Sécurité sur les chantiers : la clause Molière "n'est pas la solution magique"

par BATIACTU il y a 6 ans
POINT DE VUE. D'après Vincent Giraudeaux, président de la Fédération des acteurs de la prévention, la clause Molière comporte de bonnes idées, mais ne permettrait pas de résoudre tous les soucis liés à la sécurité sur les chantiers.
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3 réponses à ce sujet
Publié : il y a 6 ans
En tant que coordonnateur SPS sur des petits chantiers, je suis souvent mieux obéi par des personnels avec lesquels je communique par langue des signes que par des personnes expérimentées francophones, ayant tout vu et sachant tout, pour qui je suis l'emmerdeur de service.

Sinon, que le travailleur soit détaché ou local, lorsqu'il arrive sur un chantier, il doit normalement participer à une inspection commune qui lui donne toutes les consignes.

Moi j'aime bien travailler avec des gens qui maîtrisent mal le Français, car cela m'oblige à élaborer des consignes simples et pas des "usines à gaz" comme le sont top souvent les normes de sécurité. Tout le monde y gagne.
Publié : il y a 6 ans
Bonjour Olivier,je vois que les gens qui maîtrisent mal le français ont le droit à des consignes simples. Par déduction les personnes expérimentées francophones ont donc le droit à l'usine à gaz. Voilà pourquoi tu passes pour l'emmerdeur de service ?
Publié : il y a 6 ans
@Emmanuel BRICARD, Bien vu.

En outre, après m'être procuré cette directive du 27 avril, je remarque qu'elle s'appuie sur d'autres directives, quelques articles du code du travail et un arrêté...

Mais elle omet de faire référence à l'article 2 de la loi n° 94-665 du 4 août 1994 relative à l'emploi de la langue française : Dommage.

Cette directive ministérielle du 27 avril ne fait juridiquement pas le poids.
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