Rénovation énergétique

12 réponses à ce sujet
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Publié : il y a 11 ans
C'est sûr que l'utilisation de matériaux écologique est une étape crucial. Même dans la rénovation, il faut impérativement intervenir sur l'enveloppe en isolant efficacement. Ca peut être du Biofib-ouate ou de la fibre de bois avec en finition fermacell, le R fort.
Publié : il y a 10 ans
Je pense que pour construire un bâtiment non énergivore en chauffage, il faut commencer dès les fondations en les isolant correctement afin d'éviter les ponts thermiques que l'on peut trouver au niveau des raccords de dalles et de murs. A ce niveau, une bande résiliente permettra de supprimer le pont thermique de jonction des éléments (mur/plancher). Une isolation thermique par l'extérieur va permettre au bâtiment de conserver son inertie thermique, ce qui se traduit par un refroidissement ou un réchauffement de l'habitat considérablement atténué. La notion d'inertie reste un facteur non négligeable pour le confort d'été. Elle permet aussi de stocker une partie de la chaleur solaire pour limiter la demande de chauffage en soirée.
Il sera donc utile de prévoir une masse thermique importante dans les locaux à occupation de jour (le salon par exemple), dans les locaux fortement ensoleillés et dans ceux à fortes charges internes. Toutes les parois d'un local ne jouent pas le même rôle. L'inertie de la dalle de sol, soumise à l'ensoleillement directe, aura un impact important. Pour absorber le rayonnement, il faut donc éviter les revêtements isolant (exemple: moquette, parquet, etc.). Pour profiter au mieux des gains solaires en mi-saison, la dalle de sol joue également un rôle important.
Il ne faut pas non plus négliger, dans ce cas, les murs intérieurs. Dans une pièce occupé en journée, une inertie importante permettra d'absorber la chaleur, limitant ainsi le pic de température, la chaleur stockée étant éliminée progressivement durant la nuit. Le choix des matériaux permettant une forte inertie thermique est à associer au choix des matériaux de revêtement (échanges thermiques de surface) : des matériaux massifs et sains comme l'enduit à la chaux sont intéressants sur ce plan. Il faut donc privilégier une structure portante intérieure lourde, même si les façades sont légères.
Enfin, le coefficient de conductivité (ou de conductibilité) thermique est important (il doit être le plus faible possible). Mais il ne faut pas non plus négliger la densité du matériau mis en œuvre et sa capacité à maintenir une température stable.
Pour ce faire, il faut bien tenir compte de l'isolation:
- Remplissage de l'ossature en laine de bois de 120mm
- Fibre textiles recyclées sous toiture de 140mm
- Isolation plancher en laine de roche de 100mm
- Vitrage à isolation renforcée (lame d'argon)
IL faut également ajouter
- Des puits de lumières, par fenêtre de toit à commande électrique
- Des Biorupteurs (stoppe le champ électromagnétique)
- Réaliser une toiture végétalisée
Pour obtenir des résultats concrets conformes aux objectifs de la RT 2012, il ne s'agit donc pas de mettre en œuvre seulement quelques éléments de base permettant de faire des économies d'énergie.
Cela signifie, tout d'abord, de faire attention au mouvement du soleil, en prévoyant de larges ouvertures pour les pièces de vie au Sud ou à l'Ouest et des petites ouvertures pour les chambres et salle de bains, au Nord et à l'Est. Cela suppose que l'orientation sur le terrain soit possible.
Cela veut aussi dire qu'il faut éviter les nombreux décrochés et limiter le linéaire de mur extérieur. Par exemple, une maison de 100m2 peut être réalisée avec un carré de 10 sur 10 ou un rectangle de 20 sur 5. Dans le premier cas, vous avez 40 mètres linéaire de mur; dans le second cas, 50 mètres, soit une augmentation de 25%. Or, les murs des constructions sont perméables, quel que soit le type de système constructif. Donc, plus il y a de linéaire, plus l'air parasite rentrera dans la construction. Il faudra alors réchauffer cet air, donc consommer plus d'énergie, sans compter l'augmentation possible du linéaire de ponts thermiques.
Publié : il y a 10 ans
Je suis d'accord sur ce qui est dit. C'est bien dès la conception qu'on choisit le type de mécaniques qui vont gouverner les relations de tous les parois qui constitueront le futur bâtiment,
c'est à dire le choix de matériaux, pour construire les murs, les vitrages les plus efficaces, bref mettre en oeuvre tout ce qu'il faut pour obtenir une excellente isolation du bâtiment, 30 kWh/m²/an ( pour 60 kWh/m²/an en H1a). Ce n'est pas suffisant car on peut rechercher plus d'efficacité. Cela ne coûte pas plus cher. L’intégration d'une dose d'EnR permet des économies. La RT 2012 doit être apprivoisée, neamoins il ne faut pas hésiter, si le client est partant, de lui proposer d'anticiper sur la RT 2020. Toutes les caractéristiques conduisant à un bâtiment à énergie positive doivent être réunies, la négociation, le choix de ce que sera le futur bâtiment débutera là.
Publié : il y a 10 ans
Pour ce qui concerne la perméabilité, il faut distinguer 2 notions:
- perméabilité à l'air: un bâtiment correctement conçu doit être d'une part étanche au vent et à la pluie du côté extérieur et étanche à l'air du côté intérieur d'aute part, afin d'optimiser et de garantir la pérénité de l'enveloppe
- perméabilité à la vapeur d'eau: c'est la capacité de la paroi à permettre la diffusion de la vapeur d'eau émise par les occupants à l'intérieur du bâtiment (environ 2 litres/personne/personne). Avec des parois type thermos" que l'on retrouve (encore) trop souvent dans les bâtiment soit par l'utilisation de pares vapeur fermés (valeur Sd>50 m) soit par l'utilisation d'isolants non hygroscopie (mousses alvéolaires) ou encore d'enduits plastiques et siliconés type RPE; la vapeur d'eau n'a pas la possibilité de sortir (même avec une VMC quelqu'elle soit). Cela crée un niveau d'hygrométre à l'intérieur du bâtiment qui crée à l fois une sensation d'inconfort (augmentation de l'humidité relative) et génère une augmentation d'énergie pour assécher l'air (7% par dégré environ).
Avec une paroi type "Gore Tex" c'est toute la surface des parois qui assure la diffusion de la vapeur d'eau vers l'extérieur sans contarier les composants de la structure et en créant une ambiance intérieur saine et agréable. Encore faut-il bien maitriser la capacité de diffusion de l'ensemble des matériaux qui composent la paroi.
Publié : il y a 9 ans
Le nouveau Crédit d’Impôt Transition Énergétique au 1er Septembre 2014
C’est un nouveau crédit d’impôt très incitatif qui entre en vigueur à partir du 1er Septembre 2014 afin d’accélérer la demande en faveur des travaux d’économies d’énergie dans l’existant.
C’est une disposition quelque peu « accélérée » également voulue par la ministre de l’Écologie, Ségolène Royal, car ce nouveau crédit d’impôt rentre en vigueur avant même l’examen du projet de loi par l’Assemblée Nationale.
Les points qui caractérisent le nouveau crédit d’impôt sont :
Un taux unique de crédit d’impôt augmenté à 30% ! Rappelons qu’il avait été fixé par la loi de finance à 15% (et 25% en cas de bouquet de travaux),
La notion de « bouquet de travaux » est terminée. Plus besoin de cumuler les actions, une seule disposition, telle que changement de chaudière ou isolation des combles suffira,
La date d’application est bien le 1er septembre 2014, attention cependant car la date d’expiration de ce nouveau crédit d’impôt est fixée au 31 décembre 2015 !
Il n’y a plus de conditions de ressource pour le particulier qui veut engager des travaux d’économie d’énergie et bénéficier du nouveau crédit d’impôt
CAUTION !
Attention que ce nouveau crédit d’impôt ne relance pas le démarchage malhonnête de certains éco-délinquants
Il n’en demeure pas moins que les particuliers seront tentés et que la mesure est donc très incitative pour les travaux de rénovation énergétique
Nous pouvons regretter que les critères d’éligibilité des matériaux et équipements n’aient pas été relevés, car si l’on se rappelle les ambitions du projet de loi sur la transition énergétique, il s’agira de baisser de 50% nos consommations d’énergie d’ici 2015. Il est temps certes d’accélérer, et bravo pour l’initiative de la ministre Ségolène Royal, mais il faudra aller encore plus loin.
Publié : il y a 9 ans
mpact pour le bâtiment de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte :
Axe prioritaire : la rénovation thermique dans le parc existant de bâtiments : facilité pour l’isolation
Promotion du BEPOS dans le neuf, soit des bâtiments à énergie positive, et des territoires à énergie positive
10 milliards d’euros budgétés sur 3 ans
Le crédit d’impôt développement durable ou CIDD augmenté dès la rentrée de 15% à 30% dès la 1ère action (pas besoin de combiner avec un bouquet de travaux comme actuellement)
Rappel des objectifs de la loi sur la transition énergétique pour la croissance verte :
Réduire les émissions de gaz à effet de serre de 40% entre 1990 et 2030 et les diviser par quatre à l’horizon 2050 (facteur 4).
Publié : il y a 9 ans
Bonjour,
Une vidéo très bien faite sur Une démarche collective innovante pour isoler les combles perdus des bâtiments publics :
http://www.operation-cocon63.fr/
Publié : il y a 7 ans
BIOSTART.EU PROMEUT LE CIMENT D'ARGILE 20 FOIS MOINS POLLUANT

Une alternative beaucoup moins désastreuse pour l’environnement vient
d’être trouvée en France. L’entreprise vendéenne ARGILUS a en effet conçu
un ciment à base d’argile, dont la fabrication s’avère 20 fois moins
polluante. Intitulé HP2A (pour « Haute Performance Activation Alcaline »),
le procédé de fabrication prévoit la conversion en matériau de construction
d’une base d’argile et de matières premières, « naturelles et abondantes »,
susceptibles aussi d’« un recyclage à faible coût ». Et ce, sans perdre les
qualités remarquables du ciment conventionnel.

Tandis que le ciment calcaire ordinaire nécessite du sable de rivière, de
plage ou de carrière pour fabriquer le béton, le nouveau type de ciment
conçu par la société Argilus peut être fabriqué avec n’importe quel type de
sable (terrestre inclus) et même avec des débris de construction ou des
matières végétales. De plus, le coût de production d’une telle alternative
serait légèrement inférieur au ciment ordinaire : le potentiel économique
de cette invention est donc énorme, ce qui explique pourquoi Total,
Michelin et Airbus soutiennent désormais la société vendéenne dans le
développement et la commercialisation du produit.

ciment

C’est également sans doute aussi la raison pour laquelle cette innovation
a été immédiatement brevetée et que les détails du procédé de fabrication
demeurent secrets. Ainsi donc Argilus garde la propriété exclusive de son
innovation, dont la mise sur le marché est prévue pour le printemps 2017.
Un choix compréhensible de la part de la société qui a investi du temps et
de l’argent dans la recherche et le développement pour aboutir à la
conception du ciment argileux. Cependant, à l’heure du tout open-source, on
peut regretter ce choix du point de vue de la crise environnementale qui
risque d’emporter les sociétés humaines si la transition n’est pas plus
rapide. Le brevetage empêchera donc, de fait, que d’autres se saisissent de
ce procédé – autant les grands groupes du BTP que les petites cimenteries.
Il est donc vraisemblable que la diffusion de cette technologie moins
polluante que celle, traditionnelle, du ciment calcaire, sera très
ralentie, alors que l’urgence écologique est chaque jour plus évidente.
http://www.ecobati.be/fr/ecobati-lance-le-premier-beton-d-argile-naturel-pret-a-l-emploi.html?cmp_id=7&news_id=514
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