Pour la Cour des comptes de l'UE, les PPP ne sont "pas économiquement viables"

par BATIACTU il y a 6 ans
RAPPORT. La Cour des comptes européenne considère que les PPP ne sont pas une solution viable, à long terme, pour la construction d'infrastructures. Elle a audité douze contrats passés en France, Grèce, Irlande et Espagne, entre 2000 et 2014.
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5 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
Il nous faudra effectivement tenir compte de l'avis de la Cour des comptes européenne selon laquelle le Partenariat Public Privé n'est pas une solution viable pour assurer le financement des d'infrastructures publiques.

Elle l'a vérifié dans le numérique et il est plus que probable qu'elle n'a pas intérêt à se lancer dans cette voie pour le financement des d'infrastructures publiques associée à la transition énergétique.
La lecture du fichier ci-dessous permet de comprendre pourquoi:

http://infoenergie.eu/riv+ener/science%20et%20finance2.htm

Pour financier en douceur la transition énergétique sur le long terme et assurer la modification de nos chaînes énergétiques dans de bonnes conditions il sera nécessaire de rendre dans la mesure du possible l'aide inutile et de dissocier les financements publics et privés.

Pour le public les 2 fichiers fi-dessous pourraient être de point de départ conduisant à leur financement

https://www.dropbox.com/s/cb3a2jkaosii1ul/ESR-logique-carbone.pdf?dl=0

https://www.dropbox.com/s/iawk9chs5gl9wn8/Complementarite%20des%20reseaux%20ENP.pdf?dl=0

Pour le privé le fichier fi-dessous lié aux motivations financières incitant le Maître d'oeuvre donne une idée de ce qui pourrait être fait.

http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/incitation.htm
Publié : il y a 6 ans
Je suis étonné de cet article : il crée une généralité sur des particularités. En effet seuls 4 PPP ont été analysés en France, et uniquement dans le domaine des infrastructures numériques. Il serai objectif de le préciser dans le titre. Par ailleurs l'exemple Grec est-il adaptable aux PPP Français ? (Augmentation des couts de 69%, diminution de l'objet de 55%... Un peu caricatural non ?). Qui a fait du PPP sait que la répartition des risques est ici, longuement discutée, tout comme l'analyse comparative obligatoire en France dans le cadre du dernier décret marchés publics.
Bref, cet article discrédite le PPP sans analyse objective.
Publié : il y a 6 ans
EN FIN !!!!!
Publié : il y a 5 ans
Votre titre est biaisé. La Cour des Comptes Européennes ne critique pas le principe des PPP mais la façon dont ils sont utilisés.
Pour ce qui concerne les grands projets d'infrastructures fixes, Il faut bien voir que les PPP permettent de couvrir non seulement l'investissement initial mais au minimum 20 à 30 années de fonctionnement. Or une détestable habitude des pouvoirs publics nationaux, régionaux, départementaux, communaux, est de sous-estimer les coûts de fonctionnement. On aime les investissements qui permettent les inaugurations, les flonflons, les façons de se faire valoir...et on laisse aux successeurs les charges annuelles induites souvent colossales (un hôpital coûte chaque année le tiers de son coût d'investissement. Sans être de ce niveau, les médiathèques, les équipements culturels, les tribunaux, ont des coûts induits très importants).
Les PPP contraignent à prendre en compte ces coûts, ce qui ne plaît évidemment pas aux politiques. D'où leurs réactions actuelles pour essayer de fusiller un mode contractuel qui devrait pourtant, parce qu'il contraint à la vérité, recueillir une vaste approbation des contribuables.
Il est vrai que la tendance à sous-estimer se trouve aussi du côté des candidats aux contrats de partenariat, ne serait-ce que pour gagner. Avec l'expérience acquise il faudrait certainement fixer quelques règles comme l'interdiction de retenir le moins-disant, de préférer le 2ème moins-disant. L'économie des contrats a fait beaucoup de progrès.
Publié : il y a 5 ans
À l'issue de la conférence de Paris sur le climat de 2015 il a souvent été expliqué que le coût de l'inaction est supérieur à celui de l'action.

Trois ans se sont écoulés depuis depuis cette conférence pendant laquelle la responsabilité de l'homme dans le réchauffement climatique a été clairement établie. Il ne s'agit pas ici le supprimer le réchauffement naturel de la planète mais de l'atténuer.

Dans cette optique la France a tout intérêt comme le disait le secrétaire général de l'OCDE à faire partie de ceux qui établissent les règles plutôt que de se compter au nombre de ceux qui font le choix de les adopter.

En montrant aux autres pays du monde l'exemple ce qu'il faut faire pour solutionner le problème mondial de l'énergie notre pays resterait le leader mondial dans ce domaine.

La "Solar Water Economy" associé à une bonne connaissance de l'intermittence des énergies renouvelables semble bien être l'orientation à donner concernant les actions à prendre. Voir

http://www.infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/SWE.htm

et

https://www.dropbox.com/s/znkaljeqeueejj8/Autoconsommation%20%2834%29.pdf?dl=0

Le financement publique des infrastructures constituées principalement de tuyaux, de pompes et d'échangeurs thermiques pourrait être assuré par les communes sous le contrôle des regions qui fournirait les matériels de forage et les petits tunneliers éventuels

Le financement privé serait assuré pour les immeubles par les syndicats des copropriétaires et par le propriétaire pour la maison individuelle.

Après une guerre les pays sont exangues et l'on trouve l'argent pour redresser les pays
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