RT 2012 : peut-on se fier aux outils de mesure de consommation ? - Batiactu

Il est totalement normal de constater des différences avec les consommations calculées et le réel. Ces bilans prévus sont conventionnels et ne tiennent pas compte du mode de vie des occupants

Les logiciels agrées par le CSTB donnent des valeurs par défaut par exemple une température intérieure de 19°, des scénarios de condition de vie des occupants. Da valeurs R des isolants Acermi qui ne sont pas toujours exactes. par exemple si l'on tient compte de la migration de l'hygrométrie dans les murs on ne tient pas compte de l'incidence de l'humidité dans les isolants qui peut dégrader cette performance jusqu'à près de 40%

A l'heure actuelle, bien que l'on commence à y réfléchir, on ne tient pas assez compte de la performance thermique de l'enveloppe du bâti.

Mais le pense que petit a petit cela s'améliorera, en se basant sur le logiciel allemand PHPP Un peut affiner considérablement les résultats beaucoup plus proches de la réalité

Amitiés a tous

Pourquoi ne peut-on se fier au calcul du CSTB, qui n'est pourtant pas si mauvais.

Le calcul du CSTB ne tiens pas compte du comportement humain. Certaine personne chauffe bien au-delà de la limite supporté par le bâtiment, pour éviter de mettre un pull.

J'ai deux exemples personnels :

- Le premier la créché de ma fille elle est maintenue à 26 °C tout l'hiver, pourquoi ? j'ai eu une explication pour éviter les plaintes des parents. Et oui, la directrice m'a dit un jour je veux éviter que le parent ne dise « si notre enfant est malade c'est à cause de la crèche ». chercher l'erreur.

- Le deuxième concerne un de mes voisin (pour information je vie dans un appartement RT12). Il possède en plus des radiateurs mis en ?uvre par l'entreprise un radiateur électrique par pièce. Cela ne corresponds à rien il les pousse à fond et j'ai bien tenté de lui explique l'utilisation des robinets thermostatiques. Et que sa démarche était « absurde » mais rien n'y fait. Il maintienne difficilement une température de 24°C dans leur appartement et on froid. Quand vous aller le voir ils sont toujours vêtue en comme en plein été.

C'est triste quand on sait que c'est bâtiment peux énergivore on était conçus pour limité toutes déperdition thermique non voulues.

L'un des paradoxes qui était décriée par mon ancienne société (QUALITEL). Reste le problème du chauffage dans les logements et la notion de confort humain. Un de leur constat était que plus le bâtiment était performant thermiquement moins le gens font attention au dépense d'énergie.

Depuis la Rt 2012, les consommations propres des occupants (informatique, électroménager...) deviennent plus importantes que les consommations liées aux 5 usages conventionnels des bâtiments. D'autre part, les écarts de température ont un impact plus important. Dans une maison ancienne, un degré supplémentaire coûte 5 à 10 % de plus sur la facture finale, dans une maison passive,c'est plus du double. La sensibilisation des usagers au coût réel de leurs usages devient le nouveau relais d'économies dans les bâtiments performants

La science ne peut pas tout!!!

Et rejeter sur les habitants la responsabilité de calcul mauvais permet de s'affranchir de raisonner simplement sur des logiques complexes...

Quelques pistes: la soleil par ses rayonnements infrarouge chauffe les murs et représente bien 60% de la chaleur d'un logement... Isoler n'Est-ce pas se couper de la source calorique gratuite; les grandes verrières des années 70 (maison bio de la 1ere heure, sans contraintes réglementaires) permettaient de chauffer 340 jours une maison , même en hiver, sans chauffage d'appoint... un poële allumé 25 jours par an compensait les jours de brouillard...

Isoler par l'extérieur une maison secondaire est absurde, car la seule inretie que l'on a est celle du froid dans les murs internes, (plus l'humidité). Or les besoins en chauffage dans une société d'itinérants, de ménages décomposés, sont totalement modifiés...

dans un immeuble les logements d'extrémité ont froids, ceux du milieu vivent fenêtre ouverte pour ne pas cuire!

Dans une maison au murs de 80cm en pierre/chaux/terre, sans chauffage on maintient facilement 13°C toute l'année, en jouant sur les baies, de 13 à 15° sec le confort est assuré dans une cuisine, chambre, couloir, ou atelier; et facile de pousser à 19° avec un système réactif pour les heures de présence effective...

Bref si les maisons anciennes sont toujours exclues des obligations , c'est qu'elles ont une tout autre logique... c'est la modernité et son économie (de matière) qui conduit à une surenchère de technique, ajoutant absurdité sur ubuesquerie...

Bonjour Joel Gil Sébastien..

suis pas d'accord avec Joël dans une maison passive augmenter quelques degrés ne coute pas grand chose,

Je rejoins totalement Gil avec son bon sens habituel

Quand a Sébastien, fais une petite enquête autour de toi tu verras que les gens te diront plus 21 que 19° 19 étant la référence pour qu'ils se donnent bonne conscience!

maintenant sur PHPP tu rentres les vraies valeurs du confort de vie qui plait a tes clients ainsi que leurs équipement le bilan énergétique sera plus réel et surtout plus honnête

si tu savais le nombre de litiges qu'il y a sur la RT2012 personne n'arrive a consommer ce qui est annoncé on leur dit mettez des pulls et si ça ne suffit pas vous avez toujours l'anorak!! (sourire)

En tout cas cala arrange bien les statistiques

Amitiés

La nouvelle certification RT permet d'apporter un confort et une réduction d'énergie non négociable. Travaillant moi-même dans une société de promoteur immobilier à Toulouse (http://www.sporting-promotion.fr) nous avons adopté ces normes à tous nos nouveaux programmes.

Je suis totalement d'accord avec Joel, plus le bâtiment est isolé, plus la valeur relative de 1° de plus est importante. Cela est vérifié par les simulations thermodynamiques et nos réalisations.

En PHPP, 1° de plus c'est 15 à 20% de plus!