Plan rénovation énergétique des bâtiments : rendez-vous est pris - Batiactu

par BATIACTU il y a 10 ans
Les deux co-pilotes du plan "Rénovation énergétique des bâtiments" - inscrit dans les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle lancée par Arnaud Montebourg - viennent de remettre leur premier rapport d'étape au ministre du Redressement productif. L'occasion de revenir sur l'objectif qui est d'établir une feuille de route en concertation avec tous les acteurs de la filière afin de proposer une offre intégrée et qui assure le développement de la compétitivité entre industriels et artisans.
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18 réponses à ce sujet
Publié : il y a 10 ans
Bonjour Le marché existe ; la demande est simple ; je veux du confort ; cosommer moins ; et surout payer moins .

Comment faire entrer ca dans toutes ces vieilles épaves thermiques si joliment denommées maisons de caractere par les agences immobilieres . Tout le probleme est ; et bien sur faut faire ca au moindre cout .
Publié : il y a 10 ans
Effectivement, le prix de ces vieilles maisons est tel qu'il ne reste presque plus de budget après l'achat de cette épave de caractère : isolation par l'intérieur, c'est effectivement moins cher que par l'extérieur, mais cela rajoute des frais importants en diminuant encore 12 cm sur l'espace habitable.

DLL Agencement
Publié : il y a 10 ans
Encore des v?ux pieux...! Le principal frein est le financement ! On ne parle jamais de la possibilité des propriétaires pour savoir comment ceux-ci pourront financer les travaux d'économie d'énergie surtout après les avoir pressurés d'impôts...! Alors un peu de bon sens et ce courage aux hommes politiques qui décident de tout sans savoir...!
Publié : il y a 10 ans
le problème ce ne sont pas les maisons de caractère (en pierre ou bois) mais celles d'entre 1948 et 1996... le patrimoine rural ou urbain d'avant 1948 ne nécessite que de bonnes fenêtres en bois non industrielles, que d'enduit à la chaux d'isolation de combles et d'espaces tampons (remise , appentis, pour atteindre la RT 2012. Calculez le R des murs avec le lambda de 1 pour 50cm d'épaisseur ne prend pas en compte la valeur inertique annualisée, les boiseries bois à lente restitution jour nuit... je calcule 3.5Kwh/m² pour un mur en moellons de pierre, à deux faces enduites, et un coussin d'air de 1 à 5cm enfermé dans le cailloutis- chaux- paille, central. par ailleurs les enduits anciens à la chaux éteinte sur place, aussi léger que du polystyrène enferme de l'air et sont donc isolants, à l'extérieur et à l'intérieur en étant de plus perspirants, ce qui rend inutile la VMC... Le rapport Batan classe les maisons anciennes en classe C ou D de par leur seule inertie, sachant que 60% des déperditions de ce type de logis passent par le toit, 5% au sol, et 30% par les fenêtres mal ajustées, l'isolation des murs est plus contre-productive qu'efficace , en termes de régulation du taux d'humidité comme d'énergie grise, et surtout de perte de capacité inertique...
Publié : il y a 10 ans
"la mode est une chose si laide que l'on doive en changer tout le temps" et les maisons "de caractère" , bâties saines et sèches, en subissent toutes les vagues... hier l'étanchéité au ciment le lino plastique qui fait s'effriter la pierre et pourrir les bois, puis la VMC qui aspire le brouillard vers l'intérieur, puis le PVC toxique, les peintures au plomb, les colles à l'amiante, puis les rampes handi, les élargissements de baies, puis les escaliers de secours en tôle, les fermetures de cage, et aujourd'hui l'emmaillotage de laine de roche cancérigène ou de chimie polystyrène, et la construction interne d'une maison en carton... au fait je dois restaurer un comble de château, charpente en ferme-chevron isolée au XIIIe de 12cm de chaux-paille, quelqu'un sait-il encore faire? Pur boucher les trous uniquement sans toucher à l'isolant toujours en bon état...
Publié : il y a 10 ans
Reponse a Gil Fraisse

Pour tout ce qui concerne la paille va voir sur le site des > compaillons
Publié : il y a 10 ans
Ca cause beaucoup, ça cherche à placer SES produits, ça veut faire du bénéfice sur le dos des pauv'gens qui vont devoir ISOLER mieux leurs habitations ... et au final ça ne fait pas grand chose si ce n'est palabrer.

Il faut isoler au plus vite, avant que la rareté des hydrocarbures ne renchérisse le prix de toute rénovation (à cause du transport et à cause de la fabrication des isolants classiques hyper énergivores). Alors, si m'en croyez, prenez les devants, faites le en partie vous même, c'est pas si difficile, et puis choisissez de bons isolants, des isolants perspirants et qui ne se tassent pas à la longue, des isolants peu énergivores. Ce qui exclue les laines de verre, de roches, les poly quelque chose. Choississez plutôt du béton cellulaire ou de la laine de bois, de mouton, de coton, ... de la paille aussi. Bref oubliez donc tous ces pros et ces blablateurs et faites le BIEN.
Publié : il y a 10 ans
Bonjour,

Etant d'une part eco artisan, de l'autre spécialisée dans la rénovation du patrimoine ancien, je suis particulièrement choquée de lire que d'anciennes bâtisses sont des "épaves thermiques". Encore faut-il connaître les particularités du bâti ancien et les technologies innovantes de restauration et de rénovation compatibles! on ne peut faire un copier coller du neuf en rénovation.C'est un métier et ça s'apprend! Maintenant rien oblige quiconque à acheter de l'ancien, la construction BBC ça existe et correspond justement à une clientèle ciblée dans un article précédent.

Pour ce qui est des coûts de la rénovation thermique on ne peut exiger de propriétaires des performances du logement tout en les étranglant d'impôts de toutes sortes.

Le véritable coût d'une chose est son rapport entre qualité,économies, bien être = confort / durabilité.

Il est évident que si ceux qui font les lois avaient un minimum de connaissances des sujets qu'ils traitent nous ne serions pas sans cesse dans des situations de non sens et de blocages!
Publié : il y a 10 ans
Gil!

C'est tout bête chaux et paille, tu peux rajouter une charge de ton choix: plâtre qui permettra "d'accrocher", terre (attention au poids à la mise en oeuvre si la surface est importante!)

Bon courage!
Publié : il y a 10 ans
He les baveux !! pour developper notre competitivité,il suffit d'aller à l'inverse de vos idées, de vos plans à la noix; allez y discutaillez, usez vous les frocs sur vos chaises , nous on produit la richesse que vous dilapidez dans vos commissions, plans et discussions stériles .
Publié : il y a 10 ans
Une rénovation énergétique coûte tellement cher, si l'on doit faire le sol,les murs les ouvertures et le toit. C'est inabordable pour la plus part, pour ceux qui viennent de s'endetter pour 30 ans. Il faut aussi privilégier l'auto rénovation à condition d'avoir une forme de prescription, et faire sauter la tva sur les produits isolants. Mais d'accord avec Christian Rozé, il y a une petite accalmie sur le pétrôle qui ne durera pas, et la société ne mûte pas assez vite. Il y aura un autre CHOC pétrolier.Isolons vite%2Pr
Publié : il y a 10 ans
Je m'étonne que les 2 rapporteurs et responsables de cette commission soient un industriel et un des plus grands distributeurs de matériaux. La FFB et la CAPEB ne seraient-elles pas capables de prendre la responsabilité de ce groupe de travail ?

J'ai peur d'une mise en forme très adaptée aux besoins et stratégies des industriels des propositions faites, au détriment d'une réelle efficacité.
Publié : il y a 10 ans
Bonjour à tous,

Je me permets de vous orienter vers notre partenaire #THEIAEnergies (http://www.theia-invest.com/entreprises-eco-responsables/impact-co2.html)

Cette toute nouvelle SCIC à pour vocation à mettre en musique tous ceux qui peuvent faire avancer le dossier de la rénovation thermique du bâti ancien

- Propriétaires,

- Artisans,

- BET Thermiques & Maîtres d'oeuvre,

- Industriels des matériaux,

- Entreprises écoresponsables,

- Collectivités

- ...

Le principe de base est de créer un marché de la rénovation tout en bordant les tarifs mais aussi les solutions de rénovation à mettre en oeuvre.

Comme le disait Maryline MAUSSION, une solution unique de rénovation dans l'ancien est une gageure... à chaque maison et à chaque propriétaire correspondent certaines solutions...
Publié : il y a 10 ans
Pour répondre sur l'isolation chaux-paille, c'est effectivement ce que j'utilise dans les rénovations, si le budget le permet, ou plutôt chaux -chevenotte coulé coffré sur 8cm à 10cm en enduit intérieur... cela permet au mur de conserver son hydrométrie dynamique, d'être toujours perspirant et sain. mais la vraie question est que les calculs normatifs considèrent tjrs un mur en pierre comme un monolithe à un R de 0.5, ce qui ne correspond pas aux réalités de consommation dans une maison en pierre non isolée.... en intégrant un vide d'air de 1cm, on trouve 3.5 (= maison BBC) et plus de 4cm dans un mur de 80cm de château on obtient une maison passive!!! la question est donc de construire un modèle réaliste de calcul de déperdition pour le bâti ancien, ce qui me semble loin des essais de laboratoires du CSTB, car quels industriels fera tester un mur en moellons de pierre avec sa chaux-terre et ses enduits. Par ailleurs soulevez un morceau d'enduit du XVe éteint dans une fosse et malaxé sur site, comparé à un éclat de chaux moderne, le rapport de poids est de 1 à 3, ce qui indique la forte teneur en air enfermé dans la chaux ancienne, et quel est le meilleur isolant,l'air (efficacité du polystyrène). Une vraie étude devra intégrer ces données ... pour ré-évaluer la nécessité de l'isolant sur les murs épais... Une étude devrait être l'équipement de capteur d'une pièce médiévale, la construction d'un modèle identique avec les éléments maîtrisés, et de comparer les écarts de température sur un an...
Publié : il y a 10 ans
Vingt cinq millions de maisons?

500 000 requalifications par an ?

Il y a 50 ans de boulot en vue !

Que demande le peuple ?

Cela dit, avec les matériaux et techniques conventionnelles, ça coûtera 10 milliards par an (même avec la TVA à 5 ou 7 ou 10) Qui paiera ? L'Etat se dit fauché, les banques préfèrent spéculer, le peuple serre les dents dans le brouillard : visibilité nulle.

Le défi est impossible à relever avec les recettes des Industriels, relayées par l'Anah, la Capeb, la FFB, en bref, tout le beau monde. Et pourtant, il y a urgence, c'est même de l'ordre de la survie pour certaines familles. Il est évident que ça devrait être une priorité absolue de santé publique.

Comment faire ? De bons pros, pas sectaires et pas formatés, au service des gens avec des réponses intelligentes, adaptées à chaque cas, intégrant l'auto-rénovation, les matériaux dits biosourcés, sous produits de l'agriculture, de l'élevage et de la forêt, bien plus performants et durables que la plupart des isolants conventionnels. Et les archis, prenez la mer, osez, au lieu de garder le cul serré sur votre décennale.

PS en réponse anticipée aux sceptiques:je prescris ces produits depuis plus de 20 ans, je suis architecte et je n'ai jamais eu de problème de décennale.
Publié : il y a 10 ans
Plus exactement, je suis maintenant architecte honoraire mais je n'ai effectivement jamais eu de problème de décennale. Pour l'anecdote: ma première construction paille date de 1973. Elle est toujours debout. Il a fallu attendre 2012 pour les premières règles pro de la paille. On utilise le béton de chanvre depuis 1985. Règles pro : 2008. Phyto-assainissement depuis 1979, autorisé en 2011. Voyez, pas la peine d'attendre.
Publié : il y a 10 ans
Pour faire aboutir un projet tel que celui de la rénovation énergétique il aurait été judicieux de réunir toutes les parties afin que chacune d'elles puisse exposer ses attentes, ses limites, ses difficultés. Dans le cas présent ce n'est pas le cas et dans la mesure où tous les acteurs ne peuvent s'exprimer, les chances de pouvoir faire aboutir le projet: clients potentiels, financeurs, prescripteurs,réalisateurs de logiciels d'étude thermique, professionnels du bâtiment....limite les chances de réussir et peut provoquer un blocage total.

Tout cela est bien dommage car en réalité c'est un beau projet. Comme le souligne Claude des familles sont si mal logées que la santé, voir tout simplement la survie peut en dépendre pour les plus faibles!

Si un projet est lancé avec intelligence et respect de chacun: "une équipe" on peut se permettre toutes les audaces!

Je ne suis pas originaire du monde du bâtiment et ai toujours été profondément choquée de ce que je pouvais y voir et entendre. Je fais partie du groupe des eco artisans de mon département et menons des actions tous ensemble avec l'aide et l'intervention de la CAPEB: Salon de l'habitat à Angers où chacun vient promouvoir la marque (permanences par groupes sur toute la durée du salon) sans chercher à "remporter" les chantiers du voisin. Nous faisons des parutions groupées,si accord à la majorité la CAPEB en négocie les coûts, etc... Bien sûr tout n'est pas idyllique mais c'est un bon début. Individuellement il nous serait impossible de mettre toutes ces actions en place.

Pour les entreprises du bâtiment il importe de faire une et ne pas hésiter à faire des propositions pour permettre au client potentiel de conclure l'affaire.

Je suis persuadée que l'avenir pérenne de l'artisanat ne pourra être sans un changement radical des méthodes, des relations,de la qualité des propositions, de projections et d'anticipations et d'une bonne dose d'humanisme
Publié : il y a 10 ans
La rénovation énergétique des bâtiments, c'est avant tout chose l'intelligence et la matière grise que l'on met à chercher et à mettre en oeuvre des solutions techniques appropriées, avec une approche globale sur le bâti. Que nos dirigeants confient ce groupe de travail à un industriel du matériel électrique, et à un distributeur de matériaux, en dit long sur l'indigence et le niveau de prise en compte de l'urgence de la situation: c'est aux organisations de la maîtrise d'?uvre que revenait l'enjeu de ce groupe de travail !
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