Une étude radiographie les chantiers de rénovation de logements

Belle photographie d'illustration de cet article montrant deux salariés en situation de danger grave et imminent sur un échafaudage de fortune. Et c'est ce genre de bricolos soit disant professionnels qui font de la concurrence déloyale aux entreprises sérieuses essayant de travailler correctement. C'est aussi çà la réalité du marché de la rénovation. Plutôt que de s'inquiéter de ce que les particuliers font chez-eux, assainir les acteurs du marché me semblerait plus prioritaire.

Avec une telle photographie d'illustration les artisans du bâtiment vont être classés dans les irresponsables et taxés de négligence vis à vis de leurs salariés. C'est pas sérieux Mme-Mr les éditeurs

même constat

Je partage à 100% la remarque de C.C sur la sécurité, mais sourions un peu, il y a pire : http://www.stupiditiz.com/insolite/echafaudage-de-fortune/

Bon week-end à tous.

Bonjour

Question de béotien sans doute, quand est il des BET dans le marché de la rénovation ..?

Merci de vos réponses

Erick

N.B. un peu de littérature sur ce sujet est la bienvenue

réno et BET, mais surtout sur le marché des BET sous l'angle de l emploi.

Bonjour,

Comme trop souvent, cet article, en principe dirigé vers des professionnels, nous prend pour des analphabètes, puisqu'il n'est accompagné d'aucun élément méthodologique sur les publics touchés par l'enquête (les entités promotrices n'oublient pas de se citer ...).

Ceci posé,

a - le différentiel, de 1 à 5 ! entre commanditaires ?particuliers' et bailleurs sociaux oublie peut-être (volontairement ?) que les biens d'un nombre croissant de ?particuliers' est géré dans des syndicats de copropriétaires, lesquels bénéficient, en principe, du savoir technique d'un cabinet de syndic;

b - un autre source d'explication de ce ratio important tient aussi au manque d'expérience de nombreux particuliers, ce qui entraîne une faible capacité d'appréciation des prix proposés et donc de négociation des devis;

c - à ce propos, de nombreux maîtres d'ouvrages gagneraient à recourir aux services de maîtres d'oeuvre, n'était que, là encore, non seulement y a-t-il à boire et à manger qualitativement (service rendu), mais aussi quantitativement (honoraires demandés);

d - ce qui conduit à une seconde source de surcoût pour certains particuliers (mais aussi pour certains professionnels inattentifs) :

d'abord, une mauvaise tendance à prendre un devis moins-disant, sans analyse de sa qualité. Au prix de la merde, on n'achète souvent que de la merde!

ensuite, les exagérations de devis se combinant à la mauvaise qualité des prestations réalisées, qui obligent ces particuliers à refaire ou reprendre plus fréquemment lesdites prestations.

A quand un contrôle sérieux des organisations ?professionnelles' ? Ne sont-elles là que pour défendre des intérêts corporatistes plutôt que la qualité du travail des intervenants. Que de pseudo-savoir gaspillé.

+1 pour vous mIchel, et je ne prle pas meme pas de la "qualification" , souvent "RGE" des certaines entreprises de réno, qui ne connaissent ni DTA, ni DTU, ni... rien !!

j'ai hate de voir ce que vont donner les mmillers de m² d'ITE posés n'importe comment dans quelques années, a grand renfort de TVA réduite et de credit d'impot. je pense que 50% (au moins) des salariés de l'ITE ne savent ce qu'ils font ni comment ca marche

et je parle pas de ceux qui mélangent les différents produits des différents fabricants...

messieurs les experts d'assurance, un bon filon est en vue !

Comment peut on lire en ligne ou se procurer la version téléchargeable ou papier de cette étude ? introuvable sur le site du CAH ou de l'ANAH