Oui, les aides à la rénovation sont incitatives, selon le ministère du Logement

Cet article présente en des termes élogieux et auto-satisfaits des résultats bien médiocres.

Des résultats plombés par une mauvaise politique de soutien à la rénovation énergétique.

Des milliards investis dans des effets d'aubaine, des effets rebond, et l'explosion des frais parasitaires, sans pouvoir noter l'amélioration qualitative visée.

Pour débourser 1 milliard d'aide directes, notre collectivité nationale doit dépenser un demi-milliard en complication bureaucratiques démotivantes. Soit 50% de frais de gestion.

Un record mondial de mauvaise gestion qui n'est disputé que par la mauvaise foi qui ne veut pas convenir du fait constaté, et qui maintien le dispositif en place alors même que tous les fonctionnaires de terrain ne cachent pas leur avis défavorable, tout en restant discret.

Il n'est pas certain que la Russie soviétique de Kafka est réussie à faire pire que nous.

Tout cela dans un silence politique et syndical retentissant.

Les ploutocrates du bâtiment exercent leur pouvoir en toute impunité.

Tout à fait d'accord avec Bernard. J'ajouterai que si les ménages profitent du fait que le logement soit performant pour augmenter les consos, c'est qu'ils ne sont pas conscients de l'importance de la sobriété. C'est donc une question socio-culturelle qui montre, à l'évidence que les français, dans leur grande majorité, ne sont pas prêts pour soutenir la transition énergétique.

Un changement de comportement demande des efforts, parfois sur plusieurs générations. Si le bilan amène à une conclusion mitigée avec une plus grande part d'énergies consommées, il serait bien dans un premier temps de se réjouir de l'amélioration des habitats. La rénovation prend du terrain dans la réflexion des particuliers, la consommation devrait suivre le pas. La transition énergétique est un vaste combat. L'urgence est plutôt du côté des passoires énergétiques à éradiquer.

Bien d'accord avec vous, Céline, mais quand y'a le feu, il faut faire vite. Bien sûr, il faut éradiquer les passoires thermiques. Mais il faudrait aussi faire en sorte que les comportements s'améliorent.

On sait maintenant que le prix de vente et les puissances trop élevées des voiture électriques non polluantes qu'elles soient tout électrique ou hybride rechargeable sont maintenant compensé en partie par des aides incitatives.
Par contre, vu que moins de 30 000 logements existants sont actuellement rénovés annuellement alors qu'il y a en France 25 millions de propriétaires On peut s'interroger sur le bien-fondé des tentatives d'aide fiscale dans ce domaine. Ceci surtout si l'on reprend d'une main ce que l'on a donné de l'autre. En effet étant donné que c'est au moins la moitié de ces 25 millions de logements qu'il faudrait rénover thermiquement avec l'isolation, il va falloir à ce rythme 4 siècles pour le faire !
Ceci est la raison pour laquelle la seule solution pour faire évoluer rapidement le DPE des logements vers la classe C voire B est à mon avis le chauffage thermodynamique consistant à prélever l'énergie thermique dans notre environnement. Voir
https://www.dropbox.com/s/xnxsw2f3afdhprk/Epub%20608.pdf?dl=0