus des prestations limite acceptables....

quand je vois "grand balcon" de 0.75m x 4,10m, je suis mdr.....

Les bailleurs sociaux profitent de la demande et préfèrent avoir des logements vides, comme d'autres d'ailleurs...., plutôt que de diminuer les prix de vente ou les loyers, de peur de voir tous les prix chuter.....

dans toutes les villes il y a des milliers de logements vides.....

tout celà pour ne pas faire "éclater la bulle immobilière" qui profite aux spéculateurs de tous genres et à l'état....

Lamentable......écoeurant........
Publié : il y a 10 ans
Parfaitement d'accord avec Pierre Dauderande. Si le marcher du logement est en crise c'est aussi parce que le consommateur commence à s'apercevoir que ce qu'on lui propose, ressemble plus à de l'escroquerie qu'à un investissement.
Publié : il y a 10 ans
entièrement d'accord avec toi Stéphane

amicalement
Publié : il y a 10 ans
les artisans du BTP == suivent la construction des logements = la standardisation tres bien pour eviter les multiplications des normes les prix qui suivent ainsi que les delais = les architectes veulent la qualite de l habitat et la reconstruction des villes =il construisent tres chere , mais semble ignorer que le lien social pour le logement se fait sur le prix du loyer = il faut eviter les chose qui coute chere et inutile pour le confort du logement =trop de fleures en bas de l escalier et d arbres qui meure tres vite en ville =cout chere d entretien == le joli maquillage ne donne pas de chaleur dans les chambres d enfant
Publié : il y a 10 ans
Donc vive les cités dortoir ?
Publié : il y a 10 ans
Les "réflexions" de monsieur Dauderande sont d'un niveau affligeant. Il n'a aucune idée de ce qu'est le coût final d'un logement dans lequel le coût de la construction n'entre que pour une part. Heureusement pour la profession d'architecte, nombreux sont les professionnels qui savent de quoi ils parlent et peuvent intervenir comme mo pour le logement social.
Publié : il y a 10 ans
comparer le coût de réhabilitation, quand ce n'est pas les investisseurs qui en font le prix, mais de petits artisans... on passe au dessous de 1000?/m², si l'archi est compétent, respectueux des structures présentes,sans changer les planchers bois avec leurs hourdis plâtre ou chaux, les tomettes à l'étage, sans changer de place les cloisons et murs porteurs... l'habitat d'avant 48 est largement plus habitable que les cellules modernes de l'individualisme forcené... même si on entend les talons aiguille qui font rêver de la belle voisine...
Publié : il y a 10 ans
pour le projet de standardisation, comparé avec la reconquête de l'habitat en centre ville, le surcoût est aujoud'hui avéré et ne sert qu'à entretenir la machine financière, à produire du vide urbain,des couloirs alignés avec des boîtes alignés qui rappelent les projets de colonie pénitentiaire sur d'autres planètes... l'homme mérite-t-il cela... pour le logement social neuf, proposer un habitat sans balcon, ou jardinet est aujourd'hui une insulte à l'avenir qui est le locavore...

Le logement social surabondant et répétitif crée autant de désordre (sécurité, rapport aux autres contraint et insurmontable)... imaginez l'enfer: prendre sa douche, descendre le même couloir, prendre le même tramway entassé, pour travailler dans un open-space sur 4.5m², sans jamais pouvoir agiter les bras, cultiver des vraies tomates non cataloguées, ni avoir un atelier à côté du salon pour fabriquer ses propres meubles...
Publié : il y a 10 ans
une solution!!! le dénatalisme et le qualitatif!!! surtout en temps de crise... Après les pestes, les guerres, la mort de Franco, la chute de la dictature soviétique, il est des temps où bâtir des cathédrales, lancer des movidas, abandonner l'économie de marché d'état pour le marché noir légalisé, ont été plus créateur de richesse que la frilosité!!! et de vie moins tristement ennuyeuse.
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