RT2012 : dix ans après le Grenelle, le Cler craint un "retour en arrière"

par BATIACTU il y a 6 ans
INDIGNATION. Le réseau pour la transition énergétique (Cler) s'oppose à un projet d'arrêté visant à diminuer l'exigence de la RT2012. Pour l'association, dix ans après le Grenelle de l'environnement, il s'agirait d'un retour en arrière.
Lire l'article sur Batiactu
52 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
c'est une bonne nouvelle vu qu'aucun résultat scientifique digne de nom prouve la validité des calculs de la rt 2012. C'est une réglementation qui coute chère à la construction et on a vu pululer des bureaux d'études parasites qui servent à rien. y f
Publié : il y a 6 ans
Il est bien de revenir sur terre!STOP aux normes ou la complication est de mise...combien coute le RGE à un artisan pour être dans les clous et dépendre d'un système industriels à but lucratif et commercial sans aucune réelle efficacité prouvé!!!
Publié : il y a 6 ans
Pour une fois qu'une règlementation permettait de faire avancer le bâtiment, on a réussit en France a annihiler le bon sens et la valeur ajouté que ca aurait du apporter. Quand je lis, que le secteur n'est pas prêt, ca me fait pouffer de rire. Ne changeons rien dans ce pays et continuons a travailler comme avant en faisant des trous partout et en cachant la misère derrière une bonne cloison en placo platre
Ne mettons pas de VMC. Il suffit d'ouvrir les fenêtres pour que la maison "respire"............ :).
Publié : il y a 6 ans
enfin une bonne chose, les 1/16 de surface vitrée c'est une grosse grosse bêtise......et en plus, presque personne ne respecte la RT2012, absurde dans sa règlementation sur plus d'un point.......
Publié : il y a 6 ans
Je pense que c'est triste car même si au départ la RT 2012 était contraignante, aujourd'hui elle est appréhendée par tous sauf par les mauvais......artisans "régressionnistes".... Effectivement s'il n'y a pas de règles pas de contrôle et donc pas de contrainte. Plus de 70% des entreprises n'ont jamais lu un simple DTU. Par contre, c'est facile de dire "j'ai toujours fait comme ça !" . Et bien vous avez toujours mal fait !
Sans règles nous n'avancerons jamais ! Sinon, je vous propose de dire à vos enfants qu'à partir de maintenant à la maison, il n'y a plus de règles, qu'ils font comme ils veulent ! Bon courage !
Publié : il y a 6 ans
L'Etat et les collectivités n'ont plus un rond sauf pour faire des fêtes, beuveries et augmentations de leurs salaires et indemnités.
Il fallait prendre les mesures des coût bien en amont alors qu'il y a déjà 20 en arrière au moins, que les politiques savaient que le trou public serait sans fond. Cela ne les a pas empêché de dilapider l'argent public dans les bâtiments et places des mairies, faire encore aujourd'hui circuler des bus à vide, faire des musées sur les entreprises qui n'existent plus, etc...
Pour le reste c'est comme pour les routes il n'y a pas de fric ! Je me demande souvent quels sont les objectifs de nos politiques ? le constat est qu'il n'y en a pas de l'idiocratie et de l'incompétence à l'état pur sauf pour leur porte feuille et leur argent de poche qui n'est pas déclaré ! et les réductions de ces mois passés ont tous été contournés c'est leur objectif premier.
Publié : il y a 6 ans
le but étant de facturer plus d"energie, car le CA d'edf en principal est en chute, meme avec leurs augmentations de tarif annuel et bisannuel, idem pour les autres energies tarifs et taxes augmentent
Publié : il y a 6 ans
Encore et toujours personne ne lit correctement.
Ce n'est pas un retour en arrière mais une simple prolongation pour le niveau de performance des bâtiments collectifs. C'était clair au début sur ce point mais personne ne s'en souvient.
Prenons les choses du bon côté au lieu de râler tout le temps.
La vraie force de la RT2012 est la protection de l'utilisateur final et qui fait confiance à des professionnels pour faire construire sa maison. Cela gêne les (mauvais) acteurs du bâtiment puisqu'on vient mettre le nez dans ce qu'il font et qu'ils doivent se remettre en question.
Publié : il y a 6 ans
Ceux qui ne voient dans la RT 2012, et plus généralement dans les objectifs de performance énergétique, qu'une contrainte règlementaire imposée par les politiques et leurs valets (ah ces salauds!) sont des cyniques ou des incompétents (ou les deux).
Je reste persuadé qu'il y a une majorité d'artisans responsables, qui ont un éthique de leur métier et qui ont su se former pour répondre aux enjeux de la transition énergétique.
Quant aux autres, ceux qui n'en ont rien à faire, ils finiront par disparaître, non pas sous l'effet de contrôles hypothétiques, qui ne démasqueront jamais toutes les fraudes, mais grâce aux exigences de performance et de qualité de la part de maîtres d'ouvrage de mieux en mieux informés et de plus en plus conscients de leurs responsabilités dans le processus.
Publié : il y a 6 ans
Décidemment, à la lecture de l'article et surtout des commentaires, je vais me fendre du mien.
Le Cler a raison d'exprimer son courroux. C'est son rôle et il a raison sur le fond. Il faut rappeler pourquoi les immeubles collectifs ont bénéficié d'un droit à consommer plus (15%) que les maisons ou le secteur non résidentiel. C'est principalement à cause de l'inexistence de chauffe-eau thermodynamique collectif et/ou des difficultés d'envisager l'ECS solaire. Les Pouvoirs Publics ont donné 3 ans aux filières industrielles pour se mettre au carré. Le passage de 57,5 à 50 devait être effectif au 1er janvier 2015. Cette échéance a été repoussée de 3 ans. Soit 6 ans pour mettre au point ces systèmes (qui existent maintenant sur le marché !). Alors pourquoi repousser encore d'un an ? Que vont faire les industriels de mieux en 7 ans plutôt qu'en 6 ? C'est un jeu de dupes.
Quant à l'échéance 2020 pour la prochaine RE, alors là, je conseille au Cler de se référer à l'article que j'ai écrit en avril 2016 sur Xpair. Si cette RE sort en 2020, on pourra se demander sur quelle base expérimentale elle s'appuiera. Combien de bâtiments labélisés E+C- seront sortis de terre et évalués avec sérieux dans 2 ans ? Si on souhaite une future RE vraiment ambitieuse, intégrant le carbone, les acv, et pourquoi pas la QAI (sujet primordial), il faut donner du temps au temps. Les effets d'annonces polluent les esprits. On peut rappeler qu'il était annoncé une RE dès 2018 !!
Enfin, je me permets de faire un commentaire sur certains commentaires concernant les bureaux d'études, la RT 2012, ….Tout le monde à la parole, c'est bien. La mienne est de dire que j'en ai marre de lire des âneries dignes des poujadistes des années 50…..
Publié : il y a 6 ans
Certains commentaires sont purement affligeants. 12 millions de français qui vivent la précarité énergétique et toujours les mêmes couillons pour dire que ça sert à rien la réglementation. Ancrés dans des certitudes d'un autre age, le nez dans leur bip bip ils jurent encore que ça n'en est pas ... les pauvres !!
Alors voilà moi j'ai suivi mes clients et leurs factures ... moins de 400€/an pour le chauffage, l'ECS et la ventilation, maison de 110m² de plein pied (famille de 4 personnes qui chauffe à 20°C en Pays de La Loire) ... ça devrait vous parler ! ... non ?
280€/an en moyenne sur 3 ans pour un petit logement individuel de 65 m² (couple de retraitée qui chauffe à 22°C en Pays de La Loire) ... ça ne vous parle toujours pas ? ... ça devrait pourtant
ah oui j'oubliais ... moins de 1800€/m² !!
Tant qu'a l'imprudent qui parle de surface vitrée, il devrait savoir que la RT2012 a repris un élément des règles de la construction qui existait déjà avant ... sauf que ce sont les règles de base !!

Et ce n'est pas parce que la RT2012 a des "trous dans la raquette" qu'elle n'a pas fait bouger les mentalités ... tous les artisans sérieux savent le reconnaitre même si ils ont été obligé de se remettre en question !

Dernière petite chose, un foyer allemand avec un climat continental consomme en moyenne moins qu'un foyer français ... cherchez l'erreur !
Publié : il y a 6 ans
Je rejoins Éric Thibaud qui estime que la transition énergétique se fera grâce aux exigences de performance et de qualité de la part de maîtres d'ouvrage de mieux en mieux informés et de plus en plus conscients de leurs responsabilités dans le processus.

Ceci sous réserve que les exigences de performance soit raisonnables.

Quant à la RT 2012 il suffirait d'expliquer clairement que les kWh du seuil de 50 kWh/m2 habitables concerne l'énergie finale consommée par la chaufferie et non les kWh dissipés par le bâti pour que tout (ou presque) rentre dans l'ordre et que l'existant soit englobé dans le neuf. Ceci pour le plus grand bien de notre LTECV.
Publié : il y a 6 ans
la règlementation RT 2012 est un tissu d'erreurs et de non sens, faut arrêter cela, arrêter de faire croire aux gens que c'est pour leur bien. La plupart des solutions coutent très chères et sont un non sens !
Virez les bobos écolos a la mord moi le doigt et mettons nous autour d'une table avec des professionnels et des consommateurs pour une fois.
Publié : il y a 6 ans
Etant plaquiste, je vais vous éclairer sur nos difficultés en tant qu'artisan avec la RT2012.
La RT 2012 implique une étanchéité à l'air et des isolants plus performants (pour ma partie). Cela engendre 10-15 % de hausse sur notre lot lors de la construction d'une maison. Or, les gens n'ont pas les sous pour payer le supplément et au final, passe par des constructeurs qui font 15 maisons par an à des prix dérisoires et qui trafiquent les tests d'étanchéité à l'air. Pour se faire, ils font le test de la porte soufflante une fois le placo posé et jointé avant de faire les trous pour les prises et les éclairages. J'ai connu des constructeurs (et plus d'un) qui ne savaient pas qu'il fallait faire une étanchéité à l'air dans le neuf...
Alors oui, je suis artisan, et oui, je suis d'accord avec la RT2012. Mais non, je n'offrirai pas les prestations supplémentaires liées à la RT à mes clients. j'ai envie de pouvoir me payer correctement tous les mois.
Au final, et j'ai pas honte de la dire, je préfère faire de la rénovation mieux payé avec des projets mieux étudiés (même si pas conforme à la RT 2012 ) plutôt que du neuf avec une TVA à 20 % et des prestations supplémentaires non payées.
Parce qu'au final, le problème vient du client.... Ils ne peuvent déjà pas se payer la RT 2012 . Et vous voulez passer à la 2020???
Publié : il y a 6 ans
Bonjour,
Mon avis le RT2012 c'est des bonnes normes pour une bonne conception et construction du bâtiment et permet de faire des économies d'énergie, mais je trouve que les fabricants des produits de isolation et des générateurs, récupérateurs de énergie et surtout les vendeurs de énergie abuse de la situation et profite pour vendre plus chère. En pauvre mots : Consommer moins pour payer plus chère.
Je suis surpris par quelque chausse : Vous trouvez normale que les plus parts des sociétés de maintenance du parc énergétique, soit des filiales du vendeur de l'énergie ?
Apparemment même en rénovation énergétique l'état profite pour monter la taxe d'habitation pour une maison que l'année précèdent a touché des subventions pour les économies d'énergie suite au changement de la chaudière ou l'isolation (à vérifier, mais me semble que c'est vrai)
Et svp on ne parle même pas du RGE cette gros arnaque en vers les entreprises, le produit le plus mal vendu. Tout le monde croit que si on n'est pas RGE, on ne sait pas faire.
Publié : il y a 6 ans
Pour tenter de faire avancer les choses le porte-parole du CSLT revient sur ce qui a été déjà dit. Il confirme que la transition énergétique se bien fera grâce aux exigences de performance et de qualité de la part des maîtres d'ouvrage de mieux en mieux informés et de plus en plus conscients de leurs responsabilités dans le cadre du respect des objectifs de l'accord de Paris sur le climat et le respect de la LTECV.

Ceci sous réserve que les exigences de performance soit raisonnables et ne crie pas ensuite litige.

Lorsque l'on observe la difficulté qu'il y a à respecter les exigences de la RT 2012 de 50 kWh par mètre carré habitable dans le neuf on imagine les problèmes que vont poser les déperditions actuels du bâti existant dans une ville comme Paris voisines de 250 kWh/m2

Ce haut responsable estime toutefois qu'il suffirait d'expliquer clairement dans la RT 2012 que les kWh du seuil de 50 kWh/m2 habitables concerne l'énergie finale consommée par la chaufferie et non les kWh dissipés par le bâti pour que tout (ou presque) rentre dans l'ordre et que l'existant soit englobé dans le neuf. Ceci pour le plus grand bien de nos citadins et aussi pour tenter de respecter notre LTECV et les accords de Paris sur le climat

Le terme "tenter" est utilisé ici par me porte-parole du CSLT en raison de la densité démographique extrêmement élevé d'une grande métropole comme Paris.
On peut en effet s'interroger sur la capacité de la nature à d'offrir au citadin tout ce dont il a besoin pour assurer le confort thermique dans son logements.

Lorsque la température de la Seine est à moins de 8° C elle a besoin de d'aide que peut lui apporter l'eau géothermale.

On sait maintenant que
lorsque le fleuve est à 10°.
les capacités thermiques de la Seine sont supérieures au besoin et ceci même dans une grande métropole comme Paris

Toutefois après réflexion et étude des circuits hydraulique on constate que c'est paradoxalement l'énergie contenue dans l'eau geothermale qui limite dans la pratique les capacités de l'eau à nous délivrer l'intégralité de notre besoin thermique.
Le texte ci-dessous tente de vous expliquer pourquoi

1 EAU GEOTHERMALE
Un doublet géothermal de 150 m3/h ayant une emprise au sol de 2 km2 cela conduit avec un deltaT de 30°C
(50 à 20°C) a une puissance disponible de
150x30=4500 kW

2 EAU DE LA SEINE à 10°C
avec un deltaT de 5°C
(6 fois plus faible) le débit est 6 fois plus important, soit de
150 x 6 = 900 m3/h
La puissance récupérée dans la Seine avec un tel réseau à 15°C en y rejetant l'eau dans la Seine à 5°C alors qu'on l'y à puisé à 10°C est de
900×5= 4500 kW

Le principe de conservation de l'énergie permet de dire que la puissance thermique prélevée dans notre environnement naturel est bien égale à celle prélevée dans l'eau géothermal majorée de celle
prélevée dans le fleuve soit
4500 + 4 500 = 9 000 kW

Ce principe n'est pas mise en défaut puisqu'avec un réseau ENP de 900 m3/h refroidi de 15°C à 5°C soit un deltaT de 10°C c'est bien une puissance totale de 9 000 kW qui est récupéré dans l'environnement pour réchauffer l'habitat
(900 x10)

Ceci pour 2 km2
soit 4 500 kW/km2

Etant donné que Paris intramuros c'est 20 000 habitants au km2 chaque parisien ne dispose que de
4 500 ÷ 20 000 = 0,225 kW d'énergie naturelle disponible dans son prochain environnement aquatique.
(Cela est compréhensible par le fait que vu la densité urbain
chaque parisien ne dispose dans la pratique que de 50 m2)

Soit pour une période de chauffe de 5000 h une
énergie thermique renouvelable disponible par parisien de
5000 X 0,225 = 1125 kWh

On sait que pour un COP ou un besoin de 6 on consomme 1 en prélèvant 6 -1 = 5 dans l'environnement. Cela revient à dire qu'avec un COP de 6 assez facile à obtenir avec 15°C à la source froide avec des PAC eau eau l'énergie électrique utile pour entraîner les compresseurs des PAC aquathermique est de 1125 ÷ 5 = 225 kWh
Chaque parisien disposant
en raison du principe de conservation de l'énergie de
1125 + 225 = 1 350 kWh
(1350 / 6 = 225)

En supposant que la surface habitable moyenne par habitant dans une ville comme Paris soit de 25 m2
( le porte-parole du CSLT attends de la part de l'INSEE une statistique claire à ce niveau) cela conduit au fait que les déperditions dans l'enveloppe des bâtiments parisien ne doivent pas dépasser
1350 /25 = 54 kWh/m2 soit sensiblement les recommendations de la RT 2012.

Vu qu' il ne sera pas possible de rénover les enveloppes thermique des bâtiments existants pour atteindre cette valeur sans dépenser des sommes considérables on observe que l'eau ne suffira pas. Et ceci on vient de le voir même si l'eau de la rivière et l'eau géothermale conjuguent leurs efforts pour assurer nos besoins thermiques.

L'air peut heureusement venir au secours de l'eau pour assurer la généralisation du chauffage thermodynamique dans une grande métropole comme Paris. Il faut toutefois se rendre à l'évidence: le COP du chauffage thermodynamique sera alors plutôt égal à 3 qu'à 6 avec des performances deux fois plus faibles et des puissances électriques utiles deux fois plus importantes.
Ceci aussi avec des chaufferies hybrides plus bruyantes et plus encombrantes.

Il y a par contre une sensible compensation à cela : le fait qu'avec l'air le réseau de tuyauteries du chauffage urbain n'est plus nécessaire.
Mais il faut se faire à l'idée qu'il ne sera probablement pas possible de descendre en dessous de 100 kWh par mètre carré habitable dans l'habitat urbain existant.

On ne va quand même pas démolir Paris pour respecter une norme, fut-elle la RT2012

Si l'on souhaite supprimer à terme la consommation et éviter le gâchis actuelle en ce qui concerne la consommation électrique cette brève étude sur une tentative de généralisation du chauffage urbain en ville basée sur l'enthalpie montre l'importance que va prendre également l'air pour assurer nos besoins thermiques. Ceci autant en raison d'une saturation du réseau aquatique qu'en raison de la trop grande distance entre les logements et le fleuve pour certains quartiers

Le lecteur souhaitant mieux comprendre tout cela peut se reporter aux fichier suivants

http://www.infoenergie.eu/riv+ener/source-energie/SWE.htm

http://infoenergie.eu/riv+ener/LCU_fichiers/ethique.htm

ainsi qu'au réalisations réalisées en Turquie qui tirent également profit du solaire thermique qu'il ne faudra pas négliger vu que nous sommes plutôt en culotte courte pour la généralisation
. voir

http://www.infoenergie.eu/riv+ener/turquie.htm
Publié : il y a 6 ans
Bonjour,
Producteur d'électricité par centrales hydro-électriques depuis 1987 donc 30 ans de recul (envrion 10.000.000 kWh/an) j'ai pu voir au moins dans des conférences, des salons spécialisés les évolutions en matière de produits d'isolation et méthodes de pose, (sol-plancher bas, murs, plancher haut combles perdus) qui améliorent très significativement les performances de Résistance Thermique et d'inertie d'un bâtiment industriel, tertiaire et également d'immeuble d'habitation et de maison individuelle. Or venant d'acquérir une maison construite en 1968 disposant comme chauffage exclusivement de convecteur électrique "grille pain" et d'une faible isolation thermique, je me suis engagé dans la rénovation totale de cette maison avec l'objectif d'être le moins énergivore possible une fois la rénovation réalisée. Donc isolation du plancher-bas, des combles perdus et des murs extérieurs et installation d'un système de chauffage avec plancher-chauffant comme diffuseur et PAC Aérothermie Air/Air voire Géothermie avec sondes verticales et PAC/Compresseur pour le chauffage et l'eau chaude sanitaire (ECS). Depuis 3 mois que je rencontre des entreprises pour établir des devis, je suis à 90% face à des artisans qui ne connaissent ou repoussent ces systèmes en me disant ce n'est pas "OBLIGATOIRE" pour la rénovation. Une anecdote je rencontre un chauffagiste avec je fais le tour de la maison, lui parle de me métier en disant que je suis sensible aux économie d'énergie, j'évoque les critères techniques de la RT2012 et lui demande à la fin quel système de chauffage il pourrait étudier pour cette maison : sa réponse "Une chaudière à fioul avec des radiateurs haute température". Je lui répond par réflexe "Nous ne sommes plus au 19 siècle". Il me donne une brochure de présentation de son entreprise : en 1ère page "Entreprise XY spécialiste de l'énergie renouvelable" Morale de cette rencontre : les habitudes des nombreux artisans dans le bâtiments résistent à toute les informations et formations mais surtout les fabricant et réseau de distribution leur appartenant font tout pour que les artisans poseurs restent sur des système de l'Ancien Monde. Aujourd'hui que se soit pour les matériaux d'isolation (phase première d'une rénovation à économie d'énergie) comme des systèmes de chauffage, la grandes majorité des industriels sont toujours sur des solutions basées sur l'énergie fossile et dérivés du pétrole. Pour que cela évolue il faut que les utilisateurs finaux les consommateurs propriétaires des bâtiments Maître d'Ouvrage exigent l'étude comparative avec des systèmes utilisant les coefficents R d'une bonne isolation et des systèmes de production de chaleur + ECS avec de l'énergie renouvelable. Or peu de propriétaires Maître d'Ouvrage ont une connaissance technique suffisantes pour tenir "tête" aux artisans qui effectivement disent : "Je fais comme cela depuis toujours, ça marche et en plus je ne prends pas de risque par rapport à ma garantie décennale.

En fin de compte pour notre rénovation, nous allons isoler le sol avec un R=4 (mousse polyuréthane = 8 cm) , les murs avec un R=4 (laine de roche 140 mm) et les combles perdus avec laine de roche 400 mmm => R=8 , changer les menuiseries extérieures avec les Sw et Uw performants, et mettre en place un plancher-chauffant avec chape fluide base inertie de 3.5 cm et un chauffage + eau chaude sanitaire par géothermie 2 sondes verticales à 75 mètres de profondeurs. Ces travaux vont débuter en janvier 2018 pour 6 mois. Mon constat est que les interlocuteurs Artisans, Distributeurs sont informés de la RT2012 mais que cela leur change leurs petites habitudes toute en mélangeant le calcul des R, des taux de TVA 5.5 % ou 10 % 20 % et demande des efforts pour les achats comme pour la pose. Bref, avec ces inerties humaines face au changement indispensable SEUL une normalisation, des certifications du type de la RT 2012 feront que l'ensemble du dispositif (fabricants, distributeurs, artisans) du secteur du Bâtiment pourra évoluer. Sans normalisation et ni certification les meilleurs produits resteront dans les vitrines et les stocks. Il existe le même phénomène dans l'Agriculture, l'Alimentation, la production d'énergie primaire d'électricité, les industriels freinent l'évolution en conservant leurs produits très rentable plutôt que de mise réellement sur l'innovation. Bon courage à Toutes et Tous ..... Erick
Publié : il y a 6 ans
Bonjour à nouveau. Je continue à lire les commentaires dont certains sont très intéressants. Mais je voulais juste rappeler que la RT 2012 ne concerne que les constructions, pas les bâtiments existants à réhabiliter. Pour ceux qui conspuent la RT 2012, ils feraient bien de se mettre au courant de l'actualisation de la réglementation des travaux d'amélioration énergétique des bâtiments existants sortie en avril 2017. Nous sommes très loin des niveaux RT 2012 exigés dans le neuf et même très loin de ce qu'on pouvait attendre d'une actualisation un peu ambitieuse....
Publié : il y a 6 ans
La RT 2012 a fortement renchérit le cout des constructions, mais cela fait faire des économies à leurs occupants. Les efforts demandés pour les constructions neuves sont importants, et curieusement les constructutions existantes véritables passoires énergétiques (qui constituent la très grande majorité de l'immobilier en France), ne sont pas soumises à des normes contraignantes. Il est temps que les normes s'appliquent aussi à l'ancien, avec des incitations fiscales > 30% (avec une diminution de 2% chaque année) pour les propriétaires, des malus pour les récalcitrants, et des aides plus importantes pour les petits propriétaires à faibles revenus. Des contrôles plus réguliers (des devis et des travaux terminés) permettraient de sensibiliser les entreprises sur leurs obligations, et d'assurer aux propriétaires le respect des normes.
Une telle démarche créerait des centaines de milliers d'emplois tout en respectant mieux l'environnement, et de permettre aux entreprises françaises d'exporter leur savoir faire.
Publié : il y a 6 ans
De nombreux commentaires montrent la diversité des solutions et des situations.
Toutes ces normes sont intéressantes si elles sont incitatives et informatives, mais elles faussent le jeu si elles sont obligatoires. Croire qu'il est possible de penser à la place du consommateur de manière centralisée et figée est une dangereuse erreur dont nous souffrons déjà depuis trop longtemps.

Si vous reprenez le besoin de départ : moins d'impact négatif sur la nature
et si vous ne voulez pas vivre dans une dictature (elles aboutissent toutes à des violences)
alors le centralisme contraignant n'est pas cohérent.

Seul un système de gestion décentralisé et individualisé (à la responsabilité de chaque consommateur) pourra permettre un réel progrès.

Une dotation de « droit à polluer » qui soit distribué comme un revenu universel à chaque citoyen (ne), un prix donné à notre emprunte écologique, chacun ayant la responsabilité de gérer son propre capital annuel au mieux de ses intérêts.
Le milliardaire étant doté de la même part que tous les autres.

C'est le seul moyen de contraindre en douceur et en intelligence et de tenir nos objectifs de survie face aux défis environnementaux, sans créer d'injustice, tout en pacifiant l'humanité.
Ce dispositif couterait bien moins cher que tous les essais déjà manqués comme le RGE qui coute 500 millions par an sans rien apporter de positif, les portiques de l'écotaxe, le marché du carbone avec ses arnaques à la TVA, les CEE qui entretiennent une armée de parasites, le CITE qui rapporte plus aux riches que à ceux qui en ont besoin, etc…

Qu'est-ce qu'on attend ?
Publié : il y a 6 ans
Ne nous méprenons pas, il ne s'agit pas d'aller de l'arrière, comme fait "laisser croire" cet article, mais du projet de reconduire une fois encore une dérogation initialement prévue dans les textes de la RT2012 et qui avait été déjà reconduite par M. WALLS. La dérogation passerait ainsi de 2 ans à 2+2+1 = 5 ans.
Ce qu'il faut craindre : c'est que dans 1 an, nous n'en soyons pas plus avancer. A croire que nous n'aimons qu'une règle, celle d'entretenir l'immobilisme et, à toute règle son exception, celle de laisser spéculer sur le foncier au détriment du bâti.
NB : consultation ouverte jusqu'au 17 décembre.
Publié : il y a 6 ans
Je confirme et j'appuie sur les Propos de B. Sesolis. Il y a une GROSSE CONFUSION. RT2012 ne concerne que les batiments NEUFS mais elle NE CONCERNE PAS la rénovation qui dépend de RTexistant.

Et je confirme ce qu'a dit P. BRACO, la RTexistant exige des performances TRÈS MODESTES et manque singulièrement d'ambition.
Exemple : le BBCréno ...c'est 80kWh/m² et ce n'est pas obligatoire (malheureusement ... ça c'est juste mon avis).

Donc NON ! on ne mettra pas Paris par terre.

Par ailleurs, NON la RT2012 ne demande pas 50kWh/ m² mais 2 données :
- une pour le bâti, le Bbio
- l'autre avec les systèmes, le Cep
Ces 2 valeurs doivent être inférieures à des valeurs de référence point barre!
Publié : il y a 6 ans
Et si les consommateurs réapprenaient à mettre un pull en hiver ?
L'excès croissant de chaleur estivale paraît plus difficile à combattre dans une société où le législateur continue à penser pouvoir se passer d'une approche architecturale globale et responsabilisée, discipline nécessitant une compétence généraliste certaine; celle des architectes. Mais ces derniers sont méthodiquement évincés du secteur principal : l'habitât individuel privé ... et j'ai rarement rencontré de constructeurs pédagogues, à part pour venter le caractère normatif de l'un de leur produit "clé en main".
La norme est devenue une occasion unique d'accéder à une impunité parfaite, par son strict respect ! Elle déresponsabilise progressivement une société toute entière et pas un politique n'est capable de revenir en arrière. A qui "profite le crime" ?
Publié : il y a 6 ans
@ M. Fortier
Qui gèrerait un droit individuel à polluer? Qui le contrôlerait, à part un système centralisé que vous décriez?
Du point de vue de l'individu, comment se loger sans trop entamer son droit à polluer s'il n'est possible de louer ou acheter que des passoires énergétiques pour cause de faiblesse de la réglementation?
La réglementation thermique avec des objectifs de plus en plus réduits de consommation est inévitable.
Publié : il y a 6 ans
@Erick Henault - Votre exemple est particulièrement éclairant. Merci de votre témoignage qui montre que la réglementation est malheureusement une contrainte indispensable. C'est le seul moyen d'obliger toute la filière construction à évoluer, sans quoi les mauvaises habitudes perdureront.
Publié : il y a 6 ans
La RT 2012 est excessivement complexe. Tient-elle ses promesses ? On aimerait en voir une évaluation. Tant qu'elle n'aura pas été évaluée sérieusement, toutes les prises de position du Cler et consorts ne resteront qu'au niveau des discussions de bistrot... ou du sexe des anges.
Publié : il y a 6 ans
C'est consternant ... Quant je pense qu'il y a 10 ans que l'on a mis en route cette norme, qui si l'on regarde de près est loin de la passivhaus qui elle date de 1995 et les premières constructions tests de 1990 en Allemagne ;messieurs les lobbyistes, honte a vous !
Publié : il y a 6 ans
Philippe Braco propose d'instaurer "des malus aux récalcitrants". Et puis quoi encore?
Cher monsieur, je fais ce que je veux chez moi, dans ma maison. Et je n'ai besoin de personne pour m'expliquer que je dois isoler pour dépenser moins. Après, c'est à chacun de mesurer le pour et le contre. Certains travaux sont très rentables, d'autres non. De plus, l'habitat ancien présente parfois/souvent des spécificités architecturales, qui ne permettront jamais d'atteindre les niveaux d'isolation des constructions actuelles ou récentes.
Publié : il y a 6 ans
Nous constatons depuis la RT 2012 des soucis sur l'étanchéité qui nous a été imposé par cette règle bien portée par le lobbying ST GOBAIN. Ors dans le sud on n'a jamais construit de maisons étanches avant cette règle car on ne chauffe pas assez pour compenser les conséquences techniques. Aussi on voit des VMC poussées au maximum alors que ceci n'est pas prévu dans les calculs thermiques plus des soucis pour les poêles à bois. On élimine le bois pour le tout électrique comme dans les années 70 en tordant les règles de calcul. On paye des tests, des calculs, des vérificateurs pour plus de problèmes que d'avantage. OUI aux maisons isolées mais NON aux maisons étanches dans le sud. Quoi qu'il arrive, je ne construirai pas pour moi de maisons étanches et mieux, je le mettrai en avant car je ne suis pas le seul à penser ainsi.
Publié : il y a 6 ans
Bonjour,
Il est très Français de ne pas respecter les normes et règlement en vigueur.
Cependant, je rebondirai sur la RT2012 et surtout sur la certification CERQUAL. Etant bureau d'étude TCE, je ne vois aucune contre-indication de passer à une RT2020. Nos voisins anglo-saxon sont déjà au BREAM dans le collectif et le tertiaire, ils n'ont rencontrés aucun problème en terme d'économie. Encore une fois nous trouvons des difficultés ou il n'y en a pas. L'économie touche toutes les tranches, autant les propriétaires que les locataires. Moins de budget sur la construction et moins de dépense énergétique pour le locataires, nous sommes face à un faux problème.
En terme d'étanchéité à l'air, le Sud de la France n'est pas autrement que les autres. En Afrique ou au Proche Orient, nous arrivons à faire des Hôtels, des maisons individuelles étanches à l'air avec une coupure par sonde lors des ouvertures des fenêtres. Pourquoi pas pour le Sud de la France? l'étanchéité à l'air est faite pour permettre d'avoir une maison autonome dans les périodes moins propice au climat chaud du Sud. De mémoire, le Sud de la France chauffe bien entre Octobre et Avril. Non?
Par ailleurs, si nous devons revenir en arrière sur la RT2012 nous allons devant un problème sur la certification des bâtiments collectif. En effet, nous sommes assujetti à une certification appelée CERQUAL pour bénéficier d'une subvention qui rentre à moitié dans le Grenelle de l'environnement. Mais, nous ne pouvons pas dire que se certificateur colle à la réalité, c'est le moins que l'ont puissent dire. En effet, j'ai pu m'apercevoir que dans le bâtiment nous savons construire au delà des exigences sans que le certificateur ne sache de son côté dans qu'elle but. Problématique me diriez-vous, oui l'exigence du certificateur est supérieure à la RT2012 -8% hors nous savons construire sous la RT2012-20%. Alors comment allons nous procéder pour faire des constructions moins efficace avec des certificateurs déjà plus efficace que le réglementation?
Nous allons encore dépenser de l'argent public pour arriver à régresser au lieu d'investir pour se nouvel arrêté?
Il serait bon de commencer à travailler avec les professionnels et non avec des technocrates qu'ils ne savent pas ou ce trouve l'intérêt de la France.
Publié : il y a 6 ans
Il faut avoir le courage de remettre en cause une réglementation compliquée, inapplicable dans le bâti ancien, soit 70 à 80% des logements privés collectifs en centre urbain.
Par exemple, l'isolation thermique des façades par l'extérieur, seul dispositif efficace et acceptable par des copropriétaires sourcilleux du moindre mètre carré, n'est que très rarement mise en œuvre. Les raisons sont multiples : surcoût très significatif par rapport à un ravalement seul ; aides peu attractives (crédit d'impôt plafonné, prêt à taux zéro), incompréhensibles et surtout peu accessibles; nécessité d'englober des ventilations forcées dans les logements pour éviter toute pathologie ultérieure, ce qui augmente d'autant le coût final. Les professionnels du bâtiment sont peu ou mal formés, le label RGE n'étant aucunement garant de compétences techniques. A cela s'ajoutent des seuils de performance thermique quasiment impossibles à atteindre et qui ne représentent rien pour l'usager final. Heureusement, les matériaux deviennent de plus en plus performants à épaisseur donnée, mais sur façades en matériaux traditionnels, il faut piocher intégralement l'enduit (plâtre, mortier de chaux ou bâtard) et quasiment construire une contre façade ventilée qui puisse supporter et intégrer l'épaisseur requise. D'où le coût très élevé.
Si l'on veut améliorer le parc immobilier ancien, il faut une réglementation facile à mettre en œuvre comme l'était la RT 2005, qu'elle soit compréhensible du consommateur comme de l'artisan ou de l'entrepreneur et que les dispositifs qui l'encadrent soient suffisamment incitatifs pour amoindrir un surcoût d'autant plus difficile à financer que les logements sont petits et le nombre de copropriétaires réduit
Publié : il y a 6 ans
A M. Bernard ... perdu ! encore des paroles gratuites et en l'air, la RT2012 ne concerne pas la réno.
La réno. est régie par la RT Existant qui est très facile ... beaucoup trop même !
Publié : il y a 6 ans
Une bonne chose ! il serait également temps de redonner un sens à "l'inertie de masse" plutot que ces systèmes d'étanchéité et contrôles associés très lucratifs et stupides. Certes des habitats économes en hiver, mais étouffants en été et nécessitant une clim qui fera exploser la dépense !
Publié : il y a 6 ans
Pour moi, la RT 2012 est beaucoup trop complexe! Il est évident que, de même que dans de nombreux DTU, de nombreux points ont été "réfléchi" par des gens n'ayant jamais mis les pieds sur un chantier ou alors pour "protéger" certains produits "franco/ français"...
Personnellement, je suis auto-constructeur "amateur". J'ai étudié la construction d'une maison à ossature bois dont la réalisation touche à sa fin. Je l'ai conçue, non pas suivant la RT2012, mais suivant la norme "Passiv haus" allemande puis j'ai fait valider la conformité à la RT par un thermicien qui a quand même été assez étonné. Isolation étudiée non pas vers le chauffage mais vers la clim... (déphasage thermique de 15h) (28cm dans les murs, 40 en toiture)
Dalle de béton (isolée par dessous par 16 cm polystyrène extrudé) dans l'espace habitable pour l'inertie thermique (pas prise en compte dans la RT ! ).
Étanchéité "soignée" du sol à la faitière , VMC double flux, ouvertures à triple vitrage + protections solaires automatiques, etc...
Résultat, consommation théorique prévue 4 kWh/m²/an !!! eh oui, je me suis permis quelques latitudes car la norme allemande, c'est 3 kWh/m²/an !!!
Mais obligation de mettre du chauffage dans chaque pièce...par la RT
Le tout pour un coût d'un peu plus de 1000€/m²...
Publié : il y a 6 ans
messieurs
cequi est énervant dans l'acte et l'art de construire, on nous impose des bureaux d'études parasites qui ne sont la que pour ce faire du fric sur le dos des maitres de l'ouvrage. Ils se moquent est que les clients peuvent payer les frais engendrés par cette norme.
Je me suis méme posé comme question est que les personnes qui prônent cette norme n'étaient pas à la solde des fournisseurs de matériaux. Il faut voir aussi les maladies causées par cette norme parce qu'ils vous obligent à étre étanche à l'air, donc non renouvellement de l'air donc pollutions donc maladies. Ah il y en a qui vont vous dire traitement d'air à 1000 € supplémentaire avec changement des filtres.
De plus les calculs de cette norme ne sont que théorique et nous n'avons aucuns retours scientifiques sérieux de cette norme. La seule chose que l'on sait c'est que cela coute 20 % supplémentaire aux maitres de l'ouvrage, donc le client réduit son cadre de vie au profit d'un mauvaise norme.
et pour terminer ah les artisans sont de nouveaux les boucs émissaires une nouvelle fois. C'est un peu facile de leur jeter l'opprobre quant la moitié de cette norme est incompréhensible et compliquée à mettre en place et respecter les couts.
Publié : il y a 6 ans
réponse à Yvan Ferreol : Vos propos montrent combien vos connaissances ont besoin d'être remises à jour et du coup légitiment encore d'avantage la présence d'un vrai bureau d'étude thermique dans un projet actuel.

En ce qui concerne l'étanchéité à l'air et la ventilation, il est consternant de lire de pareilles inepties en 2018. La ventilation et la gestion de la qualité de l'air en est juste l'élément central.
Tant que vous n'aurez pas mis le nez dans une formation digne de ce nom pour en prendre conscience, alors vous prendrez du retard pendant que les autres artisans à jour continueront d'avancer vers le bâtiment autonome et sain.

NB / Un organisme humain adulte à besoin de 440m3/jour pour rester en bonne santé et libère environ 2kg de vapeur d'eau. Pour un enfant, afin d'assurer un bon développement, il lui faut d'avantage encore d'air sain. … c'est un besoin vital ... à vous de faire vos conclusions !!
Publié : il y a 6 ans
Le principe ORIGINAL de la RT2012 était une excellente avancée pour la consommation énergétique avant que le CSTB ne transforme le texte du journal officiel de 43 pages, ou il était demandé d'obtenir des résultats de performance énergétique, en un "ouvrage" de 1261 pages qui n'a rien de légal.
on peut considérer comme "inventions" des logiciels de calcul qui n'autorisent que les solutions préconisées par leurs copains en obligeant des solutions qui ne fonctionnent pas
il y a aussi des obligations de moyens qui n'ont comme efficacité de faire augmenter artificiellement le coût de la construction. les produits labellisés ACERMI sont bien loin d'avoir la performance thermique annoncée.
le protocole de validation est lui même une grosse escroquerie, par exemple obliger que tous les matériaux soient dépourvus de toute trace d'humidité avant les tests favorisent les isolants tels que la laine de verre ou la laine de roche qui stockent l'humidité dans des conditions normales de mise en oeuvre et peuvent aller jusqu'à une perte de performance allant de 25 à 50% etc
Refusant de souscrire a ce système mafieux nous construisons de maisons de Type Charte OZE Objectif Zéro énergie qui pour la dernière consomme 25 euros d'énergie de chauffage et rafraîchissement par an pour une surface habitable de 140m² son prix sensiblement identique a une construction RT2012 règlementaire
Pour ma part je suis totalement favorable à la suppression des normes pour peu qu'elles soient remplacées par des objectifs Là seulement on aura fait une belle avancée
Patrick
Publié : il y a 6 ans
Réponse à Juliie charrier
Qu'est ce qu vous appelez inertie de masse?
En quoi c'est incompatible avec une maison étanche
Quand aux contrôles stupides, ils permettent de mettre un peu la pressions à certains artisans et ils permettent sur au. Maître d'ouvrage de décelées certaines failles ( vas non conforme, mauvais réglages de menuiserie, infiltration parasites béantes inutiles .......) et de fait de faire rectifier par les lots concernés.
On s'offre une maison . pas une baguette de pain. Autant que ce soit correctement mis en œuvre
Publié : il y a 6 ans
Alors, là laissez moi rire....
on vous parle de collectif vous parlez de pavillon....
faisons pareil.
Je travail tout les jours sur des chantiers en neuf et en rénov.
Résultat rien est fait au normes, mais alors rien à part à peut près létanchéité à l'air dans le neuf , mais il ne faut pas regarder l'isolation.
Ensuite j'ai lu des trucs genre bande d'ignares: il faut une bonne ventillation pour la santé surtout des enfants !! .
Là encore, je ris ,il suffit de lever partout la tête en direction des bouches de WMC (niveau de désinfection) La double flux ..... encore pire il suffit de regarder les études filtres pas entretenu ... consommation électrique extravagante.... et bien souvent moisissures dans la maison et oui...!
Sur le papier tout ça c'est au top, mais dans vrai vie ... c'est autre chose.
Publié : il y a 6 ans
Et donc parce que les VMC ne sont pas entrentenues, il faut ne pas les mettre et se contenter d'air Parasite chargé de polluants extérieurs ? Il faut mettre les systemes performants et la double' flux en est un d'un point de vue sanitaire. Après les gens doivent les entretenir Savez vous que regelementairemznt le faudrait faire nettoyer les solutés une fois par an ? Personne ne le fait . Donc n'installins Pas de PAC air/air
Publié : il y a 6 ans
Hier je suis intervenu sur une maison dans le var
Perméabilité à l'air 0.13. Donc irrespirable aux yeux de certains mais maison très étanche
Isolation par l'extérieur avec double flux
11 degrés dehors. 21degres dedans vmc coupée
Comme quoi on peut avoir une maison avec forte inertie mais malgré tout étanche à l'iar
Humidité relative. 43%.........
La vmc est le seul système de chaufage. Une PAC air /air de 2,5 kw en complément si besoin
Resultat. Les propriétaires sont une une base de 300€/an pour intrgralite De l'electricite
Pas de boîtier etanche. Pas de spot étanches.
Un pare vapeur sous l'isolant en toiture et une conception et une mise en œuvre de l'enveloppe bien réalisée. Point
En quoi est ce trop difficile ? Ce n'est pas le métier dû maîtres d'ouvrage qui a quasiment tout fait.
Publié : il y a 6 ans
une marche arriere , comme tout ce que fait notre gouvernement macaroniste
Publié : il y a 6 ans
réponse à P. Pierront :
le gros mélange dans votre réponse montre combien vous maitrisez mal la RT 2012

1/ La double flux n'est pas indispensable et si elle est installée dans une maison, bah oui il y a un entretien !! il faut nettoyer les filtres régulièrement et aussi les gaines ... c'est écrit en toutes lettres par les constructeurs. Vous changez bien les filtres de votre bagnole sans trouver ça anormal !!

2/ La consommation électrique d'une double flux comme celle d'une ventilation est soumise à une obligation de consommation maximale (0.25W/M3) et tous les constructeurs sérieux ont des produits correspondants.
Aujourd'hui les doubles flux flux consomment environ 30W/h alors qu'une ventilation auto réglable ancienne consomme entre 35 et 70W ... vous avez perdu une bonne occasion de vous taire.

3/ Tant qu'aux moisissures , commencez donc par vous demander si l'installation a été réalisée correctement et si il n'y a pas de malfaçons dans la réalisation de l'isolation de de l'étanchéité !!
Une mesure de la ventilation doit être réalisée ... mais elles ne sont que très rarement faites ... a qui la faute ? ... Au législateur ou aux entreprises peut scrupuleuses ?
Publié : il y a 6 ans
Pour répondre à Jean Grosseman:
150 m3/h avec un delta t de 10°, cela ne fait pas 4500 kW, mais: 150 (m3/h) * 4.18 (MJ/tonne/°) / 3600 (s/h) * 30° = 5225 kW... Copie à revoir...
Publié : il y a 6 ans
Bonjour.
Ne pas perdre de vue que la RT 2012 n'est pas là pour faire construire des bâtiments performants mais elle est un garde-fou pour ne pas produire des constructions médiocres (on peut faire encore mieux).
Oui, la RT2012 applicable aux constructions neuves est compliquée pour une personne qui la découvre mais elle est parfaitement intégrable par quelqu'un qui la pratique régulièrement.
Oui, il y a un surcoût de construction, très variable selon le type de bâtiment et les solutions retenues. Il est toujours attendu que l'effet d'entrainement et la production en masse d'équipements performants provoque une baisse des prix.
Le surcoût est pondéré par le retour sur investissement, selon le niveau de "maîtrise" du bâtiment par les occupants mais il est impacté par des besoins d'entretien-maintenance accrus.
Oui, elle demande une haute qualité de réalisation qui gène certaines façons de travailler, notamment lorsqu'on emploie des tâcherons sur un chantier et qu'il n'y a pas de chef de chantier assez souvent sur place.
(idem pour le référent d'une entreprise RGE). C'est du vécu à titre professionnel et personnel !

J'estime que la prochaine réglementation énergétique devra permettre de créer des bâtiments adaptables et ne contraindre les occupants qu'à minima car le constat est que dans son logement, on est chez soi et c'est le lieu où peut s'exprimer le plus notre individualité, en se libérant en partie, des nombreuses contraintes imposées par la société.
Certains entrevoient une réglementation basée sur des modes d'occupation, donnant une fourchette de consommations énergétiques, respectant malgré tout des seuils exigeants.
Publié : il y a 6 ans
Il a toujours manqué à la justification de la RT 2012 une analyse économique sérieuse.
Revenons au principe fondateur : réduire le plus possible les émissions de gaz à effet de serre, rien de plus (sinon on mélange tout).
Pour ce résultat un certain nombre d'idées peuvent être mises en train, mais il faut les sélectionner entre elles car les moyens publics comme privés sont limités. Il ne faut donc retenir que les idées et les mesures qui ont la meilleure rentabilité. Les économistes de projets considèrent dans leur ensemble qu'en France actuellement, tous les projets doivent dépasser 4% de rentabilité interne pour mériter un financement, public ou privé. C'est le cas de tous les projets énergétiques, entre autres. Dans leur cas plus il faut aussi attribuer un coût à la tonne de carbone envoyée dans l'atmosphère, coût équivalent à celui, marginal, de son élimination ou évitement par les meilleurs moyens.
Dans le cas des projets RT 2012 on s'aperçoit que la rentabilité socio-économique (collective) comme financière (pour le propriétaire seul) est généralement mauvaise : les quelques études produites au moment du Grenelle de l'Environnement tentaient d'allécher les propriétaires par un "retour sur investissement" financier de 20 ans ! Succès très, très, réduit.
Tout cela veut dire par exemple qu'au lieu de faire dépenser des cent et des mille aux propriétaires de maisons, il vaudrait mieux consacrer les moyens ainsi dépensés à des actions plus efficaces contre l'émission de gaz à effet de serre. Ainsi, même si je sais que je vais faire hurler certains, il vaut mieux se chauffer électriquement, à partir du nucléaire, dominant dans notre pays et non émetteur de GES, que de pratiquer RT 2012. La rentabilité collective, et du coup l'effet en diminution de GES émis, seront bien meilleurs, même s'il faut construire de nouvelles tranches nucléaires.
Je pense donc judicieux que le Gouvernement cherche à réduire les exigences de RT 2012 en procédant à un examen critique de tout ce qui, à l'intérieur du processus exigé, est insuffisamment rentable collectivement.
Publié : il y a 6 ans
Michel gérard. C'est bien connu que l'electricité a partir du nucléaire ne produit pas de GES
on peut parler de l'émission de GES des centrales.Au cas ou vous ne le sauriez pas, l'électricité est produite par une transformation d'anergies fossiles . en mission direct, peu de GES. En émission indirecte, c'est pas trés propre ( transport, transformation........). D'autre part la RT 2012 a plus pour vocation de réduire les consommations en énergie plutôt que les GES a proprement parler. C'est la que le volet économique rentre en compte car vous ne payez que ce que vous consommez ( kw/h) et non ce que vous générez ( GES)
Publié : il y a 6 ans
Bravo !
Cela fait des millions d'années que les ouvriers du bâtiment construisent, avec ou sans l'aide des architectes, des bâtiments qui étaient éternels, en tout cas d'une toute autre qualité que ce que nous construisons aujourd'hui, avec ou sans le stupide badge "BIM" que les trouillards incompétents vont probablement parvenir à nous imposer, pour "border" encore davantage, pour mieux dormir, l'acte de construire !
Aujourd'hui on construit des bâtiments BBC "cocottes minute" et l'on nous propose, moins de 4 ans après l'arrivée de cette obligation irréfléchie sur bien des points, de suivre des formations "Pathologie des bâtiments BBC", j'en mourrais bien de rire si ce n'était pas si triste !
Le gouvernement impose ainsi, sans états d'âme, à des particuliers désargentés de surpayer leur résidence principale, pourtant malsaine par effet induit, espérant ainsi s'éviter ultérieurement des reproches pénibles, lorsque le coût de l'énergie aura encore augmenté, alors qu'il aurait fallu simplement plus de clairvoyance et d'efforts de réflexion en amont et cela va continuer avec la RT 2020 et ses bâtiments "auto-suffisants" !
c'est aussi injuste et stupide que si l'on forçait les gens à pédaler dans leurs automobiles, pour éviter qu'ils vous reprochent un jour l'impact de la hausse des produits pétroliers, contre laquelle vous n'avez rien su faire.
Mais il est vrai que le placement dans la pierre est loin d'être la priorité de notre roi de la banque..., les mesures fiscales actuelles, décourageant la pierre et favorisant la bourse, en sont un évident reflet.
Publié : il y a 5 ans
Joël Vormus merci ! Continuez à défendre vos idées de transitions énergétique, les générations futures en ont besoin. Très juste de souligner que l'augmentation des prix du gaz et de l'électricité sont plus fort que l'inflation, cela montre bien qu'il faut au plus vite faire le nécessaire pour diminuer nos consommations (sans oublier nos émissions de gaz à effets de serre) ! Pour rappel, un petit historique de la réglementation thermique http://re2018.fr/histoire-reglementation-thermique/
DrRTLabel
Publié : il y a 5 ans
sur ma commune, Montigny le bretonneux, je crains d'avoir découvert un projet immobilier scandaleux. Figurez vous que ces immeubles d'appartements seront réalisés au mieux en 2020 et que l'on y met en oeuvre la RT2012 -10% ou RT2012 - 20% et bien sûr la démarche HQE qui n'engage pas beaucoup sur les résultats finaux ! Vous avez bien lu RT2012 améliorée alors que la volonté de livrer des appartements 'durables' (le mot est à la mode) devrait prendre en compte la RT2020 en cours d'élaboration voire mieux, l'habitation passive ! Mais il y a pire: le projet immobilier comporte 4 lots 1 location sociale, 2 acquisition sociale, 3 location libre, 4 acquisition libre. Eh bien figurez vous que le lot location sociale n'est isolé qu'à RT2012 - 10%, est situé au plus près de l'avenue bruyante, sera moins bien orienté au soleil et n'aura pas de vue sur le lac de la Sourderie tout proche. A l'inverse le lot acquisition libre sera isolé à RT2012 - 20%, sera orienté plein sud et aura la meilleure vue ! Manifestement il y a discrimination sociale dans ce projet, discrimination que je veux dénoncer ici !
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