Rénovation énergétique : comment convaincre les copropriétaires de se lancer ?

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Les immeubles typés "résidences secondaire" en chauffage semi-collectif tout électrique sont également ciblés. Or, le taux d'occupation est de l'ordre d'un mois 1/2/an. De plus, l'orientation plein sud nécessite plutôt d'ouvrir les fenêtres en plein hiver que de les fermer. (05200 Embrun tout de m^me)Dès lors, se pose la question de l'utilité du machin, dont le taux de retour va être supérieur à la durée de vie de l'occupant. Pour l'ECS, tout de même, celle ci étant souvent centralisée son coût stratosphérique devrait engendrer une saine réaction d'investissement.

Le problème est (comme pour moi ) que les charges de copropriétés plus les impôts (taxes habitation et foncières ) sont souvent 3 fois les dépenses en chauffage, même pour une construction des années 1970, et donc même en supprimant toute dépense de chauffage (en réalité on peut la diviser par 4 avec un investissement astronomique refaisant tout ) on n'économise que 25% des dépenses réelles au max (réel 19% en refaisant tout très cher ) , et donc la première réaction efficace est de diminuer les taxes en votant pour ceux qui diminuent les impôts réellement ( très très peu de candidats )!!

Pour certains copropriétaires, il est difficile de voir à long terme tant le coût financier peut leur sembler imposant. Améliorer son habitat est primordial, surtout en regard des objectifs exposés par la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte (LTECV). Il faudra sans doute du temps mais les comportements évolueront positivement.