Odile Decq, sous le choc, vole au secours de l'un de ses bâtiments - Batiactu

par BATIACTU il y a 8 ans
La polémique enfle entre l'architecte Odile Decq et la Banque populaire de l'Ouest. Au coeur du désaccord : le devenir de l'ancien siège de l'établissement bancaire situé à Montgermont. Pour la maître d'oeuvre, il faut préserver ce patrimoine, tandis que le groupe envisage de le raser. Explications avec les deux protagonistes.
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18 réponses à ce sujet
Publié : il y a 8 ans
Si la structure du bâtiment existant est solide et une ITE envisageable le fichier ci-dessous peut aider les deux parties à réduire les frais

Surtout si elle est associée à un equilibrage hydraulique dynamique

http://www.infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/G-prospective.pdf

Balendard
Publié : il y a 8 ans
Ça me parait assez contreproductif ce type de démarche d'Odile Decq. C'est certainement le meilleur moyen de ne pas avoir recours à un archi star si l'on ne peut pas faire de son bâtiment ce que l'on veut. En 25 ans les modes de travail ont changés, il est normal qu'un employeur tienne compte de cette évolution.
Publié : il y a 8 ans
"?uvre" par ce que : "architecte star" ou ?uvre par la qualité, même par un architecte obscurément discret.

That is the question.
Publié : il y a 8 ans
On se moque de la mégalomanie de l'architecte Odile Decq. Un bâtiment construit fait partie d'une histoire et d'un lieu qui peuvent évoluer et ici apparemment il ne correspond plus du tout aux impératifs en vigueur en 1990. Comme un vêtement de haute couture fait sur mesure, dés qu'il est sur le corps de la cliente, il lui appartient elle en fait ce qu'elle veut ! L'intérêt pour l'architecte est de continuer à construire et évoluer ? Ce qu'il donne appartient à tous et à chacun.
Publié : il y a 8 ans
Client de la banque populaire atlantique, je suis ravi de constater que ma banque à les moyens de raser un bâtiment vieux de 25 ans !
Publié : il y a 8 ans
Ou comment couper la branche sur laquelle les architectes sont assis... Cette démarche est un plaidoyer pour des architectes employés.

Je remarque que cet article est plutôt à charge. Je ne suis pas sûr que la BPO ait vue cette mouture. On verse même à un moment dans le mélodrame ! Ah journalisme quand tu verses dans le pathos !

Vous noterez également que l'architecte ne fait pas d'autocritique. Son travail n'a t il pas quelques lacunes dont elle aurait conscience ?

Par ailleurs, l'article mentionne des prix décernés au bâtiment : lesquels ? Si ce sont des prix que se décernent des architectes entre eux, ont ils une valeur objective ? A t elle reçu un prix décerné par la profession de maître d'ouvrage ?

Mademoiselle Galoffre peut elle nous éclairer sur la réalité des arguments avancés par les uns et par les autres ?

Y a t il une jurisprudence sur le sujet ? des cas récents ? des nuances selon des situations ? Ou vraiment elle n'a pas le temps et c'est à nous de nous renseigner ?

Bref, cet article aurait pu être intéressant et constructif. Il reste superficiel, larmoyant et amer. Quel en est le but ? Nous faire croire que, ma pauvre dame, tout fout le camp ? dommage...
Publié : il y a 8 ans
on ne peut empêcher le propriétaire d'un Degas ou d'un Picasso d'y mettre le feu.....

Dans le cas présent, le bâtiment n'a pas de réel intéret architectural, et n'est pas non plus novateur.....

Donc, le mieux est de le raser.....

Nota: Odile Decq n'est pas "un architecte Star".......loin de là.....
Publié : il y a 8 ans
"Inauguré en 1990, ce bâtiment a été couronné de nombreux prix architecturaux". Ce n'est pas parce que ce bâtiment a eu des prix que c'est un chef d'oeuvre pour autant. Surtout intégré ce que valent techniquement les paillettes de "La société du spectacle".

Et le problème est bien là : Inauguré en 1990, ce bâtiment est voué à être rasé en... 2014-2015.

A cette allure, seront bien plus durables nos véhicules qui ne sont que métal et fibre embouties agrémentées de quelque fils avec programmes basiques.

Le bâtiment ne devient plus qu'un signe (post-moderne) appelé à disparaître au gré des programme de pub. : Odile Decq connaît pourtant la règle, elle a suffisamment joué avec... Que ne vient-elle se plaindre ? Ce doit être le vieillissement des artères ; Ce truc qui vous fait croire que tout est acquis et qui vous prend un jour au dépourvu.

Le monde du rendement est sans pitié : L'écologie, c'est l'économie. C'est l'adhésion de la forme à la fonction et à l'objectif. La fonction, c'est de vivre, et l'objectif, c'est de pérenniser la fonction.

Il s'avère que le maître d'ouvrage et le maître d'oeuvre de l'époque n'y songeaient guère. Je ne vois pas pourquoi pleurer sur le témoignage mort né d'une aporie de civilisation, et je trouve qu'il y a bien plus de vie, d'art et de durabilité dans quelque "bicoque" réinvestie par des amis bricoleurs.

Ce que je regrette, c'est le pognon dépensé, pour ne pas dire gaspillé que je retrouve dans le montant de mes agios, ou dans les intérêts de ma (notre) dette publique.
Publié : il y a 8 ans
j'ai honte de lire la plupart des commentaires précédents ! Il y a une incompréhensible haine des architectes qui est absolument désolante...enfin bon...A quoi bon se faire suer à faire des bâtiments et vouloir faire du durable puisque 25 ans après, on démolit...Ne construisons plus qu'avec des "algeco", ce sera plus simple... qu'on le veuille ou non, qu'on l'aime ou pas, Bah oui, Odile Decq est une star de l'architecte, c'est juste un fait. Idem...Qu'on aime ou pas, ce bâtiment a beaucoup fait parler de lui en son temps. Personne n'aimait la tour Eiffel quand elle a été construite (toutes proportions gardées...!), qu'est-ce que ça prouve ? Je suis désolée que les plombiers ne s'intéressent pas à la manière dont leurs clients utilisent leur salle de bains ! Tout architecte, bien sûr, s'intéresse à son bâtiment bien au-delà de sa création. Ca veut juste dire qu'ils ne s'en foutent pas !!! Comme M. Danion, je suis ravie que les banques aient autant de fric à foutre en l'air...
Publié : il y a 8 ans
Si l'architecte doit cultiver le "bon ego" qui est le carburant de sa créativité, il doit limiter le "mauvais ego" qui consiste à penser que l'on construit pour la postérité. L'architecture doit être un exercice mêlant ego et humilité ... Vasque programme ... Il faut savoir tourner la page et accepter le temps qui passe (au Japon on appelle cela le Sabi). A force de toujours vouloir tout garder, on va mourir étouffer par le "patrimoine à tout crin".
Publié : il y a 8 ans
@Christiane HERVET,

Je n'ai lu nulle haine de l'architecte dans les différents commentaires. Et je le dis d'autant mieux que je suis moi-même architecte.

Je comprend la déception de Sainte-Odile, ma consoeur. Qu'elle soit une star du milieu, est un fait indéniable. Elle est plus grande que moi, mais je ne lui concède pas tous les droits.

Car, un autre fait indéniable est que ce bâtiment est non fonctionnel (avis de ceux qui y travaillaient) et donc invendable (pas d'acheteur). Si elle voulait que ce bâtiment dure, il fallait y réfléchir au moment de la conception.

Si elle a des arguments solides d'une conception faussée par des mauvaises décisions de la maîtrise d'ouvrage, qu'elle aille au juridique et tant mieux si cela peut servir la cause. Je doute juste qu'elle possède ces arguments.

Il est bon de savoir aussi, qu'elle fut Directeur général de l'ESA (École spéciale d'architecture) de Paris de 2007 à 2012. L'ESA est aujourd'hui tellement mal en point que au bord de la disparition : Lapsus révélateur d'une manière de faire (ou défaire) ou malheureux Concours de circonstance ?

Le droit à s'interroger de chacun n'a rien à voir avec la médisance. La honte, c'est de manger sa part du gâteau, et de bêêêler sans se poser de question pour ceux qui viennent après ; Même une cellule mono-cellulaire n'agit pas ainsi.
Publié : il y a 8 ans
J ai toujours considéré que les architectes francais étaient meilleurs pour l extérieur que pour l intérieur. Suffit de voir le contenu des cours de leurs ecoles.
Publié : il y a 8 ans
Quand on veut faire du durable on ne mise pas tout sur l'esthétique et le bling bling.

Un débat qui replacera peut-être l'importance de l'ingénierie dans la balance des honoraires architectes/BET. Ceux qui ont construit les bâtiments vieux de plusieurs centaines d'année qu'on visite tous les jours, vous savez les moins intelligents que nous... doivent bien se marrer. A ce rythme la on pourra bientôt se passer de la cotisation à l'assurance décennale.
Publié : il y a 8 ans
Odile Decq Architecte a fuir. Je soutiens la Banque qui c est fait rouler dans la farine par l'architecte.
Publié : il y a 8 ans
Monument historique... Mon...dieu!
Publié : il y a 8 ans
Il serait inamissible que ce bâtiment disparaisse au contraire il faudrait appeler à l'intelligence de la BPO et à l'ingéniosité d'Odile Decq (et de son équipe) pour transformer ce bâtiment pour entre chose (du logement par exemple), faisons de cette opportunité une stratégie gagnante pour tordre le coup à la vieille idée de la tabula rasa écologiquement désastreuse..

Gwenn FLACHOT (Architecte D.P.L.G.)
Publié : il y a 8 ans
En tant qu'architecte, je déplore le fait que nombreux confrères font depuis toujours des objets sans se soucier de la planète, du coût énergétique de leurs constructions et du coût énergétique de leur utilisation. C'est pour les 3/4 un désastre énergétique. Pour une profession qui devrait être à la pointe de la société.
Publié : il y a 8 ans
On aurait dû démolir cette foutue tour Eiffel, le palais de Chaillot de Boileau et Carlu, raser la rue Mallet Stevens toute entière. Et que dire du siège de la CAF de Paris construit par Raymond Lopez entre 1953 et 1959; bâtiment finalement classé puis réhabilité en 2009? Bâtiment trop énergivore, mal isolé, trop expérimental, sans grand intérêt, aux dires des hauts fonctionnaires des alloocs. A raser. Et les constructions de ce fada de Le Corbusier? La cité radieuse à Marseille, la villa Savoye, N.D. de Ronchamp, à la trappe. Trop chers à entretenir, plus aux normes, dépassés. Et l'Arche de la Défense, érigée en 1989 par ce bon monsieur Otto Van Spreckelsen? Personnelement j'aime pas. Quelques centaines de kilos de dynamite bien placés....

Heureusement qu'on ne suit pas toujours les élites, celles dépourvues de culture, uniquement pénétrées d'économie, de gestion et de finances. Il devient, semble t'il, plus simple de démolir un bâtiment plutôt que de réfléchir aux techniques nécessaires à une (re)mise aux normes. Normes qui d'ailleurs ne cessent d'évoluer, rendant obsolète tout immeuble, quasiment à sa livraison. Au fait, j'espère que la BPO est clean, qu'elle ne dispose pas comme certaines banques françaises, de filiales dans des paradis fiscaux.

Un modeste architecte.
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